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BRELEVENEZ - LANNION - Page 92

  • 29ème Dimanche ordinaire C et Journée missionnaire mondiale 16 octobre 2022

    Ex 17, 8-13  Ps 120  2Tm 3, 14-4, 2  Lc 18, 1-8

     

     

    FIL  CONDUCTEUR :

     

    Jésus veut nous persuader de persévérer dans la prière, mais surtout dans la prière…telle qu’elle doit être! Or, nous avons parfois tendance à persévérer …dans une prière faussée, inadéquate, décourageante et alors sans résultat, sinon celui de récriminer contre « l’indifférence de Dieu » voir même celui de nous révolter, au lieu d'essayer d'y voir clair!

     

    PRINCIPAUX  POINTS

    1. La première condition d'une "bonne prière", c'est d’abord de remettre tout à sa vraie place. Ainsi, la place de Dieu, c'est la première. C'est la louange de Dieu, de sa Toute puissance, liée à son amour et la confiance en lui, qui doivent avoir la première place dans notre prière. C'était le cas de la veuve, alors que le juge inique ne respectait pas Dieu!
    2. Ensuite, prier pour une cause juste, qui cadre avec le Plan de Dieu, donc avec l’amour et non avec des intérêts à courte vue. Jésus nous dit bien que la veuve voulait que le juge « rende justice », car sa cause était juste et non pour obtenir un passe droit ou un avantage discutable. Pouvons-nous affirmer que nos demandes au Seigneur soient toujours cent pour cent justes, sans préoccupation seulement égoïste ? Y faisons-nous une place suffisante au soulagement des souffrances de notre prochain, à commencer par les plus proches, mais aussi ceux qui souffrent au loin. Avons-nous le souci de cette masse humaine que n’a pas encore effleuré l’annonce de cette Bonne Nouvelle, objet de ce dimanche des « missions »? A voir les enjeux énormes de notre monde actuel, concernant ses valeurs et sa survie même, nous devrions parfois avoir honte de « déranger Dieu » pour des choses vraiment banales !
    3. Nous pensons que « persévérer dans la prière », c’est rabâcher sans cesse. Pas du tout ! C’est au contraire, selon les circonstances, adapter notre demande actuelle à ce que Dieu veut maintenant de « meilleur » pour nous et non à ce que nous désirons sans trop réfléchir! Adaptons notre demande d'après le discernement préalable de ce qui est vraiment bon pour nous, avant de demander ce qui est peut-être très mauvais, tels que scorpion ou serpent plutôt que pain ou œuf!
    4. Ne prenons pas Dieu pour un distributeur de billets! Il ne suffit pas de taper le code…il faut aussi quelque chose sur le compte! Il faut ici, pour une prière juste, que notre "compte" soit rempli d'une totale confiance en Dieu! Comme exemple de cette confiance en Dieu, on se souvient de cet événement qui, il y a quelques années, avait eu un retentissement mondial : le sauvetage réussi de ces mineurs chiliens piégés dans leur mine pendant 68 jours d’anxiété extrême. L’un d’eux, après sa délivrance, relatait son combat au fond de la mine. Sa déclaration est un modèle de vérité et d’humilité :« Dans la mine, au fond, il y avait Dieu et le diable ; j’ai bagarré avec, mais j’ai saisi la main de Dieu car c’était la meilleure et j’ai su que nous serions sauvés ! ». C’est cela la vraie confiance, celle qui obtient tout ce qui est bon pour nous,  une confiance totale en Dieu, qui connaît mieux que nous ce qui peut nous apporter ce BONHEUR pour lequel il nous a créés!
    5. La parabole nous montre aussi l’importance de la façon de demander. La veuve ne dit pas au juge inique qu’il est injuste, elle ne brandit pas de pancarte revendicatrice, elle reste digne, mais quand elle évoque la  « justice », il s’agit évidemment de la justice de Dieu, car elle sait à quoi s’en tenir sur ce juge.

     

    Puisse Jésus, aujourd'hui nous accorder cette grâce d'une prière jamais "découragée"!

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

  •  28ème DIMANCHE  ORDINAIRE  C 9 octobre 2022

    2R5, 14-17   Ps97  2Tm 2, 8-13  Lc17, 11-19

    LOI  D’AMOUR  ET  REGLEMENT

    ALLER  JUSQU' AU  BOUT…  DE  CE  QUI  EST  LE  PLUS  IMPORTANT

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    La Parole de Dieu de ce dimanche nous incite avec force à nous attacher à ce qui est le plus important et, une fois ce choix accompli, à aller jusqu'au bout de ce qu'il implique!

    Nous demandons l'aide du Seigneur pour nous délivrer de tout ce qui nous empêche d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour aller vers le Royaume! Mais  Jésus nous offre bien davantage que ce que nous lui demandons, en général…et trop souvent, nous nous contentons d'un respect formaliste de règlements, au lieu de vivre à plein la relation d'Amour qu'il nous offre!

     

    PINCIPAUX  POINTS :

    1. La compassion de Jésus pour ces dix malheureux lépreux se manifeste immédiatement lors de leur rencontre. Non seulement les dommages physiques de la lèpre étaient alors terribles, mais l'exclusion de ceux qui en étaient atteint ajoutait à l'horreur de leur maladie. Je me souviens, il y a de cela une soixantaine d'années, quand j'étais jeune médecin dans mon pays où sévissait encore la lèpre, de l'appréhension des personnes voyant apparaître sur leur peau un signe suspect de la maladie tant redoutée!
    2. A la supplication de ces dix hommes, Jésus répond immédiatement par une promesse de guérison, accompagnée de l'obligation de faire la démarche réglementaire de constatation, par les prêtres préposés à cela, de leur "purification/guérison".
    3. Il y a là, de la part de Jésus, un respect édifiant du règlement découlant de la Loi de Moïse. Il est nécessaire de réglementer dans toute société, sinon c'est l'anarchie, dont les  plus faibles  feront, en premier, les frais! En l'occurrence, il fallait protéger de la contagion les bien portants par un examen minutieux des soi disant guéris! Mais le règlement ne doit pas l'emporter sur la Loi qui l'a généré. Ici, la guérison profonde de ces lépreux était plus importante que le certificat de guérison et passait par l'instauration d'une relation nouvelle de chacun avec Jésus et les autres hommes, une relation d'Amour née dans la gratitude.
    4. C'est ce qu'a compris le samaritain qui, guéri physiquement, revient vers Jésus pour lui manifester son désir d'aller jusqu'au bout de cette relation d'Amour dont il a bénéficié, quitte à remettre à plus tard le fameux certificat de guérison. Ce samaritain a ajouté à sa "croyance" au pouvoir de Jésus, la confiance totale qui, l'amènant à la Foi, le sauve totalement et pas seulement dans son "physique"!
    5. C'est une leçon pour nous qui parfois, dans notre relation à Dieu et à nos frères, en Eglise, sommes trop empêtrés dans des règlements, certes utiles et nécessaires, mais dont la juste place sera toujours moins importante que la Loi d'Amour du Christ devant laquelle tout homme doit s'incliner…comme l'a fait le samaritain!

     

    Michel  ANDRE, diacre     jeannemichel.andre@gmail.com

     

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