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  • PREMIER  DIMANCHE  AVENT  C  (2 dec 2018)

    Lc 21, 25-36- Jr 33, 14-16-Psaume 24 -1Th 3, 12  4, 2

     CHOISIR  NOTRE  RÉACTION  AUX  ÉVÉNEMENTS

     

     

    Pour ce premier dimanche de l'Avent, Jésus nous offre le choix entre deux possibilités par rapport au destin ultime de l'humanité, donc au destin de chacun d'entre nous! Le contraste est saisissant entre la façon dont, selon leur  choix, sera accueilli, par les uns et par les autres un même événement, celui du retour du Christ dans la Gloire à la fin du monde. Deux options!

    Tableau de panique effroyable d'un côté, tableau de délivrance, d'exultation, de l'autre. A nous de choisir !

    1. Les nations seront affolées… les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant…!

    Voila le lot de ceux qui ont refusé l'Amour et cherché  bien ailleurs leur Bonheur et rejeté la Bonne Nouvelle!

    1. Quand ces événements commenceront, redressez vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. Voila comment réagiront ceux qui ont choisi l'Amour et suivi le Christ!

    Au fond, ce destin si contrasté, n'est que la résultante logique du sens que les uns et les autres ont donné à leur vie. On en saisit mieux la logique en vivant l’actualité de notre société, en cette fin 2018.  comment un évènement donné peut porter soit à la sidération, la peur et la panique, ou, au contraire être, à travers l'épreuve douloureuse, l'occasion d'un sursaut régénérateur pour une société en péril!

    Nous sommes dans le début du temps d'attente de la venue de Jésus à Noël, certes, mais toujours et plus que jamais dans l'attente de son retour en Gloire et de notre délivrance définitive. La Parole qui nous est offerte en ce jour est donc, avant tout, Parole d'espérancemais aussi d'encouragement à persévérer dans les bonnes dispositions que décrit Paul et dans …la veille continue que Jésus nous demande!

    Quand on parle de veille, il ne s'agit pas seulement de regarder en face l'ennemi qui se présente au pied du rempart, mais aussi de repérer celui qui s'avance masqué, camouflé, voir sous l'apparence d'un allié, ou même qui est déjà bien installé en nous.

    D'où l'effort demandé par Jésus à chacun de nous de repérer et combattre nos propres faiblesses, d'être vrai, sans hypocrisie du genre "chéri(e) je t'aime"! (en paroles mais pas en actes!), sans aucune de ces négligences qui détruisent l'Amour. D'où la nécessité de donner au Seigneur sa place dans notre vie, y compris dans la détermination de ce qui est le Bien et de ce qui est le Mal…etc!

    Profitons de tous les Dons de Dieu que Jésus nous offre par le truchement de son Eglise, dont les sacrements, la vie fraternelle, la prière d'oraison, la Parole de Dieu…! Et relevons la tête, car "ces événements "ont commencé!

     

  • DERNIER  DIMANCHE  ANNÉE  B  CHRIST- ROI (25 Novembre 2018)

     

    Dn 7, 13-14  Ps 92  Ap 1, 5-8  Jn 18, 33b-37

                      Cette Royauté du Christ  est le « sommet » de la Révélation

     

    Fil conducteur :

    Cette fête de la Royauté du Christ est tout à la fois le couronnement de l’année liturgique et le sommet de la Révélation. Le dialogue entre Jésus et Pilate, rapporté par l’évangile de cette fête, atteint le sommet de toute la REVELATION, à savoir que DIEU est AMOUR. Tout le reste en découle : la liberté de l'homme, sa destinée fantastique de participation au BONHEUR même de Dieu, l'incarnation, la rédemption…. Mais aussi, nous est montrée la place centrale de la VERITE dans cette Révélation. Cette Vérité, elle est incarnée totalement par le Christ ! Mais en retour, elle exige de notre part, envers elle, une adhésion sans faille, condition impérative à remplir pour l’obtention du Bonheur du Royaume !

     

    Principaux points :

    1. Cette fête du Christ Roi arrive en fin d’année liturgique, comme le couronnement de la vie publique de Jésus et de ses enseignements.

    Paradoxalement, ce n'est pas au moment où la foule de Jérusalem voulait le proclamer roi, que Jésus lance, devant Pilate incrédule : « Tu l’as dit, je suis roi ! » C'est, au contraire, dans ce moment de faiblesse extrême ou il est livré, qu'il déclare sa royauté. En quelques phrases, Jésus révèle la Vérité entière au monde,  sur Lui-même, sur Dieu, sur l'homme et sa destinée!

    1. La royauté s’exprime concrètement de bien des façons : absolue, parlementaire, héréditaire, élective etc…Mais la royauté du Christ, quelle est-t-elle ? Jésus nous l’explique dans son dialogue avec Pilate : « …je suis né, je suis venu en ce monde pour rendre témoignage à la Vérité… ». En sa personne, en sa mission, il est le témoin irréfutable, la preuve vivante de cette Vérité admirable que Dieu est AMOUR! En lui, Amour et Vérité se rencontrent (Ps 85, 11 ). Sa royauté, c’est la victoire finale de l’Amour, sur Satan, roi du mensonge et ses comparses, qui se démènent dans le monde dans un combat acharné, mais désespéré pour eux !
    2. Dans ce combat, auquel nous participons en suivant Jésus, il nous faut opter fermement pour l’Amour en étant, nous aussi témoins de la Vérité ? Or, trop souvent nous réclamons la « vérité », à cor et à cri ! On veut que « la lumière soit faite » ! Mais cette vérité là  s’accompagne-t-elle, en nous, de l’amour ? Sans l’amour, n’est-t-elle pas que lucidité froide qui assène aux autres des soi-disant vérités et des paroles assassines. De même, sans vérité, il n’y a pas d’amour vrai, c’est impossible ! Pour autant il ne faut pas « tout dire » et respecter toujours la charité.
    3. La Vérité a des exigences incontournables, dont celle de ne pas faire semblant :
    • De donner. Par exemple « donner ma vie », alors que j’en reste le maître !
    • De dire qu’on aime, alors que l’on garde sa chère et totale indépendance !
    • De prétendre être dans la transparence, alors qu’on camoufle nos fautes derrière des mensonges …dont ceux par « omission » ! Au contraire, il faut faire en sorte que notre portable puisse être « examiné » par le conjoint et qu’en fin de compte, ce conjoint n’aie même plus envie de l’explorer !
    • D’être un "sauveteur" et ainsi d’incommoder tout le monde par les conseils, les remontrances, les ordres à tort et à travers.
    • D’être l’éternelle « victime » des autres, des événements et de Dieu, toujours en train de se plaindre où de réclamer, rendant la vie impossible aux autres.
    1. Je dois, au contraire, faire la vérité :
    • Sur moi, en reconnaissant que je suis à la fois « merveille de Dieu » et rempli de faiblesses !
    • La vérité sur les autres, en voyant leurs défauts réels, certes, mais aussi tous leurs bons côtés, leurs capacités à bien faire. Je dois alors regarder les autres comme Dieu les regarde, eux qui sont enfants de Dieu comme moi!
    • La vérité sur Dieu, source de l'Amour et de mon Bonheur, que je dois reconnaître comme mon créateur, et non comme un « distributeur de billets » dont il suffirait de détenir le code (« chrétien pratiquant »), pour satisfaire tous mes désirs !

    6). Une fois décidé à être en Vérité, conformément au Christ, je dois, nous dit Saint Jacques, passer par où il est passé….c'est à dire accepter de vivre une part de la souffrance du Christ lui-même, en participant, par amour, au salut du monde. Je dois accepter de porter, comme dit Saint Paul, ce qui "manque" encore aux souffrances du Christ pour la victoire définitive de l'Amour. Le Christ, notre roi, nous donne, par là, l'accès au Bonheur définitif dans son Royaume !

    Michel  ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com