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  • DIMANCHE  DE  LA  SOLENNITÉ DU SAINT  SACREMENT  DU CORPS  ET SANG  DU  CHRIST

     

     

    (3 Juin 2018) M c 14, 12-26, avec He 9,11-15 et Ex 24,3-8

    Institution de l’eucharistie

    Fil conducteur :

    L'eucharistie, qui est mémorial de la partie "offrande" du sacrifice salvateur du Christ, nous permet de participer à cette offrande à son Père, par l'offrande de notre propre personne. C'est cette libre participation à l'offrande du Christ, qui nous permet ensuite de recevoir en nous Celui-ci, afin qu'il y demeure!

     

    Principaux points :

    1. Cette institution de l’eucharistie a eu lieu à la suite d’une alliance entre Dieu et l’humanité, comme le rappellent les deux lectures. Dans cette alliance, chaque « partie » s’engage librement, à tel point que ce n’est plus le sang des animaux qui va sceller cette alliance et réaliser son but (sauver l’humanité, la remettre sur la voie de l’Amour et du Bonheur), C’est le sang même du Verbe incarné, vrai Dieu et vrai homme qui est en cause !
    2. Lors de la dernière Cène, ce jeudi saint, Jésus va montrer à ses apôtres à quoi Dieu s’engage et comment l’humanité, que représentent alors les apôtres, doit, elle aussi, s’engager.

              Il réalise devant eux la première partie du sacrifice salvateur, qui,      comme dans tout sacrifice, est l’offrande de ce qui va être sacrifié (cf versets 22-24), Ce sont son corps et son sang, bref, la partie matérielle mais en même temps « divine » de sa personne, puisque les deux « natures » de Jésus, humaine et divine, sont indissociables. L’accomplissement du sacrifice ce sera le lendemain à la croix (« tout est accompli ! » Jn 19, 30) "une fois pour toutes"!

     

    1. L’engagement demandé à toute l’humanité, ce jour là par le biais des apôtres, c’est notre libre participation au sacrifice salvateur du Christ : offrande de sa propre vie, par chaque participant, lors de l’eucharistie. Concrètement, chacun des participants à l’eucharistie participe en répondant « Amen/d’accord » aux paroles de l’offrande que Jésus fait de lui-même à son Père. Ceci lorsque le prêtre déclare « par lui, avec lui et en lui, à toi, Père Tout Puissant, dans l’unité du Saint Esprit, tout honneur et toute gloire… ».
    2. Cette participation à l’humilité suprême du Christ venait d'être demandée ce soir là aux apôtres, par le lavement des pieds : « ce que j’ai fait pour vous, faites le vous aussi… » (Jn 13, 12-17). Il nous faut passer par cette humilité là! Jésus a d'ailleurs bien prévenu Pierre, qui refusait de se laisser faire, que, sans cela, il ne pourrait avoir part à l'offrande que lui, Jésus, allait faire. C’est seulement si nous avons acquiescé à cette participation à l'offrande du Christ à son Père, en nous offrant nous-mêmes, que nous pouvons, ensuite, participer à son corps et son sang par la communion.
    3. C’est afin que tous les hommes de toutes les générations à venir puissent ainsi participer à l'offrande sacrificielle du Christ, pour la pérennité de l’ALLIANCE, que Jésus a institué ce mémorial de l’eucharistie. C’est pour cela aussi que sa présence y est réelle, afin d’assumer à chaque fois son plein rôle dans ce « contrat d’ALLIANCE ». Comme chacun sait, en effet, un contrat ne se signe pas par téléphone mais en présence physique des intéressés ! Comme il est grand, ce mystère de la Foi ! Enfin, il est bon de rappeler que la réception du corps et du sang du Christ, dans les conditions d’accueil ci-dessus, fait qu’il demeure en nous, pour notre progression et non pour un simple « bonjour » sur le pas de la porte de notre cœur !

    Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

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  • SAINTE  TRINITÉ  27  MAI 2018  Avec Fête des mères

     

    Mt 28, 16-20 avec Rm 8, 14-17 et Dt 4, 32-34 . 39-40

    La Trinité divine, origine et promesse du BONHEUR  de l’humanité !

     

    Fil conducteur :

    Le mystère de Dieu /Trinité nous fait accéder à la source même de l'Amour, qui est Dieu lui-même. Incompréhensible, par définition, ce mystère nous explique, par contre, parfaitement, l'offre de BONHEUR que Dieu fait à toute l’humanité, par le partage de sa propre Vie Trinitaire d'Amour entre Père, Fils, Esprit!

     

    Principaux points :A Noël, nous fêtons le mystère de l’incarnation : Dieu fait homme en la personne de Jésus. Au temps pascal, c’est le mystère de la rédemption. A la Trinité, c’est le mystère de qui est Dieu lui-même, celui de l’Amour, de la Source de tout amour et du BONHEUR  incommensurable  offert à toute l’humanité.Certains récusent de principe tout mystère et n’admettent que ce que la raison raisonnante leur permet de comprendre et les sciences expliquer. Savent-t-ils qu’ils ne pourront jamais tout connaître, étant placés, comme nous tous entre deux infinis, l’infiniment grand et l’infiniment petit, que nous ne pouvons maîtriser par définition, et qu’ainsi ils « passeront à côté » de l’essentiel : le Bonheur  qui ne peut se trouver en dehors de l’AMOUR !

    Le rôle des sciences est capital, certes, pour nous montrer le « comment » des choses. Mais, pour que nous accédions au « pour quoi » des choses, il faut que Dieu vienne à notre rencontre et nous aide en jetant un pont entre lui, qui connaît tout et nous (avec nos limites). Ce pont, c’est le "mystère"  et, en premier, celui de la Trinité divine ! Il nous faut accueillir le mystère, communiqué par Dieu à l’homme dans la Révélation, et ainsi grandir en connaissance et accepter l’offre du BONHEUR que Dieu a préparé pour nous. Le mystère de la Trinité, c’est celui de l’Amour. Trois Personnes en un seul Dieu, cela explique que Dieu n’est pas seulement Toute Puissance , isolée dans son Ciel, mais que ce Dieu est capacité d’Amour, éternelle, infinie, entre ces Trois Personnes. Dieu nous crée par Amour et pour l’Amour dont il est la Source. Ainsi nous comprenons comment nous sommes vraiment images de Dieu (Gn 1, 27), avec, chacun, une soif illimitée d’être aimé et d’aimer   que nous percevons en nous ! Nous réalisons aussi, parce que l’Esprit de Dieu le révèle à notre esprit (Rm 8, 14-17), que nous sommes vraiment fils de Dieu, issus de l’Amour et destinés au Bonheur par l’Amour. Cette Bonne Nouvelle sensationnelle, Jésus nous demande de la transmettre à tous nos frères aujourd’hui ! Cette filiation d’Amour, nous en avons une approche avec l’Amour filial que nous pouvons vivre vis-à-vis de nos parents et particulièrement notre mère ? que nous fêtons ce dimanche. Le rôle principal de la mère, c’est d’introduire l’enfant à l’Amour, en même temps qu’à la vie et de l’amener à connaître la Source de cet Amour, la Trinité divine. C’est pourquoi il ne doit pas y avoir concurrence entre l’Amour maternel et l’Amour de Dieu, mais heureuse synthèse : quand j’aime ma mère et quand elle m’aime, c’est Dieu, par là même que nous aimons l’un et l’autre. C’est la même synthèse qu’entre mari et femme et c’est la voie du Bonheur !

    Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com