Jn 15, 1-18, avec Ac 9, 26-31 et 1 Jn 3, 18-24
Comment faire du BONHEUR, le fruit béni de notre vie ?
Fil conducteur : Avec cette magnifique parabole, Jésus nous révèle le Plan de Dieu, la place essentielle qu’il y tient et celle, magnifique, qui nous est réservée si comme les sarments de la vigne, nous sommes étroitement attachés à Jésus !
Ce Plan de Dieu, c’est la réalisation du Bonheur sans fin, en plénitude, pour tous les hommes et que pas un ne se perde, parmi toute cette multitude de sarments de la vigne de Dieu. L’image de la vigne était déjà connue des disciples à travers le psaume 79 où l’on voit comment l’implantation de la « vigne de Dieu » a été contrecarrée par les attaques de l’Ennemi et la méfiance des hommes vis-à-vis du Vigneron. Car, trompés par Satan, certains hommes prétendent savoir mieux que Dieu/Vigneron quel est le chemin du Bonheur et refusent de s’attacher à Jésus, le vrai et seul cep de la vigne par lequel l’AMOUR, depuis sa Source , parvient jusqu’aux sarments.
PRINCIPAUX POINTS :
- Jésus nous conjure de faire confiance à son Père, vrai Vigneron de l’immense vigne humaine, pour réaliser ce qui amènera les hommes, sarments de cette vigne, à produire les fruits de BONHEUR tels que prévus par son Plan. Le Vigneron est qualifié pour soigner efficacement cette vigne dont il aime tous les sarments. Autrement dit, Dieu connaît ce qui est le meilleur pour nous, même s'il lui faut aussi nous "tailler" !
- N’est-ce pas le vigneron et non le sarment qui connaît quand et comment tailler la vigne, l’empêcher de trop monter, courber le sarment en forçant un peu mais pas trop ? Quand Jésus nous dit que son Père est le vigneron, cela veut dire que c’est Lui et pas nous, qui a décidé de l’endroit approprié pour planter cette vigne où nous sommes fixés. Le vigneron connaît son affaire et ne plante une espèce de vigne donnée que dans l’endroit convenable, le meilleur pour elle. Alors pourquoi réclamons nous trop souvent d’autres conditions de vie, concernant lieu, conjoint, enfants, métier, environnement etc… que nous trouvons inadaptés à notre personne. Pourquoi allons-nous parfois jusqu’à dire :« Ah, si seulement j’étais dans d’autres conditions, avec un conjoint sans tous ces défauts, des enfants sans problème, une meilleure santé etc… Ce serait tellement mieux : je ne comprends pas comment le Bon Dieu ne s’en rend pas compte ! ».
- Nous restons braqués sur un question de logique (la nôtre !), alors qu’il s’agit d’une question de confiance envers Celui qui nous a créés pour le Bonheur par l’Amour ! Or notre confiance doit s'enraciner dans une intimité réelle avec Jésus. Pour réaliser une telle intimité, il nous faut avoir donné résolument à notre vie le sens JUSTE et BON. Il nous faut courageusement regarder si notre vie, jusqu’ici, va dans le Bon Sens ? Qui d’entre nous ne s’est trompé de chemin en voiture et cela même depuis l’usage du GPS ? Quand tel est le cas, il nous faut changer de sens.
- Encore faut-il s’apercevoir à temps qu’on s’est trompé, avant que vienne le blocage ! Seuls entreront dans l’Amour et y progresseront vers le BONHEUR TOTAL ceux qui auront fait confiance au Père/Vigneron concernant les soins pour sa vigne et qui, bien sur, seront restés fixés sur le cep qu’est Jésus lui-même. Un sarment détaché du cep sèche et meurt ! Dès lors, soyons vigilants! Au lieu de chercher systématiquement à mener les choses à notre façon, pour faire aboutir à tout prix notre plan personnel. Faisons confiance au Plan de Dieu, dont la finalité est notre Bonheur. Et surtout, restons attachés, par l’Amour à Jésus/cep ! Nous obtiendrons alors, nous dit Jean dans sa lettre (1Jn 3, 22) tout ce que nous lui demanderons, parce que nous aurons gardé son commandement d’aimer !
Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com
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