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  • QUATRIÈME  DIMANCHE  AVENT  C 23 Décembre 2018

     

     

    Mi 5,1-4a  Ps 79  He 10, 5-10   Lc 1, 39-45

     

    PRENONS  NOTRE  PLACE DANS  L'ŒUVRE CONTINUE  DU  SALUT

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    Dans le Plan de Dieu, tout se tient! Au commencement, la volonté de Dieu de nous créer pour nous faire partager la Vie de Bonheur par l'Amour, en plénitude, de la Trinité divine. Ensuite, cette liberté, accordée à l'humanité pour choisir l’Amour et grandir en celui-ci jusqu’à être capable d’un « Amour agape », afin d’entrer dans le Royaume de la plénitude de l’AMOUR et du BONHEUR ! Après la cassure du refus de l’humanité d’entrer dans ce Plan de Dieu,  la chute qui en est résultée. Puis le rétablissement de l'Alliance par le Salut, grâce à l'incarnation du Christ et la rédemption réalisée par lui.

    La persévérance de Dieu dans la réalisation de ce Plan merveilleux de Salut nous met dans la confiance en son accomplissement total! Non seulement nous pouvons alors célébrer dans la joie, à Noël, la venue parmi nous du Verbe, Fils du Père, mais nous pouvons attendre avec sérénité son retour et le monde nouveau qu'il inaugurera, même quand les puissances du Mal se déchaînent dans le but de nous en faire douter!

     

    Principaux points :

    1. Ce récit de Luc de la "Visitation", est un maillon de cette merveilleuse histoire du salut. Voici que se réalise la promesse du Messie-Sauveur pour celles et ceux « qui ont cru à l'accomplissement des paroles qui leur furent dites de la part du Seigneur". Dans le récit, il s'agit de Marie et d'Elisabeth. Mais, dans notre concret actuel, il s'agit bien de nous!
    2. Nous contemplons la réalisation des promesses faites dans le Premier Testament. Puis nous admirons la réelle mise en place progressive de tous les éléments nécessaires au Salut : l'incarnation, l'annonce de la Bonne Nouvelle par Jésus dans sa vie publique, la passion, la mort, la résurrection et l'ascension du Christ. Tous ces éléments du Salut se succèdent, dont,  en ce dimanche, la Visitation et bientôt, Noël. Tout cela, quelles que soient les circonstances extérieures.
    3. C'est pourquoi nous sommes dans la confiance vis-à-vis de la réalité du Salut, dés à présent, dans notre vie, mais aussi pour le futur, dans le Royaume.
    4. Les attaques du Mal, dés lors, ne nous anéantirons pas en nous plongeant dans cette méfiance envers Dieu qui causa la chute de l'humanité. Nous pourrons alors vivre véritablement, concrètement, dans le déroulement de notre propre vie, ces événements constitutifs du Salut!
    5. En particulier, aujourd'hui nous est faite, avec l'évangile de ce dimanche, l'invitation à vivre notre Visitation personnelle, si nous réalisons que Jésus vient aussi chez chacun de nous et frappe à notre porte (Ap 3, 20). Il vient avec Marie, comme lors de la visitation à Elisabeth, désireux d’entrer dans notre intimité. Si nous lui ouvrons notre cœur, il entrera chez nous, prendra la cène avec nous et nous avec lui, comme l’affirme ce passage de l’Apocalypse. Certainement que, si nous nous préparons à accueillir vraiment Marie et Jésus dans l'amour, comme le fit Elisabeth, nous allons tressaillir, comme le fit Jean! En effet, nous aurons la certitude que c'est vraiment l'Amour qui nous visite, puisque l'Esprit affirme à notre esprit que nous sommes fils et filles de notre "Abba" (Rm 8, 15-17).
    6. N'hésitons donc pas à entrer, en personne, en ce quatrième dimanche de l'avent, dans cette « visitation » qu’il nous est offert de vivre vraiment, comme un des événements merveilleux du Salut.

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

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  • TROISIÈME  DIMANCHE  AVENT  C (16/ 12/18)

     

     So3, 14-18a  cant  Is 12  Ph 4, 4-7  Lc 3,10-18

                     

     Et nous, que devons-nous faire?

     

    FIL  CONDUCTEUR : Comme au temps de Jean Baptiste, nous sommes dans une période d’attente !

    Certes, nous attendons le Noël 2018, rappel de la venue de Jésus parmi nous. Mais, dans la perspective du retour du Christ aux derniers jours, nous attendons un changement dans notre société, changement qui soit capable de nous sortir de la course à la consommation dans un individualisme effréné enfantant la violence. Mais pour cela, que devons nous faire ? C’est la question que posaient déjà les juifs de bonne volonté qui avaient compris que critiquer le pouvoir en place, romain ou pas, même avec de bonnes raisons, peut être légitime, mais doit être accompagné d’une conversion de soi-même ! Nous, chrétiens, devons nous poser la même question qu’avec Jean Baptiste : « que devons nous faire » pour nous convertir et changer le monde qui, lui, prétend se changer tout seul et sans Dieu !

     

    PRINCIPAUX  POINTS

    1. Certains juifs de bonne volonté comprennent donc le message de Jean et réalisent que, pour obtenir des autres la « justice », il faut être juste soi-même ! Il faut opérer les changements nécessaires dans sa propre vie avant de prétendre faire changer les autre. Ainsi seulement peut-on être conforme au Plan de Dieu.
    2. Les autres auditeurs de Jean le Baptiste ont entendu, eux aussi ! Mais ils sont peu soucieux de conversion, préoccupés de garder et renforcer leur pouvoir déjà acquis ou impatients de prendre le pouvoir qu’ils guettent dans la main des autres. C’était, à l’époque de Jésus, le cas de la plupart des notables, dont les dirigeants religieux d'alors.
    3. Actuellement, c’est pareil. Notre société, dans sa grande majorité, déclare ne pas avoir besoin de Dieu ni de la morale et surtout pas de celle de la religion. Elle fait semblant de s’intéresser au Bien de tous, mais s’en moque en réalité !
    4. En tant que chrétiens, nous devons, nous aussi, comme au temps de Jean, demander : "Que devons-nous faire? que devons- nous modifier dans notre propre comportement, pour que changent notre société et ce monde de violence? C’est  la première étape …elle est impérative et doit, pour que nous soyons crédibles, précéder la seconde qui est d'interpeller notre société!
    5. Mais la comparaison entre l'époque de Jean Baptiste et la nôtre montre une différence de taille. Au temps de Jean Baptiste, le peuple juif, dans sa majorité et contrairement à ses dirigeants, reconnaissait sa dépendance envers Dieu! Actuellement, hélas, il n’en n’est plus de même. Autour de nous il y a plutôt une "absence de besoin de Dieu", une sorte d'indifférence, voir de haine!
    6. L'éloignement vis-à-vis de Dieu, la défection par rapport à l’Eglise, ont favorisé une contamination de notre société par la"violence", masquée par de bonnes intentions apparentes : "tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil"! Cette violence est induite par un individualisme forcené, par une négation des droits des plus faibles, y compris du droit de vivre…et finalement, par une négation de l’autorité…de Dieu ! Dés lors, quand un groupe de violents avérés fait irruption de façon barbare au milieu de l'assoupissement quasi général, on ne sait plus vers qui se tourner : pas question de demander à Dieu : "que devons-nous faire?" puisqu’on l’a « éliminé »!
    7. La vraie solution, c'est une conversion au Plan de Dieu qui est "le Bonheur par l'Amour" et donc la recherche de ce que nous devons tous faire pour cela! C’est ce que nous, chrétiens, avons à proclamer autour de nous!

     

    Michel  ANDRE jeannemichel.andre@gmail.com

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