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  • SOLENNITÉ  DU  CORPS  ET  DU  SANG  DU  CHRIST - Dimanche 14 Juin 2020

    Dt 8, 2-3. 14b- 16a  Ps 147  1 Co 10, 16-17  Jn 6, 51-58

    Réalité et conséquences de la présence réelle du Christ

     

     

    FIL CONDUCTEUR : Cette réalité défie les lois de la matière, mais elle entre parfaitement dans le Plan de Celui qui est Créateur de cette matière comme de tout ce qui existe. Il s’agit de la vérité de la pleine personne du Christ sous les apparences du pain et du vin, réalisée au cours de l’eucharistie.

    Cette « présence réelle » ne peut être reconnue que par la Foi et relève d’un mystère qui dépasse notre entendement ! Il y a là un triple but poursuivi par Dieu : - La réalisation du Salut de l’humanité par le sacrifice du Christ !

               -La concrétisation de ce Salut pour chaque homme, appelé à devenir un « homme nouveau » puisque le Christ demeure réellement en lui et lui dans le Christ.

               -Enfin, appeler chacun de nous à participer pleinement à l’eucharistie en offrant sa propre vie avec celle que son Sauveur offre lui-même à son Père au cours de ce sacrement !

    Ce triple but cadre bien avec le projet de Bonheur de Dieu pour toute l’humanité !

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Pour faire un mémorial de l’offrande de sa vie lors de la dernière Cène et cela jusqu’à la fin des temps il fallait au Seigneur Jésus être réellement présent sous une apparence permettant d’être en plusieurs lieux et en plusieurs temps avec ses fidèles de toutes les générations humaines.
    2. C’était et cela reste, pour chaque fidèle, la possibilité de s’offrir lui-même et d’accueillir Jésus réellement par la communion. Cet accueil n’est pas de quelques instant seulement, car le Seigneur Jésus a bien précisé : « Celui qui mange ma chaire et boit mon sang, je demeure en lui et lui en moi » (Jn 6, 56)…alors même que la « présence réelle » ne dure qu’autant que persistent les apparences du pain et du vin.
    3. Il y a en effet dans la présence du Christ en nous un puissant pouvoir de transformation, comme celui évoqué en l’Apocalypse (chap 3 verset 20), promettant une « installation » du Sauveur en celui qui lui ouvre quand il  frappe à la porte.
    4. C’est pourquoi il nous faut « veiller » dans cette attente de serviteur vis-à-vis du Maître. De même, il est une condition indispensable pour participer pleinement à l’eucharistie ! C’est celle demandée par Jésus à ses disciples avant la dernière Cène du Jeudi saint : l’acceptation de se laisser laver les pieds et la nécessité de nous laver les pieds les uns les autres, dans une réelle humilité. Cette attitude, elle doit s’exprimer lors de notre prière « pénitentielle » au début de chaque eucharistie.
    5. Faute de cela, nous pourrions tomber dans une vision « magique » et restrictive de l’eucharistie, sans comprendre le pourquoi de cette merveilleuse présence réelle du corps et du sang du Christ avec toutes ses conséquences ! Comme on le constate, il y a là- dedans la « part de Dieu » et « la part des hommes », fruit de la Nouvelle et éternelle Alliance dans le sang du Christ !

     

    NB Si l’on célèbre la « Fête des pères », déplacée comme celle des mères ...on peut souligner que cette Alliance nouvelle entre Dieu et les hommes  évoque celle entre la Paternité de Dieu et la paternité des hommes, convergeant vers un même but :le BONHEUR par l’AMOUR !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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