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  • Dimanche octave Noël  B Sainte Famille 27 décembre 2020

    Gn 15, 1-6; 21, 1-3  Ps 104  He 11, 8-19  Lc 2, 22-40

          

    FÊTE DE  LA  SAINTE  FAMILLE

    Lc 2, 22-40  Gn 15, 1- 6 et 21, 1-3 Ps 104 He 11, 8…19

     

                     FIL  CONDUCTEUR:

    En quoi et comment la Sainte famille de Nazareth est-elle pour nous un exemple à imiter?

    Une famille est constituée par un père, une mère, un ou des enfants. Mais quel est le but de cette famille?

    Dans le Plan de Dieu, le couple homme / femme, fondateur de  la famille, assure, à travers sa sexualité différenciée, non seulement la procréation, mais aussi l'éducation et la croissance en amour des différents membres de la famille. C'est là le rôle de toute famille qui a donc, par sa vocation à l'amour une vocation à la sainteté. Mais, en plus, chaque famille a une vocation particulière selon ce que Dieu attend d'elle spécifiquement. Ainsi, la famille" de Jésus, Marie et Joseph, avait la vocation très particulière de donner à l'humanité son Sauveur !

     

    Principaux points :

    1. Pour répondre à ce que Dieu attend d'elles, les familles disposent de moyens "naturels". Ainsi, la sexualité offre, entre autres de par la différenciation sexuelle elle-même, une incitation à grandir en amour. Encore faut-il que ce "moyen", par lui-même ambigu, soit utilisé dans le cadre de l'amour et non à l'encontre de ce dernier, sinon, l'incitation à l'Amour devient un empêchement à celui-ci !
    2. Mais Dieu a aussi prévu des moyens "surnaturels" pour la réalisation de la vocation familiale. Il propose au couple de s'engager, dans le cadre du mariage, à s'aimer véritablement et de plus en plus, dans la durée: c'est la base du sacrement de mariage! Du fait de cet engagement contracté librement et en connaissance de cause, le couple, et donc la famille, entrent alors, comme Abraham, "en alliance" avec Dieu. Et donc la famille reçoit, comme Abraham, la promesse de réalisation du plan d'amour de Dieu sur elle. Ainsi, c'est une aide permanente que constitue, pour le couple, fondateur de la famille, l'engagement pris, dans le sacrement de mariage,  à s'aimer véritablement, dans la durée et à travers les aléas de l'existence et les épreuves de toutes sortes.
    3.  La certitude, dans la Foi, de la fidélité de Dieu à sa promesse de secours, aide la famille à réaliser, dans l'Amour, ce qu'il faut bien appeler le miracle de la fidélité. Le couple vit alors, dans la Foi, comme Abraham, la traversée de ses épreuves et en récolte des fruits de Bonheur!
    4.  Mais alors, comment se fait-t-il que beaucoup de couples refusent de s'engager mutuellement à grandir en Amour dans le mariage?
    5. Pour certains, il y a là une revendication de "liberté", laquelle serait bridée par le fait même de l'engagement. En fait, s'il est exact que sans liberté véritable il n'y a pas d'Amour, il est évident que c'est l'Amour lui-même qui nous fait consentir souvent à certaines restrictions concernant nos désirs et que ce consentement fait grandir en nous l'Amour.
    6.  Il faut aussi préciser que liberté n'est pas licence de faire n'importe quoi, dont celle de porter atteinte à l'Amour. De plus, refuser l'engagement du sacrement de mariage revient à se priver de cette aide promise par Dieu. Le couple croit naïvement qu'il est assez fort tout seul, pour s'en passer et compte sur la seule intensité de son "amour humain" qu'il croit inépuisable et dont il pense être lui-même la source et le propriétaire!
    7.  Ou alors, le refus de s'engager envers l'autre procède d'une vision de l'amour comme étant une relation qui doit être spontanée pour être valable. Autrement dit, on estime que, si des efforts sont nécessaires dans l'amour, ce n'est plus de l'Amour, c'est une obligation! Une telle opinion a pour conséquence ce que l'on entend souvent dans certains couples : "je n'ai plus envie de t'aimer…mieux vaut donc nous séparer!
    8.  En ce qui concerne la vocation spécifique de chaque famille, elle lui est, bien entendu, particulière. Ainsi, je n'ai pas à suivre en tout l'exemple de la Sainte Famille de Nazareth. Elle doit être pour moi, mon couple, ma famille, un modèle à imiter sur certains points : le respect mutuel, le respect de Dieu,  l'obéissance, la tolérance, le travail, l'amour etc…mais pas sur d'autres points (tel que l'intimité conjugale où j'ai des obligations différentes de celles qu'on prête à Saint- Joseph!). Ma famille a des obligations comme des moyens qui ne sont pas ceux qu'avait la Sainte Famille. Celle-ci n’avait ni internet ni télévision, dont les avantages et les inconvénients sont à discerner. Je ne dois donc pas prétendre imiter en tout la Sainte Famille et faire la bête en voulant faire l'ange, comme disait Pascal. Par contre, j'ai certainement besoin de l'intercession de la Sainte Famille pour conduire ma propre famille vers le Royaume!

                 

     Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com        

     

     

     

     

                

  • Noël ! vendredi 25 décembre

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    Messe de la nuit

    Première lecture

    Is 9, 1-6

    Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane. Et les bottes qui frappaient le sol, et les manteaux couverts de sang, les voilà tous brûlés : le feu les a dévorés. Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. » Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !

     

    Psaume

    Ps 95 1-2a, 2b-3, 11-12a, 12b-13a, 13bc

    R/ Aujourd’hui, un Sauveur nous est né :

    c’est le Christ, le Seigneur.

    Chantez au Seigneur un chant nouveau,

    chantez au Seigneur, terre entière,

    chantez au Seigneur et bénissez son nom !

    De jour en jour, proclamez son salut,

    racontez à tous les peuples sa gloire,

    à toutes les nations ses merveilles !

     

    Joie au ciel ! Exulte la terre !

    Les masses de la mer mugissent,

    la campagne tout entière est en fête.

    Les arbres des forêts dansent de joie

    devant la face du Seigneur, car il vient,

    car il vient pour juger la terre.

    Il jugera le monde avec justice,

    et les peuples selon sa vérité !

     

    Deuxième lecture

    Tt 2, 11-14

     

    Bien-aimé, la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ. Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.

    Évangile selon Saint Luc

    Lc 2, 1-14

    En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

      

    Méditation

    C’est la nuit, mais la Lumière du monde vient par sa naissance illuminer la terre. Comment reconnaître dans ce nouveau-né couché dans la mangeoire, parce qu’« il n’y avait pas de place pour eux à l’auberge », le Dieu éternel, le Sauveur de l’humanité ? Adorons avec Marie et Joseph, notre Dieu qui se révèle. Réjouissons-nous avec les anges car le désir qu'a Dieu de sauver tous les hommes est en train de se réaliser. Contemplons-le avec les bergers accourus les premiers à l’annonce de cette « grande joie », la naissance du sauveur. N'hésitons pas à faire appel à notre imagination, comme le conseille saint Ignace de Loyola, pour entrer dans cette scène d'évangile, lui devenir contemporain. Il est là tout petit, frêle, incapable de rien, mais son cœur est plein d’amour, plus qu’aucun autre sur terre. Il est déjà pleinement Verbe de Dieu, celui qui nous révèle le Père. Réjouissons-nous de ce grand amour qui nous est manifesté, puis le cœur brûlant, allons annoncer aux hommes cet Evangile, cette nouvelle merveilleuse : un Sauveur nous est né ! Il s’est fait l’un de nous pour nous unir à sa vie ! Acceptons de le laisser naître en nous pour, par la suite, le suivre sur le chemin de divinisation qu'il nous ouvre. 
    Claire de l’Eprevier, consacrée de la communauté de l’Emmanuel

     

  • IDEES  POUR  HOMELIE 4ème Dim  Avent B 20Décembre 2020

    2S 7. 1…16  Ps 88  Rm 16, 25-27  Lc 1, 26-38                  

    Incarnation et Salut

                                                   

    FIL  CONDUCTEUR :

     L'Annonciation de l'incarnation du Christ est comme une charnière, dans l'histoire de l'humanité. Après l'attente du Salut voici sa réalisation par cette venue parmi nous du Christ Jésus, que nous allons célébrer à Noël. Mais cet événement du Salut n'a pu  s'insérer dans  le Projet de Bonheur de Dieu pour l'humanité que par une rencontre, entre la confiance de Dieu …et la confiance de l'homme. Et cette rencontre a eu son moment le plus fort lors de cette Annonciation où Marie, par son "oui" de confiance totale rachète la méfiance envers Dieu de nos premiers parents abusés par Satan. La confiance de Dieu, qui offre son Fils à l'humanité pour la ramener sur le chemin du Bonheur, est alors rejointe, lors de l'annonciation, par la confiance de l'homme quand  Marie, qui représente l'humanité, s'offre dans une confiance totale à l'Amour salvateur de Dieu. La volonté salvatrice de Dieu, qui est de toujours, et l'obéissance enfin retrouvée de l'humanité, sont désormais réunies pour réaliser ce miracle de l'incarnation du Fils, débouchant sur la joie de Noël et sur le Salut!

    Ces deux "confiances" (celle de Dieu et celle de l'humanité) sont comme les deux parties de ces ponts modernes qui s'élancent au dessus du vide pour se rejoindre et s'ajuster avec une précision merveilleuse…car elles sont faites pour cela! Cette rencontre entre les deux "confiances", calculée de toute éternité, est offerte par Dieu à toute l'humanité, mais aussi à chacun de nous, nommément, sous la forme d'une "annonciation" individuelle, qui n'est autre que notre vocation personnelle!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Tous concernés, nous, les humains, nous devons vivre, chacun, notre propre "annonciation" qui est tout simplement d'accueillir en nous la volonté de Dieu sur notre personne, telle qu'elle se manifeste spécifiquement et différemment à chacun. Cet accueil pourra concerner la révélation de notre vocation de vie personnelle, qui, comme pour Marie, requière notre assentiment, notre "oui", quelques soient les modalités de cette vocation. Cet accueil peut aussi concerner les évènements de notre vie, souvent imprévus, bouleversant parfois nos projets (comme pour Marie et Joseph).
    2. Cette irruption de Dieu dans notre vie, à travers notre "annonciation personnelle" s'accompagne d'émotions, sensations, sentiments et réactions, parfois intenses, qu'il nous faut reconnaître et non pas ignorer. Tout cela, en effet, nous renseigne sur notre relation réelle à Dieu : c'est la "minute de vérité", avec nécessité de choisir entre la confiance accordée à Dieu, ou le doute, sinon carrément la méfiance et la révolte!
    3. Contrairement à ce que prétend Satan, le choix de la confiance en Dieu n'est nullement démission de notre personnalité, de notre intelligence, de notre raison, mais "dépassement" de celle-ci par une autre réalité qui est la certitude, insufflée en notre esprit par l'Esprit Saint (Rm 8, 15-16), que Dieu est "Amour absolu" envers nous. Cette certitude, elle est confirmée par cette incarnation du Verbe de Dieu : le Fils du Père, vrai Dieu devenant vrai homme réalisant librement, par sa passion, sa mort, sa résurrection et son ascension, le retour de l'humanité entière et de chacun de nous vers l' AMOUR et le BONHEUR. C'est ce que nous apporte ce Noël, dans la perspective, avec le retour du Christ, de l'accomplissement total du magnifique projet de Dieu sur sa création !
    4. Noël est donc bien un symbole de libération pour tous les hommes. Et c'est un vrai clin d'œil de l'Esprit que cette conjonction, dans notre diocèse de la Réunion, entre Noël et l'anniversaire de l'abolition de l'esclavage que nous fêtons ce 20 décembre, en même temps que l'hommage au Bienheureux Frère Scubillon, un des artisans de cette libération!

     

    Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com

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