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  • 8ème DIMANCHE  ORDINAIRE  C  27 FEVRIER 2022

     

         Si 27,4-7     Ps 91   1 Co 15, 54-58   Lc 6, 39-45

     

                          LA  PAILLE  ET  LA  POUTRE

     

    FIL  CONDUCTEUR : Nous avons tous à être guidés et à guider, mais pas comme des aveugles! Nous devons voir clair et faire preuve de clairvoyance.

    Pour cela, un seul véritable Maître, le CHRIST, qui nous guide par sa PAROLE, transmise par l’Eglise.

     

    PRINCIPAUX POINTS :

    1. Dieu nous a créés pour partager le Bonheur qui existe, de toute éternité dans la Trinité Divine. Nous sommes destinés à vivre ce Bonheur sans fin, en plénitude, dans le Royaume des Cieux. Pour y parvenir, notre guide est la Parole de Dieu ! Elle seule apporte la véritable réponse aux trois questions fondamentales que se pose tout être humain, à savoir : qui suis-je ?d’où je viens ? où je vais ? Les réponses claires, venant de la Parole de Dieu, sont capables de guider chacun de nous!
    2.  Encore faut-t-il que dans ce cheminement, notre vision ne soit gênée par aucun obstacle ! Or, Jésus nous met en garde contre un aveuglement, possible  du fait d’une certaine « poutre » en notre œil, dont la présence nous échappe alors même qu’elle est évidente pour nos proches !
    3. Mais qu’est-ce exactement  que cette poutre que je dois absolument retirer de ma vision des choses ? C’est l’appréciation  fausse que je porte sur les motivations des autres et sur mes propres motivations.
    4.  Sur les motivations des autres, je dois avouer que ma tendance est de leur demander, dans la suspicion, « pourquoi fais-tu ceci ? pourquoi fais-tu cela ? », avec, en sous entendu : « ce n’est pas cela que tu devrais faire, car ce n’est pas bien ! ». En agissant ainsi, je juge et je condamne, souvent sans même donner au « prochain » la possibilité de s’expliquer et présenter vraiment sa défense et même de répondre en présence de son « avocat » !
    5. Sur mes propres motivations, par contre, n’y a-t-il pas une tendance à leur trouver facilement, voir abusivement,  une justification dans la Parole de Dieu , peut-être interprétée par moi dans le sens qui m’arrange ?
    6. Ainsi, par exemple, dans mon « devoir d’état vis-à-vis de la famille dont j’ai la charge », je peux et même je dois acquérir et utiliser l’argent nécessaire pour cela !

     

    1. Mais quand la préoccupation principale dans ma vie consiste à amasser toujours plus d’argent et de biens matériels, il y a un risque de devenir « serviteur de Mamon » comme nous l’explique Jésus, surtout si je deviens de moins en moins attentif sur les moyens à employer ! Il s’agit là d’une « grosse poutre » que je  vois  d’autant moins que je prétends, par ailleurs, juger et condamner pour leur interprétation de la Parole, ceux qui me font quelque remarques, pourtant justes, sur ma conduite !
    2.  C’est vraiment là ce que Jésus nous dit aujourd’hui d’éviter : la prétention d’un aveugle à guider un autre aveugle. Si, par malheur, c’était cela que je venais de faire dans ce commentaire pour homélie, soyez assez bons pour m’aider à tirer cette « poutre » en me contactant à l’adresse ci-dessous :

     

    Michel ANDRE, diacre     jeannemichel.andre@gmail.com

    Blog   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • 7ème DIMANCHE  ORDINAIRE C 20 FEVRIER 2022

     

        Is 26  Ps102  1Co 15, 45-49  Lc 6, 27-38

       CHOISIR  COMME  DIEU, L’AMOUR  DES  ENNEMIS

     

    FIL CONDUCTEUR : Le Seigneur Jésus fait la distinction entre la simple solidarité et l’amour du prochain. Il pousse encore plus loin, en nous demandant d’aimer nos ennemis et, encore plus, en pratiquant cet amour de la même façon que le fait Dieu, c'est-à-dire jusqu’au bout !

    Tout cela du fait que nous sommes vraiment enfants de Dieu tout comme le sont ces « frères » que nous disons « ennemis » !

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. La simple solidarité humaine n’est qu’une entente entre humains sur un minimum de droits et devoirs de chacun vis-à-vis des autres pour améliorer le « vivre ensemble ». Encore faut-il préciser que le but de cette solidarité n’est pas forcément le « Bien commun », mais parfois la facilitation d’une emprise sur les autres. C’est ainsi que la Mafia fait preuve d’une grande solidarité entre ses membres, au détriment de la société. La solidarité n’est donc pas le propre des chrétiens et les « païens en font autant » !
    2. Par contre, l’amour des ennemis ne vient pas des hommes, mais tire son origine de Dieu Lui-même et de son Plan sur l’humanité. Les faiblesses qui caractérisent notre nature humaine nous font rejeter toute idée de pardonner à nos « ennemis » ce que notre absence d’amour véritable pour eux nous fait supposer occuper leur cœur à notre égard !
    3. Cela veut dire qu’il y a en nous une idée défavorable vis-à-vis de ceux que nous reconnaissons être nos frères puisque enfants du même Père céleste !
    4. Il y a là une contradiction qui ne semble pas nous faire problème. A moins que nos yeux ne s’ouvrent et que nous admettions que, dans l’immense fratrie des « enfants de Dieu », il y a souvent plus de jalousie, emprise et mépris que d’amour fraternel tel que le Père nous demande d’en avoir.
    5. Le terme même « d’ennemi » nous parait alors ce qu’il est : inapproprié !Le Père ne peut l’admettre, même si c’est légitimement que nous pouvons regretter l’attitude de nos « frères » envers nous.
    6. C’est comme dans nos familles, quand nous voyons entre nos enfants des attitudes faisant souffrir nos cœurs de parents. Comme nous voudrions alors les voir entrer dans la « Justice de Dieu »et son Pardon. Celui-ci étant non seulement effacement entre eux de toute réclamation de « dommages et intérêts », mais aussi acceptation que l’amour revenu dans leur cœur et exprimé au « frère » puisse tarder à être exprimé par ce frère, en admettant qu’il puisse l’être un jour !
    7. C’est ainsi que Jésus a rétabli entre ses « frères » la paix du « Salut » par son cri vers le Père, sur la croix : « Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » !

    Le mot de la fin est bien la recommandation de Paul : « par-dessus tout cela, qu’il y ait l’Amour… » (Col 3, 14) !

     

    Michel  ANDRE, diacre    jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG        http://puzzlebondieu777.over-blog.com