Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 106

  • 5ème DIMANCHE  DE  CARÊME C  3 Avril 2022

    Is 43, 16-21 Ps 129  Ph 3, 8-14  Jn 8, 1-11

     

    LA FEMME ADULTÈRE… OU : Les machos déboutés !

     

    Fil conducteur :

    Voici le récit d'un "fait divers" menacé d'un dénouement dramatique, mais transformé par Jésus en triomphe de la Miséricorde !

    C'est une remise en question et en profondeur pour nous tous !. L'acceptation ou le refus de faire en nous la lumière, déterminera le sens que nous donnerons à notre vie! Sera-ce le choix concret de l'Amour et donc de la Miséricorde ou son refus? Sera-ce la reconnaissance de nos faiblesses, et en même temps la joie d'être merveille aux yeux de Dieu? ou sera-ce la revendication hypocrite d'être toujours mieux que les autres dans l'observance de la Loi et de se poser en juges et "exécuteurs" du prochain?

    C'est, pour nous tous la "minute de vérité", comme elle le fut pour ceux qui traînaient cette pauvre femme à la lapidation !

     

    Principaux points :

    1.Le mur que Jésus vient de faire tomber, c'est le mur de la honte, que les hommes érigent pour pouvoir, du haut et a l'abri de ce mur, taxer les autres de "pécheurs", les juger, les condamner et exécuter. Par une seule phrase, définitive, Jésus remet les choses en place et nous montre que nous sommes des deux côtés du mur, accusateurs et pécheurs, ce qui est un comble! Ces hommes qui accusaient la femme, vont se rendre compte de leur ridicule…Et nous?

     

    1. Jésus nous montre que notre "justice humaine", qui dit être juste, a des carences. Dans cette affaire d'adultère, il y a trois personnes en cause: la femme, le mari et l'amant. Le mari a peut-être de bonnes raisons de ne pas se montrer. Mais l'amant? où est-il passé?

    C'est peut-être la question que Jésus écrit sur le sol? La femme a été prise car plus faible, moins agile que l'homme qui a eu le temps de sauter par la fenêtre et qui a tiré son épingle du jeu!

    1. Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais sa conversion, la miséricorde et non la condamnation. C'est bien ce que montre le dialogue de Jésus avec la femme : "où sont-ils? Personne ne t'a condamnée? Personne Seigneur! Moi non plus, je ne te condamne pas!".

    Alors, dirons certains, plus besoin de se gêner: Dieu est si bon, si indulgent…on peut faire ce que bon nous semble !

     

    Et bien, pas du tout: Jésus ne nous laissera jamais nous

    détruire nous même et nous précipiter dans le malheur sans réagir. Il veut  protéger contre le Mal menaçant,  le faible que nous sommes devant la tentation !

    Il ne veut pas que le Mal triomphe!

    1. C'est donc dans cette ligne là qu'il va nous mettre en garde: "désormais, ne pêche plus, dit il à la femme avec douceur et fermeté…"! Il nous montre l'attitude que nous devons

    avoir nous-mêmes : A savoir, ni jugement ni condamnation. Aucune ambigüité ou confusion, non plus, entre Bien et Mal, entre vrai et faux, mais une nette séparation entre les deux! Ainsi, ne pas appeler "mariage" homosexuel ce qui est devenu une parodie malheureuse de l'union respectable entre homme et femme. De même, appeler par son véritable nom la suppression violente d'un innocent  avant sa naissance…etc!

    1. Aucune ambigüité, non plus, sur la capacité, dévolue à Dieu seul et non à l'homme, de déterminer ce qui est le Bien et ce qui est le Mal ! Le fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal a toujours, hélas, autant d'attrait pour ceux qui prétendent diriger notre société et « changer le monde » à leur façon !

     

    Michel ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • 4ème DIMANCHE  DE CAREME  C  27 Mars  2022

     

                       Jos 5, 9-12  Ps 33  2Cor 5, 17-21  Lc 15, 1-32

                     L’ENFANT  PRODIGUE / APPEL  A  LA  RECONCILIATION

     

    Fil conducteur :

    Ce qui est en jeu, c’est notre réconciliation avec Dieu, avec les autres et avec…nous même, bref la véritable paix à laquelle nous aspirons tous et que Paul nous supplie de réaliser quand il nous dit (2Cor 5, 20) : « laissez vous réconcilier avec Dieu ! ». Il s'agit en fait …de se "laisser faire" par l'infinie Miséricorde de Dieu qui est sans cesse à la recherche de ses "fils prodigues" que parfois nous sommes.

    Pour cela, il y a une condition indispensable, que la parabole va mettre en lumière : faire la vérité en nous, sortir de l’illusion, l’erreur, voir le mensonge !

     

    Principaux  points :

    1. Ces deux fils sont doublement dans l’erreur : ils pensent n’avoir que des droits sur ce domaine que leur père a préparé pour eux et veut leur laisser quand ils seront capables de le gérer. Ils sont comme les hommes qui veulent s’approprier la création, mais sans le créateur.
    2. Seconde erreur, ils ne voient pas l’amour que leur porte leur père, comme tant d’hommes, dans le monde, qui veulent ignorer Dieu et l’éliminer, pour jouir, sans lui, de cette création. . Le Père laisse les fils libres… car cette liberté est la condition même de l’amour qu'il veut établir dans la relations entre eux et Lui !
    3.  Mais le cadet, aveuglé par ses convoitises, part le plus loin possible, avec le maximum d'argent, extorqué à son père, pour « profiter de la vie » à sa façon. Grâce à cet argent, il a beaucoup "d’amis"…mais pas d’amour. Et, quand les fonds sont épuisés, il est affronté à la dure réalité : ce qu’il a fait était une erreur, il s’en rend compte. Mais il n’est pas encore dans la vérité, celle de la découverte de l’amour de son père! Dans sa stupidité, il veut même lui proposer de ne plus être considéré comme son fils ! Il n'a pas compris que c'est impossible pour un Père!
    4.  Cependant ce petit calcul mesquin que le cadet fait dans sa tête va avoir au moins le mérite de le pousser à retourner vers le Père. Toute honte bue, il revient, péniblement, se répétant le petit boniment qu’il a préparé.

         Dans la rencontre avec le père, tout va basculer : le père le laisse dire

          « je ne mérite pas  d’être appelé ton fils » car c’est la vérité, enfin reconnue du pécheur qui se repent, mais il ne peut entendre le « traite moi en serviteur ! » Cela l’amour du Père ne peut l’admettre et il met la main sur la bouche du fils qui découvre alors avec émerveillement

          l’amour du Père pour luiDouloureuse joie de la réconciliation, celle même que Dieu nous

          réserve quand nous accueillons sa Miséricorde, en vérité. Et c’est la fête !

    1. Le fils ainé, lui, n’a pas changé d’attitude : il n’aime pas le père et lui crache toute sa rancœur de fils qui se croit, à tort, mal aimé. Il ne sait que réclamer, revendiquer, soupçonner (en particulier chez son frère qu’il accuse d’avoir dilapidé l’argent avec des filles…car c’est cela qu’en secret il voudrait faire mais n’ose pas). Il est bloqué dans la haine, dans une vie de malheur. La vérité n’est pas en lui. Aux yeux de « l’opinion », il est un « bon fils » sérieux et travailleurAujourd’hui, peut-être serait-il regardé comme un « bon chrétien »? Tant qu’il ne fera pas, au fond de lui-même, la vérité, il ne pourra pas entrer en réconciliation et trouver la paix….que lui offre la Miséricorde du Père.
    2. Alors, pour nous, aujourd’hui, pourquoi hésiter encore à suivre la supplication de Paul : « laissez vous réconcilier avec Dieu ! ».

     

    Michel  ANDRE  diacre     jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG    http://puzzlebondieu777.over-blog.com