Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 155

  • IDÉES  POUR  HOMÉLIE  27ème Dim A 4 oct 2020 VINGT SEPTIÈME DIMANCHE  A

    Mt 21, 33-43 avec Is 5, 1-7 et Ph 4, 6-9

    PARABOLE  DES VIGNERONS  MEURTRIERS

                      Qui est donc destinataire de cette parabole ?

     

    Fil conducteur :

    Ceux à qui Jésus s’adressait refusaient de se sentir concernés par cette parabole qui, aujourd’hui, est terriblement d’actualité !

    Il s’agit, pour nous, de comprendre en quoi elle nous concerne et peut nous conduire non pas à notre condamnation mais au Bonheur

    véritable , si nous réalisons que nous sommes gérants et non pas propriétaires de la Création !

    Dans l'erreur totale de se croire ce qu'ils ne sont pas, les « vignerons » actuels sont pris, eux aussi,  dans cet engrenage de violence jalouse et fatale que nous constatons autour de nous !

    Principaux points :

    1. Ce domaine, amoureusement installé par le propriétaire, c’est la création, réalisée par Dieu. Et le but en est la réalisation du Bonheur des hommes par leur libre participation au Plan de Dieu basé sur l’AMOUR. Comme il ne peut y avoir d'Amour sans liberté de choix, il a été accordé aux gérants, les humains, d'exploiter le domaine en choisissant les moyens pour ce faire, mais en accord, bien entendu, avec le Plan du Propriétaire et en rendant des comptes à celui-ci. Pour montrer sa confiance aux gérants, le propriétaire (Dieu) s’éloigne discrètement…tout en surveillant de loin si son Plan se réalise bien!
    2. Mais cette création et sa destinée font l’objet de la prétention des hommes (les vignerons!) à en être non les simples cocréateurs et gérants, mais les propriétaires incontestés !
    3. Dés lors, cette création n’est plus au service de l’Amour et du Bonheur de l’humanité, mais aux mains d’hommes sans scrupule, ne reculant devant aucune violence !
    4. Ces hommes veulent jouir de la création en éliminant le Créateur, dans l’illusion d’une fausse toute-puissance de l’homme !

    Cette prétention tout à fait anormale, nous la remarquons dans la société qui nous entoure et prétend se passer de Dieu en prenant la place du Créateur, en décidant de tout, à commencer par la détermination du Bien et du Mal!

    1. Jésus, dans la parabole, nous met en garde de ne pas tomber nous-mêmes dans la confusion entre « propriétaire et gérant ». Les pharisiens, eux, se croyaient justes et irréprochables. Mais nous, que peut-t-on dire de notre façon moderne  de gérer la création? Sans même parler d'écologie proprement dite, nous avons à rendre compte du pouvoir que nous avons sur cette part de "création" confiée à chacun et que sont nos proches, notre famille, notre couple, nos collaborateurs dans le travail!  Avons-nous toujours, à leur égard, un comportement de "gérant", protecteur respectueux, ou de "propriétaire imbus de droits incontestables sur eux»?  Avons-nous un souci de progrès en amour ou une mentalité de « profiteur »? Suis-je un co-créateur ou un consommateur - destructeur? Est-ce que je veux servir mes « frères » (par amour) ou m’en servir?
    2. Faute d'être un vrai bon gérant, selon Dieu, je serai tenté, pour satisfaire mon emprise sur la création (dont peut-être aussi sur les humains), d’user de cette violence que je condamne chez les autres, mais qui est déjà, peut-être, installée dans mon cœur et bientôt dans mes actes!

    En nous comportant comme « gérants », nous imiterons Saint François d’Assise que nous fêtons aujourd’hui. Il a été le modèle de la véritable écologie, celle qui « libère » la création d’un asservissement désordonné de l’homme tombé sous l’emprise du Mal !

     

              Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

                   BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

  •  PROPOSITIONS  POUR Homélie 26ème Dimanche A  27 09 2020

     

     Ez 18, 25-28  Ps 24  Ph 2, 1-11   Mt 21, 28-32 

                             

     LE FONDEMENT DE L’ AUTORITÉ ET DE L'OBÉISSANCE, C’EST L’AMOUR ! 

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    La Parole de ce dimanche nous interroge sur notre véritable relation à Dieu …pas celle que nous prétendons avoir, mais celle que nous avons réellement, en toute vérité. Comment je vis l’autorité de Dieu ? Quel est le ressort de mon obéissance ? Et comment, de mon côté, j’exerce mon autorité sur le prochain ? L’Amour est-t-il à l’origine de tout cela ? Ai-je compris que, pour gagner le Royaume des cieux il me faut « aimer Dieu de tout mon cœur, mon esprit, ma force et aimer mon prochain comme moi-même ! » ?

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Comment les hommes peuvent-ils déclarer que la conduite de Dieu est étrange dans ce domaine de l’Autorité et de l’obéissance ! ( Ez 18, 25). Dieu connaît toutes les pensées de chacun. Quand nous lui obéissons, il voit bien quand c’est par crainte, par peur d’un châtiment, ou par l'appât d'un avantage. Au contraire, Dieu sait quand nous lui obéissons par amour, un amour venant de la certitude de son Amour à notre égard !
    2.  Une obéissance par peur relève d'une attitude évoquant celle d'un esclave et non d’un fils. Une obéissance « intéressée » révèle une relation totalement étrangère à l’amour.  Ce n’est pas cette  sorte d’obéissance que Dieu attend de notre part, mais celle qu’il a reçu pleinement du Fils comme le proclame Paul, dans  Ph 2 !Le Père a demandé au Fils d'assumer le salut des hommes, leur retour vers l'Amour et le Bonheur qui en résulte…au nom de son Amour infini pour l'humanité entière : ("Que pas un ne se perde") ! C'est bien l'Amour qui est à la base de l’autorité du Père!
    3. Et de même le Fils obéit au Père par cet Amour qui le lie à l'Esprit et au Père, mais aussi aux hommes.  Il l’a manifesté par son incarnation, sa passion, sa mort et sa résurrection.
    4.  C’est ce qui fait dire à Ezechiel (Ez18,25), qu'il est vraiment étrange que les hommes puissent croire que Dieu ne les aime pas, voire même qu'ils lui sont simplement indifférents!
    5.  La parabole nous montre, bien au contraire, que Dieu est patient, compatissant pour nos faiblesses. Il admet, dans sa bonté, nos dérapages de désobéissance, nos erreurs sur ce que nous pensons de lui dans notre ignorance. Il espère toujours notre conversion à l'Amour! Ainsi, le premier fils s’était trompé  sur  ce qui motivait l’ordre de son père d’aller travailler à la vigne. Peut-être pensait-t-il que c’était toujours lui que le Père sollicitait, injustement, pour les corvées ! Une considération plus juste de tout l’Amour que lui manifeste son Père l’a amené alors, ensuite, à se repentir. Le repentir, c'est la guérison du doute envers Dieu, les autres et nous-mêmes, la guérison du doute sur notre vocation à l'Amour et au BONHEUR, c'est la douloureuse joie du retour au Père, dans une obéissance d'amour! C’est aussi une certaine "souffrance" car nous prenons conscience des dégâts faits par nous à l'Amour. Mais c’est surtout la Joie immense d'être pardonné totalement par cet Amour! Par contre, le second fils, en faisant semblant d'obéir, se moque de son père et montre son absence d'amour et son mépris, puisqu’il n’avance même pas la moindre justification de son attitude.
    6.  Puissions –nous comprendre que le moteur de l'autorité de Dieu sur nous c'est l'Amour et qu'en y répondant par une obéissance d'amour, nous entrerons dans le Royaume du Bonheur avec tous ceux et celles qui ont fait erreurs et dérapages, mais qui les ont réparés, par la grâce de Dieu, dans la douloureuse joie du repentir.

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG   http://puzzlebondieu777. over-blog.com