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BRELEVENEZ - LANNION - Page 210

  • PROPOSITIONS  POUR  HOMÉLIE 4ème Dimanche Pascal C

     

     12 Mai 2019  Journée mondiale pour les "vocations"

     

      Ac 13,14.43-52  Ps 99  Ap 7, 9.14b-17  Jn 10, 27-30

     

    Les vocations dont il est question, ce sont les appels de Dieu, adressés à chacun, dans le cadre du Plan de salut de Dieu, de son Plan de Bonheur pour toute l’humanité, qui nous est rappelé dans les deux premières lectures.

     

    Fil conducteur :

    Chacun est appelé à remplir le rôle particulier que Dieu lui assigne dans son Plan de salut pour toute l’humanité, salut pour lequel Jésus est mort et ressuscité ! Plus précisément, en ce qui concerne tous les baptisés, Dieu prévoit pour chacun une participation particulière à la mission de l’Eglise (qui est d’annoncer la Bonne nouvelle du salut et de conduire  le peuple de Dieu jusqu’au Royaume).

     

    Principaux points :

    1. Tous les baptisés sont concernés: c’est comme un puzzle dont chacun détient un morceau qui, mis à la bonne place, permet de réaliser cet ensemble qu’est le Plan de bonheur et de salut de Dieu ! Si quelqu’un n’apporte pas son morceau, petit ou gros, il y aura un manque que les autres morceaux ne pourront combler. Nous sommes tous responsables, à travers l’appel particulier et personnel que Dieu nous adresse, de la réussite de l’ensemble.
    2. C’est Dieu qui appelle: qui il veut, quand il veut, comme il veut, à ce qu’il veut ! Ce n’est pas nous qui appelons. C’est pourquoi Jésus nous a dit « de prier le Maître de la moisson pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson ». Nous n’avons donc pas à nous mettre à la place de Dieu et décider pour les autres. Par contre, outre la supplication que nous devons adresser au Maître de la moisson, nous avons à encourager les autres et les aider à écouter et suivre l’appel de Dieu.

     

    1. Et le meilleur encouragement c’est de montrer la joie qui nous habite lorsque nous répondons vraiment, chacun, à l’appel particulier de Dieu sur nous : joie de l’amour conjugal et familial dans le mariage chrétien, joie du célibat consacré, joie du prêtre, du diacre, du religieux, joie de ceux qui oeuvrent dans l’Eglise et dans la société, en réponse à l’appel de Dieu. Comme on aimerait que cette joie remplace toute tristesse, toute critique acerbe, tout découragement!

     

    1. Dieu peut appeler à plusieurs rôles, confier à une même personne plusieurs morceaux du puzzle (mariage et diaconat, par exemple….). Mais jamais il n’appelle à deux rôles contradictoires. Jamais il ne demande de « forcer » une vocation: ce serait se mettre à la place de Dieu. Il ne faut jamais, non plus, nous mettre en travers d’un appel authentique de Dieu.

     

    1. L’Eglise a une responsabilité dans le discernement des vocations. Elle doit, par exemple, éviter des malentendus lourds de conséquence, sur la capacité de certains de ses membres à assumer des états de vie pour lesquels ils n'ont pas reçu vraiment d'appel de Dieu. Surestimer les capacités en question serait dangereux pour les personnes concernées et pour l’Eglise elle-même !

     

    1. Au contraire, celui qui a été vraiment appelé par Dieu, Jésus déclare que personne ne pourra l'arracher de sa main protectrice (Jn 10, 28). Ce qui ne dispense pas l'appelé, que nous sommes tous, d’avoir à traverser, dans le cadre de l’appel qu’il a reçu, des épreuves telles que celles décrites dans la première lecture…et bien d’autres encore!

     

    Michel  ANDRE, diacre     jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG  puzzlebondieu777.over-blog.com

     

     

     

  • Le Bon Pasteur

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  • TROISIÈME  DIMANCHE  TEMPS  PASCAL  C (5 Mai 2019)

     

    Jn 21, 1-19 avec Ac5, 27b-32 . 40b-41 Ps 29 Ap 5, 11-14

    COMMENT  VIVRE  LA  RÉSURRECTION

     

     

    Fil conducteur :

    Avant de les quitter, Jésus montre à ses disciples comment vivre, chacun, « la résurrection », à partir même du point où chacun,  est arrivé jusque là. C’est pour nous une invitation à recevoir et accueillir la conversion qu'implique cet événement sensationnel…à partir de là où nous en sommes, nous aussi!

     

    Principaux points :

    1. La résurrection du Christ n'est pas une "cassure" dans la vie de l'humanité ni dans celle des disciples, mais une ouverture. La vie continue, presque banale, comme le fait d'aller à la pêche pour ce groupe de galiléens. Mais, en même temps, il y a, pour chacun l’incitation à poursuivre la transformation personnelle commencée avec ces trois années de vie avec Jésus.
    2. Pour nous, c’est pareil : il y a incitation à poursuivre et renforcer notre transformation /conversion commencée depuis que nous connaissons Jésus et cela, à travers cet événement inimaginable qu’est la résurrection du Christ !
    3. Pour cela, Jésus nous fait prendre conscience de notre véritable identité et de ce qu'implique l'acceptation d'être son disciple! Déjà, la reconnaissance immédiate de Jésus par Jean, depuis la barque, malgré la distance est, pour nous, très « éclairante » en nous montrant que c’est une vie d’intimité avec Jésus ressuscité qui seule peut nous le faire reconnaître, agissant, dans notre vie. Tous ont aperçu Jésus sur le rivage…mais seul Jean l’a reconnu de loin !
    4. Le dialogue de Jésus avec Pierre nous fait comprendre notre véritable identité à nous aussi, au regard de Dieu. C’est la prise de conscience que chacun de nous est « merveille », dans ce regard que Dieu porte sur nous et cela malgré toutes les faiblesses qui nous encombrent et dont nous souhaiterions tant être débarrassés par une sorte de coup de baguette magique ».
    5. Au cours de ce dialogue, le fait d'interpeller Pierre par trois fois n'est pas un rappel cinglant du triple reniement, car Jésus connaît le repentir sincère de celui-ci. Par contre, après avoir demandé par deux fois, à Pierre, s’il l’aimait, Jésus se fait plus précis, une troisième fois, en lui demandant si c’est d’un amour « agapé » (texte grec), c’est à dire « total ». Pierre, en avouant qu’il aime Jésus d’un amour encore imparfait (amour « philos », reconnaît sa faiblesse passée (dont le reniement, en particulier) et sa faiblesse encore présente. Jésus, en retour, lui montre que jamais les faiblesses en question n’empêcheront Dieu de regarder Pierre comme sa « merveille » et il le prouve en confier à Pierre le soin de toute son Eglise !
    6. Pierre n'est donc plus dans l'illusion d'une fausse idée de lui-même, mais enfin dans sa véritable identité de « Merveille de Dieu et, en même temps rempli de faiblesses ». Il entre alors dans la condition requise pour aimer vraiment Dieu, un jour, d’un amour agapé ! La leçon vaut pour chacun de nous. A chacun, comme avec Pierre, Jésus propose de sortir de notre illusion sur nous-même, d’abandonner la façon faussée dont nous nous présentons à nous même, aux autres et à Dieu, pour enfin nous voir comme la « merveille » que nous sommes au regard de Dieu mais remplis de faiblesses que recouvre la Miséricorde infinie de Dieu ! C’est cela notre « résurrection » !

     

    Michel  ANDRE,  diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG     http://puzzlebondieu777.over-blog.com