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BRELEVENEZ - LANNION - Page 249

  • QUATRIÈME  DIMANCHE  DE  CARÊME  B

     

    (11 Mars 2018)

    Jn 3, 14-21  avec Eph 2, 4-10

    Persévérer ; Aller jusqu’au bout de notre recherche du BONHEUR par l’AMOUR! Ne pas faire les choses à moitié !

     

    Fil conducteur :

    Dans ce carême, comme dans toute notre vie, la  persévérance est essentielle pour parvenir au but : le Bonheur …par l’Amour!

    Notre tendance est, au contraire, de faire les choses à moitié  et de nous arrêter face aux premières difficultés !

    Certes, le moteur de notre progression reste l’exemple, donné par Jésus, de l’efficacité de l’Amour pour aller de l’avant. Mais il faut aussi fournir au moteur de notre bonne volonté le carburant que sera toujours l’humble demande d’aide ainsi que la sincérité du pardon !

     

    Principaux points :

     

    • Ce Nicodème, nous lui ressemblons étrangement : on voudrait voir clair dans notre vie pour gagner le bonheur, mais on est plein d’hésitations, on est partagés, on a peur (c’est pour cela que Nicodème est venu de nuit !). Alors on s’approche de Dieu, mais on fait les choses avec tant de précautions qu’on les fait à moitié et qu’on ne persévère pas!
    • Dieu nous a donné les capacités d’aller aller jusqu’au bout ! Nous venons de passer la moitié du carême : c’est le moment de faire le point ! La question, c’est : « vais-je faire les choses à moitié, comme d’habitude, car je me connais….ou bien vais-je faire les choses comme Dieu, jusqu’au bout ? ». Car Dieu, Lui, va jusqu’au bout de ce que nous pouvons à peine imaginer : donner son Fils pour le Bonheur de l’humanité toute entière ! C’est le « bout de l’Amour qui n’a pas de bout, de l’Amour infini, inimaginable » ! Jésus le fait comprendre à Nicodème, et à nous, en rappelant l’histoire du serpent de bronze élevé de terre, pour donner la vie à cette bande d’hébreux ingrats qui ne savent que rouspéter (comme nous), récriminer sans cesse contre leur Bienfaiteur.
    • Jésus, lui, n’a pas fait les choses à moitié ! Il nous a donné tout, en nous laissant même totalement libres!

    Car le choix est « dans notre main » :

    • soit, nous arrêter à la première difficulté, dans cette conquête du Bonheur, par découragement, doute et méfiance….
    • soit persévérer dans la confiance en Dieu, comme Jésus l’a fait dans la confiance totale à son Père, c'est-à-dire à l’Amour.
    • Concrètement, comment cela se traduit-il pour moi, pour nous tous ? C’est quoi persévérer ? Si je vis en couple, c’est ne pas baisser les bras à la première difficulté, la première incompréhension, voir la première désillusion sur l’autre (et peut-être sur moi !). Notre première réaction dans ce cas est le plus souvent de chercher à tout prix que « l’autre change »…et le plus vite possible, au besoin en le bousculant (« pour son bien », évidemment !). Or, le seul moyen efficace pour que ça change, c’est que je commence par changer moi-même sur certains points…que je ne vois même pas et qu’il me faudra découvrir en acceptant de me faire aider! Mais, en dehors de la vie de couple, c’est bien la même chose dans nos relations avec les autres en général : persévérer dans la confiance, c’est d’abord accepter soi-même de changer ce qu’il faut changer. C’est la même chose avec nos enfants et pour eux vis-à-vis de nous. Est-ce que j’accepte de me détacher de l’idéal de vie, de la vision de bonheur que je voulais leur imposer….peut-être avec juste raison, mais peut-être aussi au détriment de la liberté essentielle à leur dignité d’enfant de Dieu (Eph 6, 4), capables de discernement ?
    • Persévérer, c’est aussi aller jusqu’au bout du pardon: non seulement demander pardon et pardonner, mais « réparer », c'est-à-dire chercher pourquoi notre relation, à l’autre et à moi, a dégénéré en agressivité réciproque et réparer Ceci afin que les incompréhensions  ne recommencent plus, comme automatiquement et que cela débouche, au contraire, sur une véritable réconciliation (avec l’autre et parfois….avec Dieu !).
    • Tout cela n’est pas facile ! C’est même compliqué et parfois décourageant, si bien que nous avons tendance à entreprendre de construire…..mais « à moitié », sans achever, sans suivre Jésus dans la persévérance.

    Alors, l’autre moitié, l’éternelle moitié inachevée de ma vie, elle est là, dans cette continuation du carême qui m’est offerte pour aller jusqu’au bout, comme Dieu !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  •   TROISIÈME  DIMANCHE  DE  CARÊME  B   4 Mars 2018

            

    Ex  20, 1-17   Ps 18 B  1 Co 1, 22-25     Jn 2, 13-25

    Sainte colère ou laisser-faire ? Croyance ou Foi ?

     

    Fil conducteur :

    1. La réaction de « sainte colère » de Jésus, face aux marchands du Temple pose problème à certains « puristes ». En vrai, elle nous montre la voie juste, à observer. Mais surtout, elle va exiger de chacun de nous une prise de position ferme et constante contre les dénis de justice notoires suscités par le Mal et dont notre société tend de plus en plus à s’accommoder sans problème ! De ce fait, si nous suivons Jésus,  à contre courant du « monde », nous allons vivre forcément cette « béatitude » qui nous fait si peur :« bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, le Royaume des cieux est à eux » !

    Principaux points :

    1. Qu’est-ce qui va différencier d’une colère injuste, dangereuse et condamnable, la « sainte et courageuse colère », comme celle de Jésus devant la souillure du Temple par un intérêt mercantile? C’est la bonne question, alors que certains condamnent systématiquement toute « colère », sans comprendre la différence capitale entre l’une et l’autre !
    2. Il y a, d’abord, une question de définition! La juste colère, c’est le cri de scandale devant une injustice Ainsi, la colère de Jésus devant la transformation de la Maison de prière, vouée au culte de Dieu son Père, en « maison de trafic ». C’est une situation injuste, blasphématoire, qui provoque à juste titre sa colère 
    3. Ensuite, il y a une question d’attitude devant l’injustice flagrante ! On peut suivre l’exemple de Jésus, à nos « risques et périls ». Mais on peut aussi faire le dos rond !Soit parce que l’on n’a aucun moyen de réaction possible, soit parce que l’on préfère « ne pas s’en mêler » afin de n’avoir point d’ennui ! Tant pis pour la justice !Mais nous avons, bel et bien, une responsabilité à assumer envers la «justice», à chaque fois que c’est possible !
    4. Enfin, nous avons à trouver l’issue juste à la situation d’injustice en cause. Car il y a deux « portes de sortie » (cf Mt 5, 20) :

    La « justice des hommes », c'est-à-dire la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent), rancune, haine,agressivité, violence !

    La « justice de Dieu », c'est-à-dire le pardon.

    1. A noter que l’emploi de la force, quand elle est juste, n’exclue pas le pardon, au contraire. Jésus a rétabli au Temple une situation juste par une action forte, mais non agressive en ce sens qu’elle ne lésait pas les intérêts légitimes de ces « marchand » …qui ont sûrement trouvé une place normale ailleurs !
    2. Les réactions au « déblayage musclé » de Jésus vont départager les spectateurs : ceux qui voient d’un mauvais œil leurs privilèges et leur emprise en danger, du fait de Jésus et qui vont le contrer, ceux qui approuvent et commencent à « croire en son nom », mais dont une partie est dans la simple croyance aux « pouvoirs » de Jésus. Cette partie là peut « basculer » à chaque instant dans le « laisser faire peureux » ou même l’hostilité des cris de « crucifie le » ! Ils n’ont pas cette confiance amoureuse en Jésus qui caractérise la Foi !
    3. Et nous, là dedans ? Croyance ou Foi ?

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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