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BRELEVENEZ - LANNION - Page 4

  • Le Saint Esprit, l'Esprit de Vérité, le Défenseur !

     LITURGIE DE LA PAROLE
     Lecture du livre des Actes des Apôtres (2, 1-11)


     « Tous furent remplis d’Esprit Saint  et se mirent à parler en d’autres langues »
     Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours après Pâques, ils se trouvaient réunis tous ensemble. 
    Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors  leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.
     Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel. Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient. Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. »

    – Parole du Seigneur

     Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (8, 8-17)
     « Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu »
     Frères, ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu. Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. 
    Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas. Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit 
    qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous avons une dette, mais elle n’est pas envers la chair pour devoir vivre selon la chair. Car si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si, par l’Esprit, vous tuez les agissements de l’homme pécheur, vous vivrez. En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit 
    qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire.

    – Parole du Seigneur

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (14, 15-16.23b-26)
     « L’Esprit Saint vous enseignera tout »
     En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. 
    Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. 

  • COMMENTAIRE DU DIMANCHE DE PENTECOTE Année C 8 juin 2025

     
    Benoît Gschwind, évêque de Pamiers 
    Choisir le Christ !
    Souffle et feu, l’Esprit s’empare d’hommes pour en faire des Apôtres, des passionnés de l’annonce de la Bonne Nouvelle, des témoins fidèles du Christ, jusque dans le don d’eux mêmes, et parfois au risque de leurs vies. L’Église naît au souffle de l’Esprit. D’une poignée d’hommes emmurés dans leur peur, l’Esprit fait d’infatigables témoins, des prédicateurs enthousiastes, des ambassadeurs de la loi d’amour.

    L’Esprit, nous dit l’évangile, donne aux disciples de relire et de comprendre ce qu’ils ont vécu, vu et entendu. Le compagnonnage avec leur Maître et Seigneur a été un chemin d’apprentissage et d’accueil de la Bonne Nouvelle. Hier comme aujourd’hui, le temps de la relecture donne sens et force à la mission des disciples du Christ. Garder la Parole et les commandements est signe d’amour et devient alors essentiel pour garder le cap, laisser nos vies grandir au souffle de l’Esprit et choisir à jamais le Christ comme maître et ami.
     L’Esprit prend soin de nos communautés dont l’avenir tient à leur capacité à être missionnaires. C’est ce même Esprit qui fait de nous des enfants de Dieu et qui nous pousse à nous tourner vers le Père. C’est ce même Esprit qui fait toutes choses nouvelles. 
    L’Esprit fait de nous des vivants ! Avec le Christ, nous sommes déjà ressuscités. Du huis clos où étaient enfermés les Apôtres, l’Église prend la mer et entraîne dans son sillage toute l’humanité sauvée par la mort et la résurrection du Christ.
     Nous entendons souvent la question « Qu’as-tu fait de ton baptême ? ». Et si, aujourd’hui, je me demandais ce que j’ai fait de ma confirmation ?
     L’Esprit fait-il de moi un vivant ? L’Esprit habite-t-il ma prière ? Suis-je passionné de l’annonce de la Bonne Nouvelle par ma vie et mes actes ? 

  • « Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. » Luc 24, 49

    Dieu qui élève le Christ au-dessus de tout, ouvre-nous à la joie et à l’action de grâce, car l’Ascension de ton Fils est déjà notre victoire : nous sommes les membres de son corps, il nous a précédés dans la gloire auprès de toi, et c’est là que nous vivons en espérance. Par Jésus Christ… — Amen.

    LITURGIE DE LA PAROLE
    Lecture du livre des Actes des Apôtres (1, 1-11)

    « Tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva »


    Cher Théophile, dans mon premier livre, j’ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné depuis le moment où il commença, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir, par l’Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu’il avait choisis. C’est à eux qu’il s’est présenté vivant après sa Passion; il leur en a donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur est apparu et leur a parlé du royaume de Dieu.
    Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche : alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. »
    Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? »
    Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.
    Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
    Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été
    enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »
    – Parole du Seigneur.

     

    Lecture de la lettre aux Hébreux (9, 24‑28; 10, 19‑23)
    « Le Christ est entré dans le ciel même »

    Le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, figure du sanctuaire véritable ; il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu. Il n’a pas à s’offrir lui-même plusieurs fois, comme le grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en offrant un sang qui n’était pas le sien; car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis la fondation du monde. Mais en fait, c’est une fois pour toutes, à la fin des temps, qu’il s’est manifesté pour détruire le péché par son sacrifice. Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois et puis d’être jugés, ainsi le Christ s’est-il offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude; il apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l’attendent.
    Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus : nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair. Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu. Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure. Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
    – Parole du Seigneur

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (24, 46‑53)
    « Tandis qu’il les bénissait, il était emporté au ciel »


    En ce temps-là, Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur dit : « Il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins.
    Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. »
    Puis Jésus les emmena au-dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.