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BRELEVENEZ - LANNION - Page 8

  •    SIXIEME DIMANCHE ORDINAIRE B 11 fevrier 2024

    Marc 1, 40-45 avec Lv 13 et 1 Cor 10

    Guérison de la lèpre ou guérison du lépreux.

    Fil conducteur :

    Quand s’ajoute à la souffrance physique de la maladie l’impossibilité de la relation avec les autres, la dignité de la personne est en danger. Jésus entend l’appel de détresse du lépreux, menacé dans sa vie et plus encore mis au ban de la société, privé de sa dignité d’image de Dieu. Il répond alors immédiatement à cet appel pathétique!

    Allons-nous répondre aussi vite que lui quand nous sommes sollicités dans ce même domaine?

     

    Principaux points:

    1) C’est une guérison globale dont Jésus veut faire bénéficier tous les hommes et pas seulement une guérison physique.

    2) Cette guérison doit comporter un rétablissement de relations inter humaines conformes à la Loi d’amour. Donc, un rétablissement de la dignité de chacun, reconnue par tous.

    3) Cela exige que nos relations inter humaines soient « purifiées de toutes les causes de méfiance, crainte, peur, d’une part et de tous les préjugés illégitimes occasionnant mépris, exclusion, d’autre part.

    4) En implorant sa « purification », et pas seulement le « blanchiment» de sa lèpre, cet homme montre qu’il désire sa guérison globale avec rétablissement de sa totale dignité d’homme au milieu des hommes.

    5) De plus, en affirmant que Jésus peut accéder à son désir et qu’il rejoint le désir de Jésus lui-même, il témoigne que Jésus est bien celui qui vient guérir l’humanité et la sauver…et qu’il est donc le Messie.

    6) De tout cela découle l’acquiescement immédiat de Jésus à la demande de ce lépreux ! Jésus se précipite pour nous guérir, nous aussi, dés que nous prenons conscience de notre « lèpre relationnelle ».

    Par contre, il ne peut agir en faveur de celui qui n’a pas conscience de sa « lèpre » et de ses conséquences !

     

    7) Nous nous étonnons parfois de n’avoir aucune réponse de Dieu à nos demandes de soulagement des difficultés de toutes sortes qui nous accablent ! Qu’est donc devenue la promptitude de Jésus à soulager immédiatement le lépreux ?

     

    8) Serait-ce parce que nous faisons partie du lot de ceux qui ne se savent pas « malades » ? : Dieu ne m’entend pas, il ne me « touche » pas et rien de ce qu’il me propose en réponse à mes appels, ne me convient vraiment !

    S’il en est ainsi, il est temps de me ressaisir, il est grand temps que j’arrête de me plaindre des conséquences de « ma lèpre » et que je m’attaque aux causes mêmes de ce mal de ma propre « lèpre » qui me ferme la vraie relation d’amour avec le prochain, avec Dieu, avec moi-même.

    9) Il me faut combattre en moi :

    - L’indifférence au prochain : mon silence, ma mutité volontaire, comme pour bien marquer que l’autre compte peu pour moi. Ou encore

    - Les jugements sans appel et sans clémence portés sans cesse sur les autres, qui ne trouvent aucune indulgence de ma part, mais au contraire une critique constante allant jusqu’à l’intolérance.

    - L’égoïsme, qui consiste à se moquer du bonheur des autres en ne faisant que ce qui satisfait mes désirs à moi. Cela entraîne une « paresse affective », c'est-à-dire un renoncement à tout effort en vue du bonheur de l’autre, donc au rejet pur et simple de l’amour !

    - Enfin, la banalisation du mensonge : on finit par « mentir comme on respire » et on ne s’en aperçoit même plus : complicité avec l’erreur, éloignement de la vérité…..donc ouverture de la porte au « père du mensonge » qui s’infiltre alors dans nos moindres relations.

    Voilà bien les signes de « lèpre relationnelle » à présenter aujourd’hui à Jésus humblement en le suppliant : « Seigneur, si tu veux, maintenant même, tu peux me purifier ! ». La réponse, nous la connaissons ! Alors, n’attendons plus !

     

    Michel  ANDRE, diacre    jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • CINQUIEME DIMANCHE ORDINAIRE B 4 FEVRIER 2024

    Jb 7, 1-4. 6-7 Ps 146 1 Cor 9,16-19. Mc 1, 21-39

     

    NECESSITE  D’UNE  GUERISON  GLOBALE

     

    Fil conducteur :

    Ne voir que le côté confort dans la « guérison » est insuffisant. C’est pourtant la tendance humaine. Jésus, lui, nous montre que la guérison ne saurait être isolée de ce qui la précède : la prière et de ce qui la suit, le changement d’orientation de notre vie, en particulier vers le service (Mc 1, 30-31). La guérison doit être« globale » !

     

    Principaux points :

    1) C’est toujours le même malentendu : Jésus veut la guérison globale de l’homme, alors que ses disciples, la foule…et nous- mêmes, recherchons d’abord la réalisation de notre plan personnel et la solution des problèmes immédiats qui nous gênent.

    2) Jésus va donc tout à la fois :

    - Exercer toute la compassion de Dieu (cette compassion qui, avec la misèricorde est expression de l’amour de Dieu pour les hommes). Il va être attentif à écarter ce qui, dans les misères humaines de toutes sortes, pourrait être obstacle à l’adhésion de l’homme à la « Bonne Nouvelle » (cf Job)-

    - Mais aussi, au moment voulu, il met un brutal cran d’arrêt à ce « festival de guérisons » que nous montre l’évangile de ce dimanche, en s’échappant pour aller prier, loin de la foule. Il va s’en expliquer

    avec ses disciples stupéfaits, qui, comme nous dans les mêmes circonstances…ne comprennent plus ! En agissant ainsi, il souligne l’absolue nécessité de la prière et particulièrement de la prière d’intimité, en précession et accompagnement de toute action de compassion !

    3) La guérison de la belle-mère de Pierre montre bien que cette intervention n’est pas accordée seulement pour un « confort physique », mais qu’elle est invitation à « servir ». Ainsi, nous avons tous à participer au Plan de salut de Dieu pour l’humanité toute entière, en priorité par rapport à la réalisation de notre propre « plan personnel» !

    Il nous faut donc mettre nos capacités physiques, intellectuelles, spirituelles, au service de la diffusion de la Bonne Nouvelle du Salut !.

    Comme dit Paul dans 1 Cor 9: "Malheur à moi si je n’annonce pas l’évangile" !

    4) Le salut n’est pas quelque chose de « magique ». Il demande la participation de tout notre être !

    A cet égard, on peut raconter l’histoire suivante : un village avait toujours bénéficié de l’intercession d’un saint homme qui, lorsqu’il priait, attachait son chat au pied de son lit. Quand le « saint » mourut, les villageois, qui se contentaient jusque là de profiter de cette protection sans se soucier de Dieu, pensèrent qu’il suffirait d’attacher les chats au pied des lits pour être protégés.

    Continuant de délaisser toute prière et attention envers Dieu, ils se contentèrent d’attacher leurs chats au pied de leurs lits…et furent fort étonnés de ce que leurs épreuves n’en étaient nullement résolues !

    Michel ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com