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BRELEVENEZ - LANNION - Page 5

  • TRENTE TROISIEME DIMANCHE ORDINAIRE B (17 Novembre 2024)

     

               Mc 13, 24-32 avec Dn 12, 1-3 Ps15 He 10, 11-14.18

                  Fin du monde ou venue du Jour nouveau ?

     

    Fil conducteur :

    Les bouleversements inhérents à l'ambigüité de ce monde sont inévitables et sans rapport avec la "fin du monde" actuel et la venue du nouveau, dont la date est connue de Dieu seul. Mais il y a une évolution de ce monde, dans laquelle nous avons à nous impliquer en faisant le choix de l'Amour,  dans cette assurance du triomphe final de celui-ci,  qui nous permet  de traverser nos épreuves actuelles dans l'espérance de préparer  le « monde nouveau » !

    Principaux points :

    1) Nous voyons Jésus nous ramener difficilement à ce qui est essentiel et que nous cachent trop de préoccupations futiles, comme celle des apôtres de magnifier ce signe de la splendeur et puissance d’Israël que représentait pour eux le Temple de Jérusalem ! D’où I’incompréhension totale des disciples…et souvent de nous-mêmes, par rapport à cet  « essentiel » que nous rappelle sans cesse Jésus ! Ainsi faisait-t-il dimanche dernier à propos de l’obole confiante et désintéressée de la pauvre veuve, alors que, ce dimanche, les apôtres n’ont d’attention que pour ce qui est riche et voyant !

    Jésus veut nous ramener tous  à ce qui est l’essentiel pour notre vie : se préparer au Royaume qui vient !

     Mais nous, c’est à la recherche du sensationnel que nous nous attachons, tel que le côté apocalyptique de la fin du monde, qui nous hypnotise en nous procurant un délicieux frisson de « film d’horreur » !

    2) Aussi, Jésus va-t-il mettre les points sur les i, en déclarant que  la raison et les connaissances humaines ne peuvent déduire la date et les modalités de ce retour du Christ inaugurant  les« temps nouveaux ». Ce retour sera précédé,  à de nombreuses reprises,  par des bouleversements  atteignant l’humanité dans ce monde où le Bien et le Mal s’affrontent. Mais notre nécessaire liberté d’adhérer ou non  au Christ sera toujours respectée au milieu de tous ces événements troublants.!

    . Même Jésus, dans sa nature humaine qu’il partage avec nous, nous déclare  qu’il est dans la même incertitude que nous, à ce sujet ! Il nous annonce seulement que certains de ces bouleversements, telle la destruction de Jérusalem, se produiront avant même que soit passée la" génération" dans laquelle il vivait!

    3) Par contre, le Seigneur Jésus nous recommande d’être attentifs à rechercher les signe annonciateurs de ce qui va arriver, afin de s’y préparer. Nous pouvons le faire  dans la mesure où nous sommes attentifs à la Bonne Nouvelle du Salut et à son implication dans notre vie concrète. C’est ainsi que nous serons capables de voir les « signes des temps» qui balisent notre marche vers le Royaume, telles des glissières de sécurité » efficaces, au milieu de tous les événements de l’histoire. Nous avons donc aujourd’hui un choix à faire :

    - soit confiance en Dieu, qui nous parle  des bourgeons prometteurs du figuier et non des parasites ou de la grêle et qui nous donne l’espérance du  Bonheur et non la peur de l’avenir !…

    ou méfiance envers Dieu, envers les autres, envers l’amour, avec repli dans la rancune, la haine, le malheur, les fausses sécurités de toutes nos convoitises stupides (et jusqu’à ces « garanties » offertes par la magie et les horoscopes  soi disant « infaillibles »!

    4) Certes, la tentation du mauvais choix peut être grande pour nous, du fait des épreuves que Jésus vient de nous évoquer et dont nous avons des échantillons douloureux !

    Du fait aussi des dérapages de notre société. C’est alors qu’il nous faut discerner ces signes des temps que sont :

    7- les progrès de l’humanité : l’abolition de l’esclavage, les efforts de paix, même insuffisants hélas, l’instruction, la santé, les moyens de communication, la liberté (même si d’aucuns en abusent !)…

    les efforts d’améliorations, même timides ou encore insuffisants, de mon conjoint, de mes enfants, de mes parents et de mes proches…et aussi de moi-même !

    Préparons donc, dés maintenant et déjà pour maintenantce monde nouveau promis par le Seigneur Jésus, ce Royaume qu’il nous prépare, en faisant concrètement et librement  les bon choix qu’il nous propose.

    En effet, au retour du Christ, « les dés auront été jetés ! Il sera trop tard » !.

     

    Michel  ANDRE, diacre      jeannemichel.andre @gmail.com

    BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • TRENTE DEUXIEME DIMANCHE ORDINAIRE  B  10 Novembre 2024

    Mc 12, 38-44 avec 1 R 17, 10-16 Ps 145 He 9, 24-28 

    L’obole de la veuve ou la réalité de ce que nous « donnons » !

     

    Fil conducteur :

    Cet épisode poignant de l'évangile doit marquer chacun de nous autant qu'il a marqué Jésus en lui rappelant ce qu’il allait devoir donner pour notre Salut ! Il nous oblige à voir clairement la réalité de ce que nous prétendons " donner" dans l'Amour. A ce titre, il nous oblige à rejeter l'hypocrisie et à entrer dans la sincérité d'un Amour rénové!

     

    Principaux points :

    1) Un examen superficiel de ce passage pourrait faire croire que Jésus nous pousse à classer nos semblables en catégories bien déterminées. Ainsi, les scribes seraient-t-ils tous des hypocrites parce qu’ils sont scribes, tout simplement ?

    Mais alors, pourquoi, juste avant cet épisode, Jésus vient-il de louer un scribe en lui déclarant qu’il n’était pas loin du Royaume de Dieu ?

    Tout simplement parce que Jésus, contrairement à nous, ne condamne pas l’appartenance à une ethnie, race, profession, catégorie sociale ou autre…mais parce que ce qu’il considère, c’est  la façon de se comporter, au sein de cette catégorie. C’est ce qui lui permettra d’être toujours à l’aise pour aborder ceux sur lesquels le « monde »colle volontiers des étiquettes très critiques, comme le faisaient  les concitoyens de la samaritaine sur cette femme avec laquelle parlait Jésus  ( Jn 4) et comme il nous arrive à nous aussi de le faire

    2) Il va faire de même devant le tronc du Temple. Il ne condamne pas les gens aisés qui ont mis seulement « de leur superflu » (peut-être certains pour se « faire valoir », ou d’autres par simple peur de manquer ?). Il ne parle pas, non plus, des pauvres qui ont versé peu sans, toutefois, mettre leur vie en danger. Mais il admire, par contre, la pauvre veuve. Pourquoi ? Parce que, dit-il, elle a mis « tout ce qui lui restait pour vivre ». Cela suppose une confiance totale en Dieu, une remise vraie de sa vie entière, un choix de vivre… entre les mains de Dieu qui, seul désormais, peut l’empêcher de mourir de faim!

    Or, c’est justement ce genre de choix que va bientôt faire Jésus au cours de sa proche passion : se remettre librement et totalement entre les mains du Père. Le geste de la pauvre veuve va, en quelque sorte, marquer pour Jésus l’entrée dans sa Passion!

    3) D’où l’émotion qui étreint Jésus, mais que les disciples présents ne comprennent pas. Cette incompréhension va intensifier la souffrance qui saisit Jésus à la perspective de ce qui l’attend inéluctablement.

    En ce moment là, Jésus prend déjà sur lui chacune de ces souffrances éprouvées par nous devant l’incompréhension de ceux qui ne nous aiment pas, mais, plus encore, de ceux « qui nous aiment », mais ne nous comprennent pas autant que nous en aurions besoin !

    C’est un appel solennel que Jésus nous lance aujourd’hui à travers cette scène, celui d’être attentif à la souffrance du prochain et…surtout de ce plus proche prochain qui attend de nous son quota d’attention légitime: époux, épouse, parents, enfants, famille et proches, qui souffrent parfois de n’être plus, semble-t-il, que de « simples meubles » dans la maison !

    4) C’est aussi  un appel à être en vérité par rapport à ce que nous «donnons » et à la façon dont nous le donnons

    Est-ce que je "donne" ce qui me plait ou ce dont l’autre a réellement besoin et que Dieu attend que je donne à ce « prochain » ?

    Est-ce que je donne avec le sourire, la joie au coeur ou « en faisant la gueule » ?

    Suis-je capable d’aller réellement jusqu’à « donner ma vie », par exemple en m’engageant totalement par cette parole qu’est  le fameux, solennel : « je te prends comme époux(se) et je me donne à toi !». C’est autre chose que de remettre indéfiniment cet engagement pour la vie, dans le mariage, parce qu’on ne veut pas « donner » sa chère indépendance !

    Qu’attendons-nous pour répondre à l’appel de Jésus de donner , à sa suite, ce que l’Amour véritable exige de nous pour nous ouvrir, dés maintenant, le chemin du BONHEUR !

    Chaque eucharistie n’est-t-elle pas l’occasion de nous offrir nous-mêmes au Père, lorsque le Seigneur Jésus s’y donne lui-même en toute sa personne, réellement présente, pour le Salut de tous les hommes !

    Michel ANDRE, diacre    jeannemichel.andre@gmail.com

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