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BRELEVENEZ - LANNION - Page 5

  • ASCENSION C  29 Mai 2025


    Lc 24, 46-53   

    Pour comprendre l'ASCENSION, il nous faut comprendre d'abord ce que représente pour nous l'ABSENCE et la PRESENCE, ces deux réalités si importantes de notre vie, étroitement liées au bonheur et au malheur!

    L'absence évoque tout de suite une souffrance. Nous sommes tous concernés…!

    Souffrance de la perte, du renoncement, pour un temps…ou définitivement!

    C'est aussi une crainte…par rapport à l'amour: "loin des yeux, loin du cœur": ça fait mal! Est-ce la faute du temps, l'usure du temps? Non, c'est la faute de la confusion, par nous, entre les deux sortes d'absence: -l'absence aimante, dans l'amour – et l'absence indifférente, sans véritable amour;

    L'absence dans l'amour vient de la recherche d'un plus grand Bien, même s'il exige des sacrifices! Ainsi, le départ des enfants au seuil de leur vie d'adultes responsables. Ainsi, aussi, les absences répétées, voir journalières, du fait de la profession, dans la perspective du bien de la famille. Si c'est accepté, reconnu nécessaire par tous, dans un dialogue d'amour, cela sera, certes une épreuve douloureuse, mais porteuse de croissance dans l'amour : loin des yeux, près du cœur!

    C'est comme cela que Jésus a préparé son ascension, avec ses disciples, en les assurant d'une présence invisible mais efficace et assortie du don de l'Esprit Saint, gage de l'amour! Il pouvait partir : rien à craindre.

    C'est dans cette même disposition que nous devons être, devant toute absence, y compris celle de Jésus!

    Et d'abord, se préparer dans l'amour et par l'amour, à l'absence, sinon, l'amour n'y trouvera pas son compte et ce sera la catastrophe, car l'absence sera le révélateur de l'insuffisance d'amour qui existait déjà avant l'absence, au temps de la bienfaisante PRESENCE.

    La présence dans laquelle on s'endormait n'était, dans ce cas, que satisfaction assez égoïste d'être ensemble, à cueillir les fruits de la présence, mais sans soigner l'arbre sensé les offrir, à savoir l'amour lui-même. Au contraire, dans ce cas, on s'estime propriétaire de l'autre (voir de Jésus lui-même) et on n'admet aucune absence, même minime et nécessaire pour le Bien de tous. Dés lors, on comprend la suite des événements : le déclin et la mort de l'amour!

    C'est clair: l'orientation de l'absence vers un plus ou un moins d'amour, vers le bonheur ou le malheur, se trouve dans la préparation à cette absence!

    Tout est-t-il donc joué dès le départ?

    Non, bien sur, et il faudra, de plus, maintenir le contact pendant l'absence et, là aussi, de la bonne façon…car le téléphone, fixe ou portable, ne résout pas tout.

    "Allo! ça va? qu'est-ce que tu fais? où es-tu? Cela fait x jours que tu n'as pas appelé!" …confiance ou méfiance? la température de l'amour est en baisse et ce genre d'appel n'arrange rien, au contraire, car non préparé dans l'amour.

    Avec Jésus, c'est bien pareil et nous manions la prière comme un portable…sauf qu'on ne lui demande pas si ça va, mais qu'on lui dit que nous ça va pas. Si c'est comme cela qu'on lui téléphone…pardon : qu'on le prie, cela veut dire que notre manque d'amour a tourné l'absence en indifférence et pas en amour!

    Alors, dans ce cas, il est temps pour nous de réagir!

     

     

  • C'est ma paix que je vous donne; mais ce n'est pas à la manière du monde

    DIMANCHE 25 MAI 2025
     6E DIMANCHE DE PÂQUES
     ANNÉE C – COULEUR LITURGIQUE : BLANC

    Gloire à Dieu (p. 222)
     Prière
     Dieu tout-puissant, accorde-nous, en ces jours de fête, de célébrer 
    avec ferveur le Seigneur ressuscité : puissions-nous mettre en œuvre 
    fidèlement tout ce dont nous faisons mémoire. Par Jésus… — Amen.
     LITURGIE DE LA PAROLE
     Lecture du livre des Actes des Apôtres (15, 1-2.22-29)
     « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser  
    sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent »
     En ces jours-là, des gens, venus de Judée à Antioche, enseignaient 
    les frères en disant : « Si vous n’acceptez pas la circoncision 
    selon la coutume qui vient de Moïse, vous ne pouvez pas être sau
    vés. » Cela provoqua un affrontement ainsi qu’une vive discussion 
    engagée par Paul et Barnabé contre ces gens-là. Alors on décida 
    que Paul et Barnabé, avec quelques autres frères, monteraient à 
    Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens pour discuter de cette 
    question. Les Apôtres et les Anciens décidèrent avec toute l’Église 
    de choisir parmi eux des hommes qu’ils enverraient à Antioche 
    avec Paul et Barnabé. C’étaient des hommes qui avaient de l’auto
    rité parmi les frères : Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas. Voici 
    ce qu’ils écrivirent de leur main : « Les Apôtres et les Anciens, vos

    frères, aux frères issus des nations, qui résident à Antioche, en 

    Syrie et en Cilicie, salut ! Attendu que certains des nôtres, comme 
    nous l’avons appris, sont allés, sans aucun mandat de notre part, 
    tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi, 
    nous avons pris la décision, à l’unanimité, de choisir des hommes 
    que nous envoyons chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé 
    et Paul, eux qui ont fait don de leur vie pour le nom de notre 
    Seigneur Jésus Christ. Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui 
    vous confirmeront de vive voix ce qui suit : L’Esprit Saint et nous
    mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obli
    gations que celles-ci, qui s’imposent : vous abstenir des viandes 
    offertes en sacrifice aux idoles, du sang, des viandes non saignées 
    et des unions illégitimes. Vous agirez bien, si vous vous gardez de 
    tout cela. Bon courage ! »– Parole du Seigneur

     

     Lecture de l’Apocalypse de saint Jean (21, 10-14.22-23)
     « Il me montra la Ville sainte qui descendait du ciel »
     Moi, Jean, j’ai vu un ange. En esprit, il m’emporta sur une 
    grande et haute montagne ; il me montra la Ville sainte, 
    Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu : elle avait en 
    elle la gloire de Dieu ; son éclat était celui d’une pierre très pré
    cieuse, comme le jaspe cristallin. Elle avait une grande et haute 
    muraille, avec douze portes et, sur ces portes, douze anges ; des 
    noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus des fils d’Israël. Il 
    y avait trois portes à l’orient, trois au nord, trois au midi, et trois 
    à l’occident. La muraille de la ville reposait sur douze fondations 
    portant les douze noms des douze Apôtres de l’Agneau. Dans 
    la ville, je n’ai pas vu de sanctuaire, car son sanctuaire, c’est le 
    Seigneur Dieu, Souverain de l’univers, et l’Agneau. La ville n’a pas 
    besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu 
    l’illumine : son luminaire, c’est l’Agneau. – Parole du Seigneur

     Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (14, 23-29)
     « L’Esprit Saint vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »
     En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, 
    il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers 
    lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
     « Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la pa
    role que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a 
    envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais 
    le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, 
     vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je 
    vous ai dit.
     « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la 
    manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit 
    pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : 
    Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez 
    dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand 
    que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’ar
    rivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez.