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BRELEVENEZ - LANNION - Page 3

  • C'est ma paix que je vous donne; mais ce n'est pas à la manière du monde

    DIMANCHE 25 MAI 2025
     6E DIMANCHE DE PÂQUES
     ANNÉE C – COULEUR LITURGIQUE : BLANC

    Gloire à Dieu (p. 222)
     Prière
     Dieu tout-puissant, accorde-nous, en ces jours de fête, de célébrer 
    avec ferveur le Seigneur ressuscité : puissions-nous mettre en œuvre 
    fidèlement tout ce dont nous faisons mémoire. Par Jésus… — Amen.
     LITURGIE DE LA PAROLE
     Lecture du livre des Actes des Apôtres (15, 1-2.22-29)
     « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas faire peser  
    sur vous d’autres obligations que celles-ci, qui s’imposent »
     En ces jours-là, des gens, venus de Judée à Antioche, enseignaient 
    les frères en disant : « Si vous n’acceptez pas la circoncision 
    selon la coutume qui vient de Moïse, vous ne pouvez pas être sau
    vés. » Cela provoqua un affrontement ainsi qu’une vive discussion 
    engagée par Paul et Barnabé contre ces gens-là. Alors on décida 
    que Paul et Barnabé, avec quelques autres frères, monteraient à 
    Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens pour discuter de cette 
    question. Les Apôtres et les Anciens décidèrent avec toute l’Église 
    de choisir parmi eux des hommes qu’ils enverraient à Antioche 
    avec Paul et Barnabé. C’étaient des hommes qui avaient de l’auto
    rité parmi les frères : Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas. Voici 
    ce qu’ils écrivirent de leur main : « Les Apôtres et les Anciens, vos

    frères, aux frères issus des nations, qui résident à Antioche, en 

    Syrie et en Cilicie, salut ! Attendu que certains des nôtres, comme 
    nous l’avons appris, sont allés, sans aucun mandat de notre part, 
    tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi, 
    nous avons pris la décision, à l’unanimité, de choisir des hommes 
    que nous envoyons chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé 
    et Paul, eux qui ont fait don de leur vie pour le nom de notre 
    Seigneur Jésus Christ. Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui 
    vous confirmeront de vive voix ce qui suit : L’Esprit Saint et nous
    mêmes avons décidé de ne pas faire peser sur vous d’autres obli
    gations que celles-ci, qui s’imposent : vous abstenir des viandes 
    offertes en sacrifice aux idoles, du sang, des viandes non saignées 
    et des unions illégitimes. Vous agirez bien, si vous vous gardez de 
    tout cela. Bon courage ! »– Parole du Seigneur

     

     Lecture de l’Apocalypse de saint Jean (21, 10-14.22-23)
     « Il me montra la Ville sainte qui descendait du ciel »
     Moi, Jean, j’ai vu un ange. En esprit, il m’emporta sur une 
    grande et haute montagne ; il me montra la Ville sainte, 
    Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu : elle avait en 
    elle la gloire de Dieu ; son éclat était celui d’une pierre très pré
    cieuse, comme le jaspe cristallin. Elle avait une grande et haute 
    muraille, avec douze portes et, sur ces portes, douze anges ; des 
    noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus des fils d’Israël. Il 
    y avait trois portes à l’orient, trois au nord, trois au midi, et trois 
    à l’occident. La muraille de la ville reposait sur douze fondations 
    portant les douze noms des douze Apôtres de l’Agneau. Dans 
    la ville, je n’ai pas vu de sanctuaire, car son sanctuaire, c’est le 
    Seigneur Dieu, Souverain de l’univers, et l’Agneau. La ville n’a pas 
    besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu 
    l’illumine : son luminaire, c’est l’Agneau. – Parole du Seigneur

     Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (14, 23-29)
     « L’Esprit Saint vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »
     En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, 
    il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers 
    lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
     « Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la pa
    role que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a 
    envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais 
    le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, 
     vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je 
    vous ai dit.
     « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la 
    manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit 
    pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : 
    Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez 
    dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand 
    que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’ar
    rivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. 

  • Une loi pour mettre fin à la vie : ouvrons les yeux !

    Euthanasie-scaled-e1617963940761.jpg

    Vous entendiez parler d’une loi fin de vie ? Sachez qu’elle vient de changer de nom. L’un des derniers amendements adoptés en commission l’a renommé en "loi relative au droit à l’aide à mourir". Une modification destinée à accentuer la notion de droit opposable… Mais derrière cet euphémisme gentillet, c’est bien de l’euthanasie (mort provoquée par une tierce personne) et du suicide assisté (acte par lequel la personne provoque elle-même sa mort) qu’il s’agit, même si les auteurs et défenseurs de ce texte ont toujours refusé d’assumer ces deux mots.

    Notons que ce changement de nom, dans cette marée de mensonges, sonne pour une fois assez juste. Il ne s’agit pas de fin de vie. Au fond, il n’a peut-être jamais été question de fin de vie. Mais bien de mettre fin à la vie. Cette loi pourrait concerner en effet des milliers de personnes qui ne sont pas en fin de vie. Car y seraient éligibles les personnes atteintes de maladies chroniques, cancers, diabètes, insuffisances rénales et certains handicaps (y compris liés à un accident). Et cela, avec des délais de mise en œuvre expéditifs. En 48 heures, tout peut être plié. Quand on prend la mesure qu’il s’agit de l’acte le plus irréversible qui soit — la mort de quelqu’un — on a de quoi trembler. Comme on l’espère trembleront les mains et les consciences de nos députés qui vont devoir se positionner et voter d’ici quelques jours.

    Une fraternité à l’envers

    La personne qui demande l’aide à mourir n’a même pas à le faire par écrit… Puis, le médecin aurait 15 jours maximum pour rendre son avis sur l’éligibilité à la mort provoquée (mais il peut le faire le jour même…). Le patient aurait ensuite au minimum deux jours de réflexion pour confirmer. Deux jours ! Délai qui peut être encore raccourci, à la demande de la personne… Tout cela, sachant qu’il n’y aurait nul besoin de collégialité dans cette décision, l’accord du seul médecin choisi par le patient suffira : celui-ci demandera seulement l’avis à un autre médecin (qui peut s’y opposer, mais sans qu’il n’ait le dernier mot) et à un auxiliaire de santé (sans assurance qu’il ne soit subordonné au médecin principal…). A été adopté un amendement qui précise que "l’avis de tous les professionnels qui interviennent auprès de la personne n’est plus requis". Quant aux éventuels recours de proches ou de soignants, ils risquent d’être impossibles, et même condamnés. Le patient se retrouvera isolé, avec sa décision.

    Car la France, qui fait preuve d’une créativité notoire en ce domaine, est en train d’élaborer la pire loi du monde. Elle prévoit "un délit d’entrave" pour condamner à un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende quiconque empêcherait ou tenterait d’empêcher de pratiquer une euthanasie ou d’empêcher une personne de s’informer sur l’aide à mourir. Un proche ne pourrait essayer de sauver celui qui va mal, de même un psychiatre son patient dépressif… Mais on va où ? Dans une fraternité à l’envers… dans une fragilisation de la prévention du suicide, dans une mise à mal de la non-assistance à personne en danger et de la liberté d’expression. C’est lunaire. D’autant qu’un amendement créant un délit d’incitation à l’aide à mourir a lui, été rejeté… On est clairement du côté de la mort. Et non de la vie. De l’irréversible. Et non de l’espoir.

    Une société transformée

    On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. Tout est sous nos yeux. Si on veut bien les ouvrir. Cette loi ne concernerait pas quelques-uns, loin de nous, mais bien tout un chacun. C’est la société qu’elle transformerait. C’est tout le regard sur la fragilité et la vulnérabilité humaine. C’est toute la confiance soignants-soignés. N’ayons aucun doute là-dessus. "Si l’on veut répondre à la souffrance présente, il faut aussi envisager celle des patients à venir, de ceux qui auraient à vivre les conséquences d’une euthanasie qui n’est pour l’heure qu’un projet. Ces restrictions insidieuses de la liberté amenées par l’amincissement des interdits qui la gardent, il nous faut bien les prévoir" alerte Julien Auriach. Rassurons-nous, ou pas, une commission de contrôle sera mise en place. Mais les contrôles se feront… a posteriori. C’est-à-dire, après la mort de la personne. Au moins là, pas de risque d’entrave… Mais quelle folie ! Comme l’a très bien résumé Erwan Le Morhedec, avocat et bénévole en soins palliatifs, "il n’existe pas de dérives de l’euthanasie. L’euthanasie est une dérive". Ce lundi 12 mai, l’association Alliance VITA invite les Français à se mobiliser dans une cinquantaine de villes sous cet appel pressant, plein de bon sens : "On veut des soins, pas l’euthanasie." Il est encore temps de faire entendre sa voix, et aussi d’écrire à son député.