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BRELEVENEZ - LANNION - Page 3

  • 4.000 scouts d’Europe réunis à Sainte-Anne-d’Auray : un sacré souffle !

    Plus de 4.000 scouts d’Europe se sont rassemblés ces 27 et 28 septembre au sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan) pour leur pèlerinage de rentrée. Un week-end mémorable pour ces milliers de jeunes âgés de 8 à 25 ans.

     

    Souffle impressionnant des joueurs de biniou, souffle du mouvement scout qui n'a de cesse d'attirer des jeunes, souffle de l'Esprit saint... Ce week-end, il a soufflé fort en Bretagne ! Marche, veillée d’adoration, procession derrière les baussants au rythme du bagad "Tri Bleiz", chant de la promesse au pied du sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray… Sainte Anne a été célébrée selon l'esprit scout ! S’associant à la démarche jubilaire liée aux 400 ans des apparitions de sainte Anne proposée par le diocèse de Vannes, les trois provinces de l’Association des Guides et Scouts d’Europe de Bretagne se sont réunies à Sainte-Anne-d’Auray. Organisé tous les trois ans, cet événement illustre le dynamisme du mouvement : 4.000 scouts – louvettes, louveteaux, éclaireuses, éclaireurs, guides aînées et routiers – étaient réunis, tandis qu'ils étaient 3.500 en 2022.

    Sept tronçons de marche, sept lieux de bivouac, une veillée festive et spirituelle et une grande messe présidée par Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes. Après une vingtaine de kilomètres de marche au petit matin pour les plus âgés, les scouts se sont rassemblés sur la grande esplanade devant la basilique. Épuisés, mais heureux d’être là. "C’était incroyable de pouvoir marcher de nuit sous les étoiles, avant le lever du jour", confie Maylis, tout juste devenue guide aînée. "J’ai beaucoup aimé l’ambiance, on a chanté plein de chants et même quand c’était dur vers la fin, on a gardé le sourire", souffle Ninnog, guide de la IIe Vitré.

    Le beau geste de Mgr Centène

    En milieu d’après-midi dimanche, les sonneurs du bagad (groupe de musique bretonne) "Tri Bleiz", formé d’une trentaine de Guides et Scouts d’Europe, ont ouvert la procession pour se rendre sur le lieu de la messe célébrée au Mémorial de la Grande Guerre du sanctuaire. Une forêt de baussants (étendards des Scouts d’Europe) a suivi, ainsi que les milliers de scouts et leurs familles.

    Mgr Centène

    Lors de la célébration, Mgr Centène a exhorté les jeunes à prendre la route pour rencontrer Dieu : "On ne voit pas Dieu en restant vautré sur un canapé, on le voit en se mettant en route", a-t-il lancé. Ancien scout d’Europe lui-même, l’évêque n’a pas manqué de saluer pendant le chant de la promesse. Un geste qui n’est pas passé inaperçu et qui a marqué bon nombre de guides et scouts présents, observant par-là combien la promesse scoute engage pour toute la vie. Une célébration qui a lancé l’année en la plaçant sous le regard et la protection de sainte Anne, et qui s’est terminée par le traditionnel lancer de bérets : "Ad Mariam Europa !".

  • Nantes retrouve sa cathédrale

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    Le samedi 27 septembre 2025 restera une date gravée dans l’histoire de Nantes et de toute la Bretagne. Après cinq années de travaux, la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul rouvre enfin ses portes. Plus qu’une réouverture, c’est une véritable résurrection pour ce monument qui incarne l’âme de la capitale bretonne.

  • Le pèlerinage Feiz e Breizh, « un ancrage culturel pour la foi »

    Le pèlerinage Feiz e Breizh – « Foi en Bretagne » – aura lieu du 20 au 21 septembre. À l’occasion des 400 ans des apparitions de sainte Anne, 2500 pèlerins sont attendus pour cette 8e édition. Entretien avec l’abbé Raphaël d’Anselme, aumônier du pèlerinage.

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    Pourquoi un pèlerinage breton ?

    Père Raphaël d’Anselme : Tout est parti de mon ancienne paroisse, en 2018, où je célébrais la messe dans les deux formes du rite. Une famille m’a demandé de lancer un petit pèlerinage local pour prier à la fois dans l’ancrage de la tradition et de la culture bretonne. Nous étions une centaine au départ, puis nous avons élargi aux autres diocèses bretons et nous avons accentué la dimension culturelle bretonne, tout en gardant la forme de la messe traditionnelle. Le pèlerinage s’est développé très vite depuis le Covid, avec beaucoup de jeunes et de jeunes familles.

    Que viennent chercher ces jeunes ?

    Ils viennent dans une démarche de recherche d’identité, pour retrouver leurs racines bretonnes. Puis ils découvrent le message chrétien, la messe : tout cela les touche profondément et les fait entrer dans une démarche de foi. Chaque année, nous avons de nombreuses demandes de baptêmes, de mariages chrétiens… Venus par la culture, ils rencontrent le Christ. Après le pèlerinage, nous les poussons à aller dans leurs paroisses.

    Quelle est l’importance du patrimoine spirituel ?

    Nous avons un très beau patrimoine culturel et spirituel : cantiques bretons, costumes traditionnels, instruments régionaux… car la Bretagne était très chrétienne, notamment grâce aux très nombreux prêtres martyrs pendant la Révolution. Il faut repartir de ce terreau. Ce patrimoine donne une assise, un ancrage à la foi qui plaît beaucoup, aux jeunes en particulier. Ils sont très demandeurs de retrouver leurs racines, que la génération de leurs parents ne leur a pas transmises… L’attrait du rite ancien participe de la même recherche : c’est un ancrage dans le Christ. Dans un monde déraciné, les gens ont besoin de retrouver des repères solides : leurs racines culturelles et cultuelles.

    La mission passe donc aussi par le patrimoine ?

    Je pense que l’ancrage culturel régional est une piste missionnaire très importante pour l’Église, en effet, car c’est une excellente porte d’entrée pour les personnes éloignées de l’Église. Dans ma paroisse, de nombreuses personnes non pratiquantes, jusqu’au maire, participent aux pardons (pèlerinages bretons, NDLR).

    Sainte Anne sera-t-elle particulièrement mise à l’honneur cette année ?

    Pour fêter le jubilé des 400  ans des apparitions de sainte Anne à Yvon Nicolazic (1623-1625), notre évêque, Mgr Centène, va célébrer la messe de la fin du pèlerinage, au sanctuaire Sainte-Anne-d’Auray. C’est une sainte essentielle : elle nous a donné Marie, qui nous a donné Jésus !

    Pourquoi dites-vous que l’un des objectifs de ce pèlerinage est d’accroître les liens d’amitié ?

    Les jeunes sont souvent très isolés dans leur vie de foi. En partageant un moment d’effort intense, de prière, de joie… le pèlerinage favorise la création de liens d’amitié forts, qui se prolongent par la suite et leur permettent de ne plus vivre leur foi seuls. C’est essentiel. 



    https://www.feiz.bzh/