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BRELEVENEZ - LANNION - Page 6

  • QUATRIEME  DIMANCHE  DE  CAREME  B (10 Mars 2024)

     

    Jn 3, 14-21  avec Eph 2, 4-10

    Persévérer ! Aller jusqu’au bout de notre recherche du Bonheur par l’amour !

    Ne pas faire les choses à moitié !

     

    Fil conducteur :

    Dans ce carême, comme dans toute notre vie, la  persévérance est essentielle pour parvenir au but : le Bonheur …par l’Amour!

    Notre tendance est de nous arrêter face aux difficultés.

    Certes, le moteur de notre progression reste l’exemple, donné par Jésus, de l’efficacité de l’Amour pour vaincre les difficultés. Mais il faut aussi fournir au moteur le carburant que sont ces recettes infaillibles de l’humble demande d’aide et du pardon !

     

    Principaux points :

     

    • Ce Nicodème, nous lui ressemblons étrangement : on voudrait voir clair dans notre vie pour gagner le bonheur, mais on est plein d’hésitations, on est partagés, on a peur (c’est pour cela que Nicodème est venu de nuit !). Alors on s’approche de Dieu, mais avec précautions : on fait les choses à moitié!
    • Aller jusqu’au bout ! Nous venons de passer la moitié du carême : c’est le moment de faire le point ! La question, c’est : « vais-je faire les choses à moitié, comme d’habitude, car je me connais….ou bien vais-je faire les choses comme Dieu, jusqu’au bout ? ». Car Dieu, Lui, va jusqu’au bout de ce que nous pouvons imaginer : donner son Fils pour le Bonheur de l’humanité toute entière ! C’est le « bout de l’Amour qui n’a pas de bout, de l’Amour infini, inimaginable » !
    • Jésus le fait comprendre à Nicodème, et à nous, en rappelant l’histoire du serpent de bronze élevé de terre, pour donner la vie à cette bande d’hébreux ingrats qui ne savent que rouspéter (comme nous), récriminer sans cesse contre leur Bienfaiteur.
    • Jésus n’a pas fait les choses à moitié ! Il nous a donné tout, en nous laissant totalement libres !

    Car le choix est « dans notre main » :

    • soit, nous arrêter à la première difficulté, dans cette conquête du Bonheur, par découragement, doute et méfiance….
    • soit persévérer dans la confiance en Dieu, comme Jésus l’a fait dans la confiance totale à son Père, c'est-à-dire à l’Amour. Concrètement, comment cela se traduit-il pour moi ? C’est quoi persévérer ? Si je vis en couple, c’est ne pas baisser les bras à la première difficulté, la première incompréhension, voir la première désillusion sur l’autre (et peut-être sur moi !). Notre première réaction dans ce cas est le plus souvent de chercher à tout prix que « l’autre change »…et le plus vite possible, au besoin en le bousculant (« pour son bien », évidemment !). Or, le seul moyen efficace pour que ça change, c’est que je commence par changer moi-même sur certains points…que je ne vois même pas et qu’il me faudra découvrir en acceptant de me faire aider ! Mais, en dehors de la vie de couple, c’est bien la même chose dans nos relations avec les autres en général : persévérer dans la confiance, c’est accepter soi-même de changer ce qu’il faut changer. C’est la même chose avec nos enfants et pour eux vis-à-vis de nous. Est-ce que j’accepte de me détacher de l’idéal de vie, de la vision de bonheur que je voulais leur imposer….peut-être avec juste raison, mais peut-être aussi au détriment de la liberté essentielle à leur dignité d’enfant de Dieu (Eph 6, 4) ?
    • Persévérer, c’est aussi aller jusqu’au bout du pardon: non seulement demander pardon et pardonner, mais « réparer », c'est-à-dire chercher pourquoi notre relation, à l’autre et à moi, a dégénéré en agressivité réciproque et réparer cela. Ceci afin que les incompréhensions  ne recommencent plus et que cela débouche, au contraire, sur une véritable réconciliation (avec l’autre et parfois….avec Dieu !).

    Tout cela est parfois décourageant, si nous oublions que c’est un véritable appel à la joie que nous lance le Seigneur Jésus dans cette continuation du carême qui nous est offerte pour aller jusqu’au bout, comme Dieu !

    Michel ANDRE  diacre        jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • TROISIEME  DIMANCHE  DE  CAREME  B 3 Mars 2024

     

    Ex 20, 1-17 Ps 18 B 1 Co 1, 22-25 Jn 2, 13-25

    Sainte colère ou laisser-faire ? Croyance ou Foi ?

     

    Fil conducteur :

    1. La réaction de « sainte colère » de Jésus, face aux marchands du Temple pose problème à certains « puristes ». En vrai, elle nous montre la voie juste, à observer. Mais surtout, elle va exiger de chacun de nous une prise de position ferme et constante contre les dénis de justice notoires suscités par le Mal et dont notre société tend de plus en plus à s’accommoder sans problème ! De ce fait, si nous suivons Jésus, à contre courant du « monde », nous allons vivre forcément cette « béatitude » qui nous fait si peur :« bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, le Royaume des cieux est à eux » !

    Principaux points :

    1. Qu’est-ce qui va différencier d’une colère injuste, dangereuse et condamnable, la « sainte et courageuse colère », comme celle de Jésus devant la souillure du Temple par un intérêt mercantile? C’est la bonne question, alors que certains condamnent systématiquement toute « colère », sans comprendre la différence capitale entre l’une et l’autre !
    2. Il y a, d’abord, une question de définition! La juste colère, c’est le cri de scandale devant une injustice Ainsi, la colère de Jésus devant la transformation de la Maison de prière, vouée au culte de Dieu son Père, en « maison de trafic ». C’est une situation injuste, blasphématoire, qui provoque à juste titre sa colère 
    3. Ensuite, il y a une question d’attitude devant l’injustice flagrante ! On peut suivre l’exemple de Jésus, à nos « risques et périls ». Mais on peut aussi faire le dos rond ! Soit parce que l’on n’a aucun moyen de réaction possible, soit parce que l’on préfère « ne pas s’en mêler » afin de n’avoir point d’ennui ! Tant pis, alors, pour la justice ! Mais nous avons, bel et bien, une responsabilité à assumer envers la «justice», à chaque fois que c’est possible !
    4. Enfin, nous avons à trouver l’issue juste à la situation d’injustice en cause. Car il y a deux « portes de sortie » en face d’une injustice (cf Mt 5, 20) : Soit pratiquer la « justice des hommes», c'est-à-dire la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent), avec sa séquence de rancune, haine, violence ! Soit pratiquer la « justice de Dieu », c'est-à-dire le véritable  PARDON !
    5. Le « déblayage musclé » de Jésus départage les hommes. Il y a ceux qui voient leurs privilèges et leur emprise en danger et qui vont contrer Jésus.  Il y a ceux qui l’approuvent et commencent à « croire en son nom ». Mais leur « croyance » à l’égard de Jésus, voit en lui un chef politique pour les libérer des romains ou d’autre chose. Ils n’ont pas la FOI vraie dans la « Bonne Nouvelle » du Salut qu’apportait Jésus par l’offrande de sa Vie par Amour! Ils ont crié quelques jours plus tard « crucifie- le », déçus de ce « faux chef de guerre » ! Il y a, enfin, ceux qui ont en Jésus cette confiance amoureuse qui caractérise la Foi ! Puissions-nous être de ceux-là !

    Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG http ;//puzzlebondieu777.over-blog.com