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BRELEVENEZ - LANNION - Page 2

  • 6ème DiMANCHE ORDINAIRE C 16 février 2025

                

             Jr,17,5-8    Ps1 1Co 15,12.16-20    Lc 6, 17.20-26 

                                                       LES  BEATITUDES                          

    FIL  CONDUCTEUR : Pour le Bonheur, tous sont d’accord, tous courent après lui ! Mais comment « le saisir » ? Jésus, Lui, nous promet un Bonheur incroyable et, aujourd’hui, nous donne même le « mode d’emploi » que sont les « BEATITUDES », pour y parvenir !

    PRINCIPAUX POINTS :

    1. Il y a une première difficulté, pour nous qui sommes toujours pressés de saisir le Bonheur « Tout de suite pour tout de suite» mais beaucoup moins disposés à nous engager sur le chemin qui y mène ! C’est que les promesses de Bonheur, certes catégoriques, de Jésus, sont, la plupart, pour le futur et leur réalisation nous apparait lointaine, trop lointaine !
    2. En fait, nous voulons surtout disposer à notre gré de tous ces moyens que le monde  nous présente comme indispensables pour être heureux et que nous recherchons sans toujours évaluer leur vraie valeur…et leurs inconvénients.
    3. Avouons que parfois nous les préférons même à ceux que recommande Jésus avec les « Béatitudes ». Le « monde » nous pousse à nous « assurer » contre tout : le vol, l’incendie, les intempéries, la maladie, la « vie »(en fait, contre la mort et ses conséquences (comme si on pouvait y échapper), le travail et ses conséquences, le chômage, la pauvreté, le vol,… Bref, tout y passe, en une sorte « d’assurance globale contre…le malheur, tous les « malheurs » redoutés par les humains. Mais le « Monde » nous prend pour des imbéciles en prétendant que c’est là qu’est le Bonheur.
    4. Le Seigneur Jésus, Lui, nous assure d’obtenir le véritable Bonheur, ce Bonheur parfait, en plénitude, qu’il partage de toute éternité, en tant que FILS, avec le PERE et l’Esprit, dans la Trinité divine !
    5. Et si l’on regarde le détail des « Béatitudes », on voit que la première et la dernière nous sont offertes dès maintenant, mais à condition de faire confiance à Dieu. La première vise l’encombrement de notre cœur, de notre esprit, de notre vie, par toutes ces précautions visant à contourner les recommandations que sont les autres Béatitudes. Il nous faut ouvrir notre cœur pour y laisser sa place à Dieu : C’est cela être pauvre de cœur et non être « sans cœur », comme certains l’interprètent!
    6. Pour ce qui est de la dernière des Béatitudes, elle

    nous fait peur par les souffrances qu’entraînera pour nous le fait de « témoigner » pour le Christ et à sa suite. Seule la confiance totale en Jésus, née de tout ce que son amour a consenti pour notre  Bonheur, nous permet d’envisager…jusqu’au martyre parfois inévitable ! Mais, en cette « Béatitude » se trouve la certitude du Bonheur définitif

    1. Cette confiance naîtra et grandira en nous grâce à la relation d’intimité avec Jésus accompagnant concrètement chaque journée de notre vie, si elle en devient la raison indispensable ! Cet évangile des Béatitudes nous ouvre vraiment la route du Bonheur en plénitude !

    Michel ANDRE,  diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG     http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • PROPOSITION  POUR  HOMELIE  5ème Dimanche ord C 9 fev 2025

    Textes : Is 6, 1-8   Ps 137  1 Cor 15, 1-11  Lc 5, 1-11

     

    APPEL  DES  PREMIERS  APOTRES

     

    FIL  CONDUCTEUR :

     

    Dieu appelle toute l'humanité à la réalisation du Plan général de Bonheur en plénitude qu'il a formé pour elle. Mais, en plus de cette vocation générale au Bonheur par l'Amour, il adresse, à chacun de nous, des appels spécifiques, portant sur les moyens de parvenir à ce but, commun à tous, mais par une voie personnelle qui, elle, est particulière à chacun : c'est la "vocation" de chacun!

     

    Principaux  points :

    1. Chaque être humain n'est pas un vulgaire numéro dans l'humanité. Au contraire, il est unique aux yeux de Dieu et reçoit de Dieu un appel adapté à ce qu'il est, à sa personnalité : c'est cela notre vocation individuelle!
    2. Mais, en même temps, il y a des caractères communs à tous les appels de Dieu. Ainsi, tout véritable appel de Dieu comporte un renoncement…et pas toujours celui auquel on s'attendait! Pierre ne s'attendait pas à ce que Jésus le mette à l'épreuve en lui demandant de jeter les filets alors que toute pêche était illusoire. C'est sa respectabilité qui était en cause et à laquelle il lui fallait renoncer devant tout le monde! A côté de ce premier renoncement, celui de quitter sa profession aura été peut-être moins difficile.

    Le renoncement que comporte l'appel de Dieu ne porte pas forcément sur quelque chose de mauvais, mais plutôt sur notre installation dans une situation de stagnation freinant notre progression en Amour!

    1. Pour nous, le renoncement que comporte l'appel de Dieu est souvent moins apparent, certes, que dans le cas des apôtres. Mais s'il était totalement absent, cela pourrait nous faire douter de la réalité de l'appel que nous croyons percevoir de la part de Dieu.
    2. La façon dont Dieu appelle peut varier, dans sa force, son intensité, les circonstances, voir sa discrétion. Mais si nous ne percevons jamais d'appel, c'est sans doute que nous ne sommes pas assez attentifs. Peut-être que notre "portable spirituel" est éteint en permanence, sans enregistreur de message! Ou bien, n'avons-nous "plus d'unités", jugeant sans intérêt les appels éventuels (et probables) de Dieu!
    3. A nous, donc, de ménager dans notre vie concrète ces "plages" de temps disponible pour les appels de Dieu que sont, en premier lieu, les moments quotidiens de prière d'intimité avec le Seigneur. Ces "moments d'oraison", véritables oasis au milieu de la trépidation (désertique en fait) du monde qui nous entoure, nous transformera, à l'appel de Dieu, comme les apôtres, en "pécheurs d'hommes"!

     

    Michel  ANDRE, diacre