Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 460

  • UN ENFANT NOUS EST NÉ !

    Dans le cadre de la ”MiSE À JOUR” de notre patrimoine

    culturel, historique et religieux,

    présentation des pages des Lectures de la bible

    que l’Église propose traditionnellement en ce dimanche de l’année B .

    Les commentaires destinés à en éclairer le sens sont du P. André REBRÉ, des Fils de la Charité,

    tandis que les notes de la dernière page sont du rédacteur local, en l’absence d’indication,

     

    5e année N° 228                NOËL, Messe de minuit                      24/25 décembre 2008                 Année B

    un enfant nous estné.JPGUN ENFANT
    NOUS EST NÉ !

    Voici les compatriotes d’Isaïe déportés en Assyrie, qui guettent le moindre signe d'espérance.

    Dès qu'ils l'entrevoient, ils se redressent, ivres de joie parce qu'un enfant royal est né, porteur de promesses merveilleuses.

    700 ans plus tard, au temps de l’empereur de Rome César Auguste, alors que la Palestine est occupée par les troupes romaines, l'attente se réalise enfin : Dieu entre dans notre histoire par surprise, sous le signe du paradoxe : - prince déposé dans une mangeoire, - roi d'un peuple inconnu, - lueur vacillante dans la nuit.

    Comme les bergers de Bethléem, les pauvres de tous les temps sont des gens qu'on ne fréquente guère parce qu'ils vivent en marge de la société.

    Or, c'est à eux que les anges annoncent la bonne nouvelle de la naissance d'un Sauveur. L’Envoyé de Dieu vient chez les pauvres pour enrichir tous les hommes de sa pauvreté.

    OEuvre originale de Louis-Claude DUCHESNE, Noël 2008

     

    1. Lecture du livre d'Isaïe I Is 9, 1-6

    Dans notre nuit jaillit la lumière de l'enfant de Noël qui est le Prince de la Paix.

    Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une lumière a resplendi.
    Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus. Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane.
    Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteauxcouverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés.

    Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné; l'insigne du pouvoir est sur son épaule; on proclame son nom:

    “ Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince de la-Paix.” Ainsi le pouvoir s'étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours.
    Voilà ce que fait l'amour invincible du Seigneur de l'univers.

    L’avenir est bouché, le peuple est sans espoir, son élite a été déportée à Babylone en Mésopotamie et son pays ravagé par l'ennemi assyrien. Que peut-il attendre?

    Le Prophète Isaïe voit poindre cependant le jour de sa libération, car un héritier est né au roi descendant de David. Ce n'est encore qu'un petit enfant, mais il cristallise toute l'espérance des pauvres. Lui au moins ne sera pas dévoré d'ambitions, mais il n'aura pour but que le bien de son peuple.


    # À Noël, c'est d'un enfant que vient le salut. Quels sont les foyers que nous connaissons pour qui l'enfant a été sauveur : une naissance qui a renforcé l'amour du couple ; des parents qui, à l'occasion du baptême, du catéchisme ou de la communion de leurs enfants, ont fait un pas
    vers Dieu; tant d'autres qui trouvent dans leurs enfants la source de leur générosité, de leur espérance, de leur action pour édifier un monde meilleur?


    2. Lecture de la lettre de St Paul Apôtre à Tite Tt 2, 11-14


    La bonté de Dieu éclate à Noël, pour être révélée à tous les hommes par un peuple ardent à faire le bien

    La grâce de Dieu s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. C'est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d'ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnables, justes et religieux, et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur.
    Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.


    La bonté de Dieu a éclaté à Noël pour être révélée à tous les hommes, à tous les milieux, à toutes les époques.
    Par qui ? Par un peuple qui vive l'Évangile au milieu de ses frères.
    Loin d'épouser la mentalité du monde, il doit se comporter en fils de Dieu, passionné pour le bien, la justice et la douceur.
    La naissance du Christ n'a d'autre but que de créer une humanité nouvelle.


    # Qu'inventer comme gestes de tendresse, comme cadeaux gratuits, comme élans d'affection envers les plus démunis pour que la grâce de Dieu sauveur de tous les hommes ne soit pas oubliée, une fois Noël passé ?


    3. Évangile de Jésus Christ selon saint Luc Lc 2, 1-14


    À travers les décisions des gouvernants, Dieu prépare la naissance du Sauveur, mais c'est aux humbles qu'il la fait annoncer.


    En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. - Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. - Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
    Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
    Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né, elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

    Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’Ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.

    Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit: «Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie,
    le Seigneur.
    Et voilà le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »

    Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable qui louait Dieu en disant : «Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »


    Avec son récit de la naissance de Jésus, Luc veut nous faire entrer dans le mystère de Noël: la puissance du Christ éclate dans la faiblesse et la pauvreté.
    Petitesse de Dieu que cet enfant couché dans une mangeoire d'animaux, né dans un bourg perdu, au hasard d'un exode commandé par les puissants de la terre, et dont la naissance n'a pour témoins que d'humbles bergers.
    Et pourtant, puissance de Dieu :

    - par lui la paix de Dieu est offerte aux hommes, la joie inondera tout un peuple ; en lui un Sauveur est donné aux hommes, qui est le Seigneur, leur Dieu ;

    - pour lui le ciel est en fête !

     

    JOYEUX NOËL !

     

    nativité.JPGLe 25 décembre, une date exacte ?


    En fait, on ignore le jour et l'heure de la naissance de Jésus. Le recensement de l'empire romain sous Quirinius : les historiens nous parlent de l'an 6 avant notre ère.
    C'est en 353 que l'on décida de célébrer Noël le 25 décembre, à la date du solstice d'hiver. Sans doute pour christianiser la fête du « Natalis solis invicti », du soleil renaissant et invaincu. Elle devint donc celle du « Dies natalis » (d'où le mot
    Noël), le jour de naissance du véritable « Soleil levant »


    -la nuit, une des nuits les plus longues de l'année !,


    - C'est là que la liturgie place la naissance de Jésus. Sans doute en référence à la création première, lorsque Dieu forme la lumière et la sépare des ténèbres (théorie du “big bang”? ). Noël est une re-création de l'univers en Christ.
    Nous éprouvons souvent de la nostalgie à Noël, en pensant à nos Noëls passés. Mais Noël ne nous appartient pas !


    Incroyable, cette venue de Dieu parmi nous. Dieu fait homme, non pas pour une trentaine d'années seulement, mais pour toujours. Et qui frappe à la porte de notre coeur en nous demandant: « Quelle place me faites-vous ? »

     

    À quoi cela sert-il que Jésus soit né à Bethléem, s'il ne nait pas au-dedans de nous-mêmes ?

    Noël, Bonne Nouvelle ? Saint Irénée, l'évêque de Lyon au Il' siècle, l'a dit de fàçon magistrale : «Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu. - (Deus homo factus est ut homo fieret Deus.)» Dieu s'est fait ce que nous sommes pour que nous devenions ce qu'il est.

    Ou simple visite ? Ainsi, l'Incarnation ne serait qu'une visite de Dieu sur terre ? comme celles des dieux des mythologies païennes : après nous avoir emprunté notre apparence humaine un temps, et avoir prêché une morale - certes la plus belle des morales - Dieu nous surveillerait du haut du ciel, distribuant récompense ou châtiment selon nos agissements ?

    Décisions humanisantes ? ou déshumanisantes ?

    En fait, nous sommes placés face à nos décisions. Ce sont elles qui nous construisent.
    Il y en a d'humanisantes ; il y en a de déshumanisantes, nous le savons bien...

    ~ Ainsi, est-il plus humanisant de fermer la porte à celui qui ne pense pas comme nous ou de l’écouter ?

    - Est-il plus humanisant de tricher avec le percepteur, ou d'être honnête en sachant que nos impôts contribuent à la vie collective, auxservices publics, à aider les « économiquement faibles», etc. ?

    - Est-il plus humanisant de dire du mal des hommes politiques de tout niveau, ou de s’engager dans un conseil municipal ?

    ~ Est-il plus humanisant de fustiger les déviances sexuelles, ou de se réconcilier, psychologiquement et physiquement, entre conjoints ?

    - Est-il plus humanisant de râler contre son patron ou ses collègues, ou de parler avec eux pour voir ce qu’on pourrait améliorer ?

    - Est-il plus humanisant de regarder la télévision, ou de participer à une association ?

    Chacune de nos décisions nous humanise et nous divinise à la fois. Nos décisions humaines ont une dimension divine. Si nous croyons que le Christ est vivant, nous croyons aussi qu'il est là, présent dans nos vies, actif dans nos décisions.

    - Dieu s'est fait proche, et nous sommes capables d'aimer comme Dieu aime. Nous sommes appelés à être divinisés. C'est une vocation  immense !

    - C'est cela l'incarnation, et voilà pourquoi Noël est une Bonne Nouvelle !


    fin.JPG(D'après François Varillon, in «Joie de croire, J . oi . e de vivre » - Le Centurion, 198 1)

    LE SEMAINIER


    À Tous nos lecteurs,
    Joyeux Noël et nos Meilleurs Voeux
    de Bonne Année 2009 …

  • L’ANGE GABRIEL fut envoyé à une jeune fille, …

    Dans le cadre de la ”MiSE À JOUR” de notre patrimoine

    culturel, historique et religieux,

    présentation des pages des Lectures de la bible

    que l’Église propose traditionnellement en ce dimanche de l’année B .

    Les commentaires destinés à en éclairer le sens sont du P. André REBRÉ, des Fils de la Charité,

    tandis que les notes de la dernière page sont du rédacteur local, en l’absence d’indication,

     

    5e année N° 227                4e dimanche de l’Avent                      21 décembre 2008                 Année B

     


    anges.JPGL’ANGE GABRIEL
    fut envoyé
    à une jeune fille, …

    La première lecture et l'évangile de ce dimanche rapportent deux scènes distantes d'un millénaire et que rien, apparemment, ne rapproche: un dialogue entre le roi David et le prophète Nathan, et l'annonce faite à Marie de la prochaine naissance de son fils. ¨
    - D'un côté, Dieu récuse la proposition de David d'édifier un temple à Jérusalem;
    - de l'autre, Dieu se rend personnellement présent à notre histoire en naissant d'une humble femme.
    La généreuse disponibilité d'un être humain est préférée à la construction d'un sanctuaire. Ce que Dieu demande à David et à ses descendants, c'est la fidélité du coeur.
    Marie répondra magnifiquement à cet appel.
    Accepterons-nous à notre tour que Dieu construise notre maison ?

     

    1 . Lecture du second livre de Samuel 2 S 7, 1 ... 16


    Ce n'est pas David qui bâtira un temple au Seigneur, c'est Dieu qui lui bâtira une dynastie stable.


    LE ROI DAVID était enfin installé dans sa maison, à Jérusalem. Le Seigneur lui avait accordé des jours tranquilles en le délivrant de tous les ennemis qui l'entouraient. Le roi dit alors au prophète Nathan: “Regarde! J'habite dans une maison de cèdre, et l'arche de Dieu habite sous la tente! » Nathan répondit au roi: «Tout ce que tu as l'intention de faire, fais-le, car le Seigneur est avec toi.”

    Mais, cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adressée à Nathan: «Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur : Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j'y habite ? C'est moi qui t'ai pris au pâturage, derrière le troupeau, pour que tu sois le chef de mon peuple Israël. J'ai été avec toi dans tout ce que tu as fait, j'ai abattu devant toi tous tes ennemis. Je te ferai un nom aussi grand que celui des plus grands de la terre, je fixerai en ce lieu mon peuple Israël, je l'y planterai, il s'y établira, et il ne tremblera plus, et les méchants ne viendront plus l'humilier, comme ils l'ont fait depuis le temps où j'ai institué les juges pour conduire mon peuple Israël. Je te donnerai des jours tranquilles en te délivrant de tous tes ennemis.
    «Le Seigneur te fait savoir qu'il te fera lui-même une maison. Quand ta vie sera achevée et que tu reposeras auprès de tes pères, je te donnerai un successeur dans ta descendance, qui sera né de toi, et je rendrai stable sa royauté. je serai pour lui un père, il sera pour moi un fils. Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours.»

    Noble intention de David qui, voulant faire quelque chose pour Dieu, décide de lui construire un temple ! Mais ce n'est pas l'homme qui fait des projets pour Dieu, c'est Dieu qui appelle chacun à participer à son dessein de salut.
    S'il a choisi le jeune berger David pour conduire son peuple, si par lui il a donné la paix à Israël, c'est qu'à travers lui et ses successeurs il veut préparer ce peuple à la venue du Messie, descendant du roi David.
    C'est pourquoi Dieu révèle à David son intention de lui assurer une dynastie stable. (Il y a un jeu de mots dans le texte. En hébreu le terme « maison » signifie aussi temple, palais, famille et dynastie.)

    # Dieu prend toujours l'initiative dans la vie des hommes.
    Quelles sont celles qu'il a prises et qu'il continue à prendre pour moi ?


    2. Lettre de saint Paul apôtre aux Romains Rm 16, 25-27
    La gloire de Dieu est d'avoir fait connaître aux hommes le mystère de son amour.


    GLOIRE à Dieu, qui a le pouvoir de vous rendre forts conformément à l'Évangile que je proclame en annonçant Jésus Christ. Oui, voilà le mystère qui est maintenant révélé : il était resté dans le silence depuis toujours, mais aujourd'hui, il est manifesté.

    Par ordre du Dieu éternel, et grâce aux écrits des prophètes, ce mystère est porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l'obéissance de la foi.

    Gloire à Dieu, le seul sage, par Jésus Christ et pour les siècles des siècles. Amen.


    Le monde gréco-romain était fier de sa civilisation, de ses penseurs et de ses artistes qui avaient élaboré toute une philosophie de l'homme, de la société et du monde.
    Le monde juif, de son côté, nourri de la Bible, fort de sa certitude d'être le peuple choisi par Dieu pour porter aux païens la connaissance du vrai Dieu, jugeait de très haut ces prétentions des Grecs et des Romains.

    Qui, des Grecs, des Romains ou des Juifs, sauverait l'homme ?

    Aucun, répond Paul, dans sa lettre aux Romains. Jésus Christ seul ! C'est lui l'homme accompli dont rêvent Grecs et Romains, c'est lui le Messie qu'annonçaient aux Juifs les prophètes.
    Seul, Jésus Christ donne corps aux aspirations les meilleures des hommes, en même temps qu'il les libère de ce qu'elles ont d'étriqué, de vaine gloriole et d'égocentrisme. Tel est le mystère qui s'est révélé à Noël où Dieu a fait connaître la sagesse de son dessein d'amour : sauver tout homme et tout l'homme par Jésus Christ.

    + Mieux vaut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. C'est en ce sens que Paul parle de l'obéissance de la foi : elle accueille la bonne nouvelle de l'Évangile pour soi-même et s'efforce de la porter à la connaissance de tous.


    3. Évangile de Jésus Christ selon saint Luc Lc 1, 26-38


    L’ANGE GABRIEL fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph; et le nom de la jeune fille était Marie.

    L'Ange entra chez elle et dit: «Je te salue, Comblée-de grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.


    L'Ange lui dit alors :

    Marie.JPG

     

    “Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père - il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin.»

    Marie dit à l'Ange : «Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge? »

    L’Ange lui répondit : “L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait "la femme stérile". Car rien n'est impossible à Dieu. »

    Marie dit alors: «Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole. »

    Alors l'Ange la quitta.

     

    Accepter d'être la mère du Messie promis à David, accepter que Dieu revendique seul la paternité de ce Sauveur conçu en elle par l'action merveilleuse de l’Esprit conduira Marie à dire encore bien des fois oui à Dieu :
    -oui à la pauvreté de la crèche,
    -oui à l'insécurité de la fuite en Égypte;
    -oui à l'adolescent qui, à Jérusalem, se réclame de la mission confiée par son Père;
    -oui au charpentier obscur qui ne paraît pas du tout sauver les hommes;
    -oui aux Béatitudes,
    -oui à la Croix qu'embrasse librement son Fils;
    -oui au Vivant jailli du sépulcre à Pâques,
    -oui à l'Église naissante à la Pentecôte...
    Marie, pour toi, rien n'est impossible à Dieu, quand les hommes savent lui dire: oui.


    Et si Marie avait dit non à l'ange Gabriel ?


    Dieu a pris le risque de ce « non » de Marie. Mais elle a tout de même cherché à comprendre: «Comment est-ce possible, puisque je suis vierge ? » illusion ? Rêve ?
    C'est peut-être pour cela que l'ange lui a donné une information vérifiable : la grossesse d’Élisabeth. Et voilà pourquoi elle part si vite chez Élisabeth ! Pour vérifier ! Marie médite, elle a reçu une mission extraordinaire, à peine croyable mettre au monde le fils de Dieu !

    L'ange Gabriel - Gabriel est l'un des sept archanges (chefs des anges) qui, selon les visions de l’Apocalypse, se tiennent devant le trône de Dieu. Son nom signifie «l’'homme de Dieu» ou « Dieu s'est montré fort ».

    Il apparaît d'abord dans le livre de Daniel ; son rôle est d'interpréter les songes et les oracles.
    Dans l'évangile de Luc, il est le messager qui annonce les intentions divines à Zacharie, le père de Jean Baptiste, et à Marie,
    - Gabriel procède par étapes: il annonce d'abord l'enfant, Jésus (« Dieu sauve »), qui sera le Messie de l'attente juive, Puis, en réponse à la foi de Marie qui cherche à s'éclairer, il révèle que Jésus sera « Fils de Dieu ».

    Ainsi est affirmé ce lien inouï de filiation qui unit Jésus à Dieu son Père.

    Le SEMAINIER

    ---------------------------

    Cérémonies religieuses, dans nos églises chrétiennes paroissiales, pour fêter Noël 2008, :


    - culte catholique, paroisses de LANNION et de PLEUMEUR-BODOU :

    - mercredi 24 déc., à St YVES (18h30), à ROSPEZ (18h30), à PLOULEC’H (20h00), à St JEAN du Baly (23H30) messe de minuit
    à TREBEURDEN (18h00 et 20h30) et à TREGASTEL (19h00)

    - jeudi 25 déc., à BRÉLÉVENEZ,(10h30), et à CAOUENNEC (11h00), à TREGASTEL (10h30) et à L’ILE DRANDE (10h30)

    - culte protestant, Église Réformée de France:

    - le jeudi 25 déc., à PERROS-GUIREC, (10h30), au Temple, 19 rue de la Poste,

    - le culte orthodoxe fête la naissance de Jésus non pas à Noël, mais plus tard, à l’Épiphanie.


    Pour des raisons diverses, les autres cultes religieux présents sur le secteur de Lannion ne semblent pas fêter particulièrement cet anniversaire de la Nativité du Sauveur.

  • ATTENTE, JOIE, ALLÉGRESSE …

     

    Dans le cadre de la ”MiSE À JOUR” de notre patrimoine

    culturel, historique et religieux,

    présentation des pages des Lectures de la bible

    que l’Église propose traditionnellement en ce dimanche de l’année B .

    Les commentaires destinés à en éclairer le sens sont du P. André REBRÉ, des Fils de la Charité,

    tandis que les notes de la dernière page sont du rédacteur local, en l’absence d’indication,

     

    5e année N° 226                3e dimanche de l’Avent                      14 décembre 2008                 Année B

     

    ATTENTE, JOIE, ALLÉGRESSE …

     

    «Je tressaille de joie dans le Seigneur. » À cette exclamation du prophète répond le cri du coeur de l'apôtre Paul : «Frères, soyez toujours dans la joie !»

    À l'approche de Noël, c'est en effet l'allégresse qui imprègne la liturgie de ce dimanche. Elle prend sa source dans la Bonne Nouvelle annoncée aux pauvres : celui que Dieu a consacré par l'onction - le « Christ » - est envoyé non pour dominer les nations, mais pour guérir les coeurs meurtris et libérer les captifs.
    Il nous appartient aujourd'hui de le reconnaître face aux nombreux prétendants qui se bousculent à la foire aux hommes providentiels et aux guides inspirés.
    À la suite de Jean-Baptiste, les chrétiens rendent témoignage à la Lumière qui apporte au monde la joie de Dieu.

     

    1. Lecture du livre d'Isaïe Is 61, 1-2. 10-


    L’Esprit du Seigneur conduit le prophète à annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres. Demandons aussi pour nous cette grâce à l'Esprit Saint.

    L’ESPRIT du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le coeur brisé, annoncer aux prisonniers la délivrance, et aux captifs la liberté, annoncer une année de bienfaits, accordée par le Seigneur.
    Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m'a enveloppé du manteau de l'innocence, il m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme un jeune époux se pare du diadème, comme une mariée met ses bijoux.
    De même que la terre fait éclore ses germes, et qu'un jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur fera germer la justice et la louange devant toutes les nations.

     

    Les juifs revenus d'exil (de Babylone) sont en majorité un peuple de pauvres qui éprouve bien des difficultés à se réimplanter en Palestine et à y retrouver une vie normale : il connaît les tracasseries administratives et se trouve en butte à la jalousie de ses voisins.
    Il est pauvre aussi parce que l'expérience de l'exil l'a profondément marqué : certains en sont sortis abattus, le coeur brisé; beaucoup en sont revenus plus conscients de leur petitesse devant Dieu, avec un coeur disponible pour le chercher humblement.
    C'est à ce peuple de pauvres que le prophète Isaïe est envoyé porter cette bonne nouvelle : Dieu aime les pauvres !

    Celui qui s'ouvre à cet amour de Dieu à son égard, tressaillera d'une joie plus grande que celle qui envahit le coeur des jeunes mariés au jour de leurs noces.

    # « Je tressaille de joie, mon âme exulte ». Marie a repris ce refrain pour chanter son bonheur au Seigneur qui s'est penché sur son humble servante. Demandons-lui, à l'approche de Noël, de nous faire partager sa joie et son bonheur.

     

    1ère lettre de st Paul Apôtre aux Thessaloniciens 1 Th 5, 16-24


    “Rendez grâce en toute circonstance.»
    Mais cette prière de remerciement n'est-elle pas celle qui a souvent le plus de mal à sortir de nos lèvres ?


    FRÈRES, soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance: c'est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus. N'éteignez pas l'Esprit, ne repoussez pas les prophètes, mais discernez la valeur de toute chose. Ce qui est bien, gardez-le; éloignez-vous de tout ce qui porte la trace du mal.

    Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers, et qu'il garde parfaits et sans reproche votre esprit, votre âme et votre corps, pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Il est fidèle, le Dieu qui vous appelle : tout cela, il l'accomplira.

    L’attente de la venue définitive du Christ engendrait quelque fièvre dans la jeune Église de Thessalonique. En étaient responsables quelques prédicateurs ou prophètes prétendant agir sous l'impulsion de l'Esprit de Dieu. Il n'est pas question de soupçonner ni de rejeter à priori ces manifestations prophétiques, écrit Paul, mais d'en vérifier l'authenticité selon un critère bien simple:
    ce qui porte au bien, il faut le garder; ce qui porte au mal, il faut le repousser, car cela ne peut venir de l'Esprit.

    Préparer la venue du Christ, c'est d'abord vivre dans la paix, la joie et la prière, confiants dans la fidélité de Dieu à nous protéger de toute embûche.
    # Si l'on reste seul, il est difficile de lire les signes des temps et de discerner l'action de l’Esprit Saint. C'est à plusieurs que ce discernement est possible parce que l’Esprit est présent à l’Église quand elle s'assemble.

     

    3. Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean jn 1, 6-8, 19-28


    Jean-Baptiste n'est pas le Messie, mais il en révèle la présence au milieu de nous.


    Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.

    Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ?» Il le reconnut ouvertement, il déclara : «Je ne suis pas le Messie.» Ils lui demandèrent : «Qui es-tu donc? Es-tu le prophète Élie?» Il répondit: “Non.” - “Alors, es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. » Alors ils lui dirent : «Qui es-tu? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même? » Il répondit : "Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »

    Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question: « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? » Jean leur répondit : “Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas: c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »


    Tout cela s'est passé à Béthanie de Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.

    L’existence de Jean-Baptiste, sa présence au désert, ses paroles, le baptême qu'il propose intriguent ses contemporains. Ne serait-il pas le Sauveur attendu ou du moins l'un des anciens prophètes chargés d'en annoncer la venue ?
    Rien de tout cela, déclare le Baptiste.

    Qui donc, alors?

    Celui dont la vie témoigne de la présence parmi les hommes de Quelqu'un qu'ils ne connaissent pas encore.
    Que dis-tu de toi-même ? demande-t-on à Jean-Baptiste…
    Si la même question nous était posée, que répondrions-nous ?

     

    Lundi 8 décembre, l’Église fête la Conception de Marie Immaculée.


    La Sainte Vierge MARIE et le drapeau européen :


    cover_UE%20drapeau.gif«Sur le fond bleu du ciel, les étoiles forment un cercle en signe d'union. Elles sont au nombre invariable de douze, symbole de la perfection et de la plénitude. Le nombre douze évoque aussi bien les apôtres que les fils de Jacob, les travaux d'Hercule, les mois de l'année …»


    Le Conseil de l'Europe qui siège à Strasbourg, est une assemblée née en 1949 en vue de promouvoir
    sur le continent les droits de l'homme. Il n'a qu'une autorité morale et aucun pouvoir politique. En son sein sont représentés la plupart des pays européens (46 membres aujourd'hui).


    Des symboles rassembleurs :


    Dès sa création, le Conseil a souhaité donner à l'Europe des symboles auxquels les peuples puissent s'identifier. C’est à l'unanimité que l'assemblée parlementaire choisit cet emblème d'azur portant une couronne de douze étoiles d'or.

    L'emblème a été conçu par un modeste fonctionnaire, artiste à ses heures, l'Autrichien Arsène Heitz. Selon ses dires, il s'est inspiré de la médaille miraculeuse de la rue du Bac (Paris).

    Celle-ci représente la Vierge avec la corona stellarum duodecim ou couronne de 12 étoiles qu'évoque l'Apocalypse de Saint Jean («Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles», Apocalypse
    12,1). Il lui a ajouté un fond bleu de la couleur traditionnelle du manteau de la Vierge.

    Pour maints dirigeants chrétiens-démocrates à l'origine de la construction européenne, cette inspiration est bienvenue. Ne place-t-elle pas d'une certaine manière l'Europe sous la protection de la mère de Jésus-Christ ? Par un singulier hasard, le texte portant adoption du drapeau est d'ailleurs signé le 8 décembre 1955, fête de l'Immaculée Conception...

    L'emblème européen est inauguré solennellement le 13 décembre de la même année à Paris. En 1983 enfin, le Parlement européen adopte le drapeau créé par le Conseil de l'Europe et préconise qu'il devienne également l'emblème de la Communauté Européenne. C'est ainsi que depuis lors, il préside à toutes les manifestations européennes.

    L’hymne européen ; En 1971, le Conseil de l'Europe complète son travail en proposant aussi l'adoption du Prélude à l'Ode à la Joie, de la 9ème Symphonie de Beethoven comme hymne européen. Le chef d'orchestre Herbert von Karajan en prépare l'arrangement musical. L'hymne est adopté par la Communauté Européenne en 1986, devenant ainsi un autre emblème commun à l'ensemble des Européens.

    TÉMOIN ET TÉMOIGNAGES

    Chez les chrétiens (Catholiques, Orthodoxes, Protestants …), il est beaucoup question de témoins et témoignages. Rien d’étonnant, le christianisme s’est développé à partir de ce que des “témoins” ont dit au sujet des événements auxquels ils ont assisté : principalement la mort et la résurrection de leur Maître Jésus. C’est ainsi que dans la page d’évangile d’aujourd’hui on retrouve ces mots quatre fois en
    trois phrases.

    Un témoin, c'est au départ quelqu'un qui assiste à un événement et peut s'en faire l'écho, Du temps de Jésus, La loi juive prévoyait que pour une accusation sur des faits graves, il fallait qu'il y ait au moins deux témoins. Les femmes, les esclaves et les mineurs ne pouvaient être témoins, S'il y avait exécution capitale et donc lapidation, il appartenait à deux témoins à charge de jeter la première pierre. Le faux témoin démasqué encourait la peine qui aurait frappé l'accusé.

    - Le terme « témoin » a un sens spécifiquement chrétien. Les témoins, ce sont les apôtres, mandatés par Dieu pour témoigner de ce qu'ils ont vu et entendu, et d'abord de la résurrection de Jésus, mais aussi de toute sa vie publique.

    - Celui qui témoigne de la vérité par son sacrifice est un « martyr »: le mot vient du grec et signifie précisément témoin. Le diacre Étienne est le premier en date de ceux qui ont témoigné de Jésus jusqu'au sang.

    - À leur tour, les chrétiens sont appelés à donner le témoignage de leur foi, de la lumière qui les habite. Ils ont à combattre les ténèbres, les ténèbres extérieures comme leurs ténèbres intérieures.

    Le SEMAINIER


    Est-ce que Dieu fait surgir des TÉMOINS...?


    Jean Baptiste est le TÉMOIN du Christ. C'est important, un TÉMOIN. À la fin de l'Évangile de ce jour, Jean lui-même dit qu'il est un TÉMOIN... Il est la voix dans le désert et la pioche qui prépare les routes.
    À la fin de l'Évangile de Luc, c'est Jésus Lui-même qui recommande à ses disciples et à nous, à travers eux: « VOUS SEREZ MES TÉMOINS ».

    Le TÉMOIN révèle quelque chose, il sait, il manifeste l'existence et l'importance de QUELQU'UN. C'est bien ce que Jean le Baptiste a fait pour le Christ. Cet homme avait une telle envergure qu'on a vite cru que c'était LUI, le MESSIE... Mais Jean, le Baptiste, ne s'est pas pris pour un autre... Malgré ses succès auprès de tous, il a annoncé le MESSIE comme Quelqu'un de plus puissant que lui-même et si grand qu'il n'est
    pas digne de dénouer la courroie de sa sandale... Un vrai TÉMOIN ne vit pas de la gloire de Celui qu'il annonce.
    Mais il donne à deviner quelque chose de CELUI qu'il annonce par son existence...

    Jean le Baptiste a si bien préparé les foules à recevoir le CHRIST qu'il a lui-même dirigé vers JÉSUS ses propres disciples en le désignant comme l'AGNEAU de DIEU. Deux disciples suivirent Jésus et devinrent ses TÉMOINS. Dans la nuit du monde où nous vivons, le Seigneur a besoin de TÉMOINS... Il n'est pas important de parler beaucoup pour être un vrai TÉMOIN.

    Le Christ est venu, mais beaucoup ne le savent pas. Certains l'attendent confusément, ils sentent que trop de choses sont décevantes et angoissantes dans leur vie et dans le monde.

    VIVRE ce que je veux témoigner..

    Pour pouvoir témoigner que JÉSUS est l'Espoir des humains, il faut vivre l'ESPÉRANCE... En vivant l'AMOUR fraternel, nous témoignerons de l'AMOUR du CHRIST.

    Ce que tu ES parle si fort qu'on n'entend pas ce que tu dis...

    Commentaire du P. Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique de Granby, QC.,
    Source: SECRÉTARIAT DES CURSILLOS DU DIOCÈSE DE SHERBROOKE, 685 Verchères, Rock Forest, QC.
    http://cursillos.ca/indexfr.htm