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BRELEVENEZ - LANNION - Page 459

  • GOUEL AR FAMILH SANTEL JEZUZ, MARI HA JOZEF

     

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    Lennadenn eus levr ar C’heneliezh 15, 1-6; 21, 1-3


    Goude an darvoudoù-mañ e komzas an Aotrou ouzh Abraham dre weledigezh, en ur lavarout : “ Bez dizaon, Abraham ! Me a vo ur skoed evidout, hag ar gopr dit, bras-meurbet ! ”

    Hag e lavaras Abraham : “ Aotrou Doue, petra a rofes din ? Me a ya kuit hep bugale ! ” Hag e lavaras Abraham : “ Ya ! N'ac'h eus ket roet din a vugale, hag ez eo ur mevel eus va zi a vo hêr din ”.

    Hag an Aotrou a gomzas outañ, en ur lavarout : “ N’eo ket hennezh da heritour, met unan a zeuio eus da lounezhi eo a vo da hêr ”.

    Hag en ur zegas anezhañ er-maez e lavaras : “ Sell eta ouzh an neñv ! Hag ouzh niver ar stered ma c'hellez niveriñ anezho ! ” Hag e lavaras dezhañ : “ Evel-se e vo da vugale ! ”

    Hag e kredas en Aotrou, hag e voe kontet kement-se dezhañ evel justis.

    An Aotrou a weladenas Sara evel m'en devoa lavaret. Ober a reas an Aotrou evit Sara evel m'en devoa pprometet. O vezañ konsevet, e c'hañas Sara da Abraham ur bugel eus e gozhni, d'ar mare m'en devoa prometet dezhañ Doue.
    Hag e c'halvas Abraham anv ar mab gañet dezhañ gant Sara : Isaak.

     

    Lecture du livre de la Genèse Gn 15, 1-6 3- 21, 1-3

    « LA parole du Seigneur fut adressée à Abraham dans une vision : “Ne crains pas, Abraham ! je suis un bouclier pour toi. Tu recevras de cette alliance un merveilleux salaire.»

    Abraham répondit : “Mon Seigneur Dieu, qu'est-ce que tu vas me donner ? Je suis sans enfant... Tu ne m'as pas donné de descendance, et c'est un de mes serviteurs qui sera mon héritier.»

    Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abraham : «Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu'un de ton sang.»

    Puis il le fit sortir et lui dit : “Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux... “ Et il déclara: «Vois quelle descendance tu auras !»

    Abraham eut foi dans le Seigneur, et le Seigneur estima qu'il était juste.

    Le Seigneur intervint en faveur de Sara comme il l'avait annoncé ; il agit pour elle comme il l'avait dit. Elle devint enceinte et elle enfanta un fils pour Abraham dans sa vieillesse, à la date que Dieu avait fixée.
    Et Abraham donna un nom au fils que Sara lui avait enfanté : il l'appela Isaac..

     

    Lennadenn eus al lizher d'an Hebreed 11,8,11-12,17-19


    Dre ar feiz, ez eas Abraham sentus ouzh ar c'halvadenn, war-zu ur vro a zlee bezañ dezhañ da hêrezh, hag ez eas en hent hep gouzout da belec'h ez ae.
    Dre ar feiz, Sara, hi ivez, daoust d'he oad, a resevas ar galloud da vezañ dougerez, rak d'he soñj dezhi, e talc'hfe d'e c'her an hini en doa graet ar bromesa. Ha setu perak, diwar un den hepken, warnañ dija tres ar marv, e teuas er bed ur bobl tud ken niverus ha stered an neñv, diniver evel an traezh a zo war ribl ar mor.
    Dre ar feiz, Abraham en e amprou, a ginnigas Izaag : kinnig a rae ar mab unganet goude m'en doa resevet ar promesaoù, ha m'oa bet lavaret dezhañ : “ Diwar Izaag e savo dit ul lignez ”. Gouest eo Doue, a soñje dezhañ, da adsevel da vev un den marv. Setu penaos ec'h adkavas e vab ; ur skeudenn e oa eus an amzer da zont.

     

    Lecture de la lettre aux Hébreux He 11, 8 19


    Grâce à la foi, Abraham obéit à l'appel de Dieu : il partit vers un pays qui devait lui être donné comme héritage.
    Et il partit sans savoir où il allait.
    Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d'avoir une descendance, parce qu'elle avait pensé que Dieu serait fidèle à sa promesse. C'est pourquoi, d'un seul homme, déjà marqué par la mort, ont pu naître des hommes aussi nombreux que les étoiles dans le ciel et les grains de sable au bord de la mer, que personne ne peut compter.
    Grâce à la foi, quand il fut soumis à l'épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu'il avait reçu les promesses et entendu cette parole : “C'est d'Isaac que naîtra une descendance qui portera ton nom”. Il pensait en effet que Dieu peut aller jusqu'à ressusciter les morts : c'est pourquoi son fils lui fut rendu; et c'était prophétique.

     

    Pennad eus an Aviel santel hervez sant Lukaz 2, 22-40


    Pa oa deuet an deiz merket, hervez Lezenn Voizez, evito da vezañ glanaet, e oa kaset Jezuz gant e dud da Jeruzalem, evit bezañ kinniget 'an Aotrou, rak skrivet eo el Lezenn : “ Pep paotr kentañ-ganet a zo da vezañ gouestlet d'an Aotrou ”.
    Deuet e oant ivez evit reiñ ur sakrifis, hervez m'eo lavaret e Lezenn an Aotrou, ur c'houblad turzhunelled pe div goulmig.
    Bez e oa e Jeruzalem un den anvet Simeon, den just hag a veve e doujañs Doue. Gortoz a rae frealzidigezh Israel, hag ar Spered Santel a oa gantañ. Diskuliet e oa bet dezhañ gant ar Spered Santel, ne welje ket ar marv a-raok bezañ gwelet Mesiaz an Aotrou.
    Poulzet gant ar Spered e teuas d'an Templ, p’edo tad ha mamm ar Mabig Jezuz o tegas anezhañ evit ober en e geñver kement a oa hervez al Lezenn.

    Kemer a reas ar c'hrouadur etre e zivrec'h hag e veulas Doue en ur lavarout : “ Bremañ, Mestr, lez da servijer da dremen e peoc'h, hervez da lavar ; rak gwelet o deus va daoulagad da silvidigezh, ac’h eus degaset evit bezañ diskouezet dirak an holl bobloù, sklêrijenn evit an diskuliadur d’ar Baganed, ha gloar Israel da bobl ”.
    Estlammiñ 'rae e dad hag e vamm, gant kement a glevent lavarout diwarbenn ar bugel. Simeon a roas dezho e vennozh hag a lavaras da Vari e vamm : “ Setu m'emañ lakaet ar bugelmañ evit ma kouezho pe adsavo kalz a dud en Israel ; hag evit bezañ ur sin a enebiezh (ha da galon dit a vo treuzet gant ur c'hleze), ken ma vo diskuliet ar soñjoù kuzhet e kalonoù ur c’halz a dud”.

    Bez e oa eno ivez ur brofedez : Anna, merc'h Fanuel, eus rummad Azer. Oadet bras e oa. Seizh vloaz he doa bevet er briedelezh. Chomet intañvez, e oa deuet d'he fevar bloaz ha pevar-ugent. Ne guitae ket an templ, ha servijañ a rae Doue noz-deiz er yun hag er bedenn. Degouezhet d'an eur-se, hi ivez a veulas Doue hag a gomzas eus ar bugel d'an holl dud a oa o c'hortoz silvidigezh Jeruzalem.
    Ur wech echu kement a oa hervez Lezenn an Aotrou, ez ejont en-dro da Vro-C'halilea, da Nazared o c'hêr.

    Hag e kreske ar bugel hag e teue nerzh dezhañ ; leun e oa a furnez ha gras Doue a oa warnañ.

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc Lc 2, 22-40


    QUAND arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter  au Seigneur, [selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur]. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

    Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était en lui. L’Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur.
    Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.

    Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole.

    Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple.»

    bebe.JPGLe père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: “Vois, ton fils qui est là,
    provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre.»

    Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant
    d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

    Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.

    L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

  • Fête de la Sainte Famille

    Dans le cadre de la ”MiSE À JOUR” de notre patrimoine

    culturel, historique et religieux,

    présentation des pages des Lectures de la bible

    que l’Église propose traditionnellement en ce dimanche de l’année B .

    Les commentaires destinés à en éclairer le sens sont du P. André REBRÉ, des Fils de la Charité,

    tandis que les notes de la dernière page sont du rédacteur local, en l’absence d’indication,

     

    5e année N° 229                Dimanche de la Sainte Famille                    28 décembre 2008                 Année B

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    Fête de la
    Sainte Famille

     

     

    Contestée, vilipendée, souvent déchirée, la famille n'en demeure pas moins, contre vents et marées, l'ancrage irremplaçable des personnes et le ciment de la société.


    Il est vrai aussi que la famille doit évoluer pour remplir sa fonction essentielle dans des contextes sans cesse nouveaux.


    Quant au message biblique, tel par exemple que nous le propose la fête d'aujourd'hui, il ouvre nos familles sur l'ensemble du genre humain, sur les vicissitudes de l'histoire ainsi que sur l'aventure de la foi.


    D’Abraham à Syméon et à Anne, l'Alliance voulue par Dieu s'accomplit moyennant un dialogue jamais achevé avec les hommes. Or, qui dit dialogue dit confiance, ce qui est le sens premier du mot «foi ». Telle est l'âme de tout foyer rayonnant comme de toute relation constructive à l'autre, homme ou Dieu.


    Lecture du livre de la Genèse Gn 15, 1-6 3- 21, 1-3

    « Mon Dieu, que vas-tu me donner ? » demande Abraham.
    Et Dieu lui fait savoir qu'il le comblera au-delà de toute espérance.

    LA parole du Seigneur fut adressée à Abraham dans une vision : “Ne crains pas, Abraham ! je suis un bouclier pour toi. Tu recevras de cette alliance un merveilleux salaire.»
    Abraham répondit : “Mon Seigneur Dieu, qu'est-ce que tu vas me donner ? Je suis sans enfant... Tu ne m'as pas donné de descendance, et c'est un de mes serviteurs qui sera mon héritier.»

    Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abraham : «Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu'un de ton sang.» Puis il le fit sortir et lui dit : “Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux... “ Et il déclara: «Vois quelle descendance tu auras !»
    Abraham eut foi dans le Seigneur, et le Seigneur estima qu'il était juste.

    Le Seigneur intervint en faveur de Sara comme il l'avait annoncé ; il agit pour elle comme il l'avait dit. Elle devint enceinte et elle enfanta un fils pour Abraham dans sa vieillesse, à la date que Dieu avait fixée.
    Et Abraham donna un nom au fils que Sara lui avait enfanté : il l'appela Isaac.


    À l'appel de Dieu, Abraham est parti pour un pays qu'il ne connaissait pas, parce qu'il a cru en la promesse du Seigneur de faire de lui une grande nation. Mais il n'a pas de fils. Est-il raisonnable alors de croire que sa descendance égalera le nombre des étoiles du ciel ?
    Pourtant, Abraham croit contre toute vraisemblance. C'est là sa grandeur aux yeux de Dieu, ce qui lui vaut le titre de juste. Dès lors, le merveilleux salaire que reçoit Abraham n'est plus seulement Isaac, le fils qui lui naît de Sara, mais l'immense foule des croyants dont il devient le père dans la foi.

    # Aux heures de crise, lorsque nos enfants devenus grands s'éloignent peut-être de ce que nous voulions leur transmettre de notre sens de la vie, de nos valeurs morales, de notre foi, n'est-ce pas la même confiance que celle dAbraham qui nous est demandée ?

    La notion de promesse = En hébreu, il n’y a pas de terme précis pour dire la promesse. On l'exprime à  travers les mots de « parole », « serment », « bénédiction », « héritage », « terre promise » ou encore dans la formule « le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ».


    2. Lecture de la lettre aux Hébreux He 11, 8 19

    Abraham a marché avec foi, confiant en la réalisation des promesses de Dieu.  Notre foi est-elle une marche confiante, comme la sienne?

    Grâce à la foi, Abraham obéit à l'appel de Dieu : il partit vers un pays qui devait lui être donné comme héritage. Et il partit sans savoir où il allait.

    Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d'avoir une descendance, parce qu'elle avait pensé que Dieu serait fidèle à sa promesse. C'est pourquoi, d'un seul homme, déjà marqué par la mort, ont pu naître des hommes aussi nombreux que les étoiles dans le ciel et les grains de sable au bord de la mer, que personne ne peut compter.

    Grâce à la foi, quand il fut soumis à l'épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu'il avait reçu les promesses et entendu cette parole : “C'est d'Isaac que naîtra une descendance qui portera ton nom”. Il pensait en effet que Dieu peut aller jusqu'à ressusciter les morts : c'est pourquoi son fils lui fut rendu; et c'était prophétique.

    L’auteur de la lettre aux Hébreux s'adresse à des chrétiens découragés: ils ont rencontré l'opposition et la persécution, ils ont vu leurs biens confisqués; leur foi a perdu son dynamisme, ils sont tentés de ne plus fréquenter les assemblées communautaires.

    Dans le sermon qu'il leur adresse, l'auteur s'efforce de montrer que la foi n'est pas un don de soi, fait une fois pour toutes : elle est une marche, une aventure avec le Seigneur, portée par l'espérance. Sur cette route, les échecs et les retards dans la réalisation de la promesse peuvent devenir des moyens d'approfondir sa foi, à l'image d'Abraham qui a cru contre toute espérance.

    # Notre vie est parsemée des oui que nous avons dits : mariage, naissance des enfants, prises de responsabilité dans le monde ou dans l'Église...
    Prenons le temps de remercier le Seigneur de ces oui auxquels il nous a appelés, et lesquels il nous a aidés à dire.

    Choquant :

    Le sacrifice d'Isaac par son père Abraham nous paraît comme un acte intolérable, Mais il faut savoir que le sacrifice humain (d'un enfant ou d'une vierge) n'était pas chose rare dans l'antiquité (voir la tragédie d'Iphigénie). Il est donc permis de penser qu'Abraham crut que Dieu, à l'image des divinités honorées dans la région, lui demandait de sacrifier son fils.

    Si donc cette idée vient à Abraham, il faut en déduire au contraire que Dieu refuse cette paternité abusive (droit de mort du père sur le fils.) Ce sacrifice marque la fin des sacrffices humains comme hommages aux dieux. C'est le commencement de la découverte d'un Dieu humble, Père de tendresse et non de puissance.

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc Lc 2, 22-40


    L’enfant Jésus que Syméon tient dans ses bras, n'illumine pas seulement le coeur de ses parents : il est la lumière des nations.

    QUAND arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, [selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

    Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était en lui. L’Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur.
    bebe.JPGPoussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.

    Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple.»

    Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: “Vois, ton fils qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une
    épée.
    Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre.»

    Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatrevingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.]

    Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
    L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.


    C'est une famille de pauvres qui entre dans le Temple obéir à la loi juive en faisant l'offrande prévue pour les pauvres gens. Elle n'a pas frappé le regard des prêtres de service, seuls deux pauvres, Syméon et Anne, l'ont remarquée car il y a une connivence profonde entre les pauvres.
    Sous l'impulsion de l'Esprit, Syméon pressent le destin étrange de ce Messie des pauvres. Les hommes, qu'ils soient juifs ou païens, ou bien fermeront leur coeur et buteront sur le Christ, sur Sa pauvreté, sur Son message, Sa croix et Sa résurrection, ou bien se feront un coeur de pauvre et se verront relevés dans leur dignité par le Christ, par son pardon, sa Parole, ses souffrances et la vie nouvelle de sa Résurrection.

    +Né sous la loi juive (le mot est répété cinq fois dans ce récit), et par là même enraciné dans une culture et un peuple particuliers, Jésus est la gloire d”Israël Il est en même temps Sauveur universel, Lumière pour éclairer les nations

    +.L'enracinement dans un peuple particulier réclame aussi de nous et de notre famille une ouverture universelle.