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BRELEVENEZ - LANNION - Page 459

  • Encore un piège tendu à Jésus

    Dans le cadre de la ”MiSE À JOUR” de notre patrimoine culturel, présentation des pages des Lectures de la bible que l’Église propose en ce dimanche.

    Les commentaires destinés à en éclairer le sens sont du P. André REBRÉ, des Fils de la Charité tandis que les notes numérotées de la dernière page sont du rédacteur local.

    5e année

    N° 217

    29e dimanche du temps de lӃglise

    19 octobre 2008

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    Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ?

     

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    Politique et religion: le débat est vieux comme le monde des hommes. Voici, à plus de cinq siècles d'intervalle, deux éclairages significatifs. Dans la Première lecture, un prophète contemporain de l'exil affirme que des chefs Politiques peuvent devenir, à leur insu, des instruments providentiels entre les mains du Dieu unique. Dans l'évangile de Matthieu, Jésus renvoie dos à dos les pharisiens et les hérodiens qui lui demandent s'il est permis, oui ou non, de payer l'impôt à César.? La réponse de-Jésus signifie en réalité: « Cessez de faire de la Palestine une affaire politico-religieuse !» Le citoyen pourrait alorsverser le tribut à l'empereur sans vendre son âme. Nous n'avons pas à choisir entre politique et religion; nous devons éviter de les mêler.

    1 . Lecture du livre d'Isaïe ls 45, 1.4-6

    C'est par Cyrus, un roi païen, que le Seigneur délivre son peuple déporté en Babylonie, montrant ainsi qu'il est le Maître de l'histoire.

    PAROLE du Seigneur au roi Cyrus, qu'il a consacré, qu'il a pris par la main, pour lui soumettre les nations et désarmer les rois, pour lui ouvrir les portes à deux battants, car aucune pote ne restera fermée:

    «A cause de mon serviteur Jacob et d'Israël mon élu, je t'ai appelé par ton nom, je t'ai décerné un titre, alors que tu ne me connaissais pas.

    «Je suis le Seigneur, il n'y en a pas d'autre: en dehors de moi, il n'y a pas de Dieu. Je t'ai rendu puissant, alors que tu ne me connaissais pas, pour que l'on sache, de l'Orient à l'Occident, qu'il n'y a rien en dehors de moi.»

    Cyrus, roi des Perses et des Mèdes, mettra fin à l'empire babylonien en 539 avant J-C, après une campagne foudroyante. Libéral et tolérant, il permettra, l'année suivante, aux juifs exilés de rentrer dans leur patrie, la Palestine.

    C'est donc par un roi païen et au fil des avatars de l'histoire, que le Seigneur libérera son peuple. Le prophète salue le libérateur humain du titre de Messie: c'est Dieu qui l'envoie à cause de son peuple, Dieu qui utilise des événements pour accomplir ses promesses, même si l'instrument de son salut ne le connaît pas.

    # Évoquer ceux qui autour de nous ne partagent pas notre foi, qui « ne connaissent pas Dieu », et se rappeler qu'à chacun le Seigneur dit: « Je t'ai appelé par ton nom », n'est-ce pas affermir notre espérance pour tous les hommes ?

    2. Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 1 Th 1, 1-5

    L’annonce de l'Évangile tire son efficacité de l'action de l'Esprit Saint qui accompagne la parole des apôtres.

     

    NOUS, PAUL, SILVAIN et TIMOTHÉE, nous nous adressons à vous, l'Église de Thessalonique qui est en Dieu le Père et en Jésus Christ le Seigneur : que la grâce et la paix soient avec vous.

    À tout instant, nous rendons grâce à Dieu à cause de vous tous, en faisant mention de vous dans nos prières. Sans cesse nous nous souvenons que votre foi est active, que votre charité se donne de la peine, que votre espérance tient bon en notre Seigneur Jésus Christ, en présence de Dieu notre Père.

    Nous le savons, frères bien-aimés de Dieu, vous avez été choisis par lui. En effet, notre annonce de l'Évangile chez vous n'a pas été simple parole, mais puissance, action de l'Esprit Saint, certitude absolue.

    Ce ne sont pas les Thessaloniciens que Paul et ses compagnons remercient, mais Dieu. Car si la foi, la charité et l'espérance de cette communauté sont si vaillantes, c'est à Dieu qu'elle le doit.

    Le Seigneur a choisi ces hommes et ces femmes de Thessalonique: ils sont son peuple, comme Israël l'avait été autrefois, lui, le peuple choisi. Paul sait cela, non pas de lui-même, mais parce qu'il a vu l'oeuvre de l'Évangile s'accomplir en eux. Lui, Silvain et Timothée ont certes témoigné par la parole et l'exemple de leur vie, mais Dieu lui-même a accrédité leur témoignage et ouvert le coeur et l'esprit des Thessalonidans par son Esprit.

    S'ils croient et vivent dans la charité et l'espérance, ce n'est pas grâce à eux-mêmes, ni à Paul et ses compagnons, mais grâce à Dieu.

    # Dans la prière, je rends grâce comme l'apôtre Paul pour le témoignage que donne ma communauté chrétienne d'une foi active, d'une charité qui se donne de la peine et d'une espérance qui tient bon.

     

    3. Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu Mt 22, 15-21

    Hypocrites ! Vous avez dans la main l'argent de César, preuve que vous bénéficiez des institutions de l'État, et vous demandez s'il est permis de payer l'impôt !

    LES pharisiens se concertèrent pour voir comment prendre en faute Jésus en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d'Hérode:

    “Maître, lui disent-is, nous le savons: tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu - tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens. Donne-nous ton avis: Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ?»

    Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta: “ Hypocrites ! Pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l'impôt.»

    Ils lui présentèrent une pièce d'argent.

    Il leur dit: « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles? -

    - De l'empereur César », répondirent-ils.mains.JPG

    Alors il leur dit:

    - «Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.”

    C'est bien un piège ! De deux choses l’une :

     

    - Ou Jésus renonce à sa popularité auprès des foules en affirmant qu'on doit payer l'impôt à l'occupant romain,

    - ou bien il prêche la révolte, au moins passive, en déclarant qu'il n'est pas permis de le payer. C'est d'ailleurs cette seconde réponse que les juifs attendaient du Messie, qu’ils espéraient sauveur politique autant que religieux. De plus ils avaient alors un prétexte de le dénoncer aux Romains et de le faire condamner.

    Jésus distingue entre le portrait de César et l'inscription qui l'accompagne.

    - L’image est celle de l'empereur : rendez donc à l'empereur les honneurs qui lui sont dus, en particulier l'impôt.

    - L’inscription fait de l'empereur un dieu : ne rendez de culte qu'au vrai Dieu.

    Ainsi la religion n'est pas au service de l'État, comme le disait l'inscription, ni l'État au service de la religion, comme le voulaient les juifs.

     

    # Nous connaissons des hommes et des femmes engagés dans des responsabilités au service de l'État, donc du bien commun, dans la commune, la paroisse, l'enseignement, les hôpitaux, les forces de l'ordre. Prions, spécialement au cours de la prière universelle, pour qu'ils aient les conditions d'accomplir au mieux leur service.

     

    ANNIVERSAIRE :

    “retour annuel d’un certain jour marqué par… “ (le dictionnaire).

     

    En l’occurence, ce dimanche 19 octobre marque l’anniversaire, à deux jours près, de la première parution, datée du 17 oct. 2004, du feuillet des lectures dominicales, .

    Parti timidement, il y a quatre ans, à deux ou trois dizaines d’exemplaires, et à titre de test, le tirage de ces feuillets s’est poursuivi, en progrès constant au fil du temps, pour atteindre actuellement les 400 exemplaires imprimés chaque semaine. Quelques dizaines en sont offerts le dimanche soir à l’entrée de l’église de Brélévenez, lors de la messe de 18 h. Tout le reste fait l’objet d’un portage à domicile dans plusieurs quartiers par une équipe dévouée d’une quinzaine de bénévoles.

    L’initiateur du projet et ses conseillers proposent ces feuillets à titre absolument gratuit, non pas pour faire du “prosélytisme”, comme l’avaient craint au début deux lectrices, mais dans le but d’apporter à chaque lecteur, croyant ou non, et surtout en respectant ses propres choix, un certain “éclairage” sur ces textes de la Bible que l’Église propose chaque dimanche à notre méditation.

    Il faut le reconnaître, la pleine compréhension de ces lectures n’est pas toujours d’accès facile, car elles sont sorties de leur contexte, et font souvent référence à des événements en lien avec l’histoire et les cultures anciennes, notamment celles du peuple juif et des peuples du Moyen Orient, événements répartis en outre sur plusieurs siècles et présentés en dehors de toute chronologie. Notre mentalité moderne a du mal à s’y adapter.

    Un écrivain, homme du show-biz, F. BEIGBEDER, écrit dans un livre qu’il signe avec Mgr Di FALCO LÉANDRI, évêque de GAP, et ancien porte-parole des évêques de France (*):

    ” … la Bible, j'ai tenté de la lire d'un bout à l'autre, Ancien et Nouveau Testament, je n'ai jamais pu ! Il y a tout et son contraire”. -

    Mgr Di FALCO explique à son ancien élève :

    “ Imagine une grande bibliothèque où l'on trouverait des poèmes, des romans, des légendes, des livres historiques. Tous les genres littéraires.…Eh bien la Bible, c'est cela.… Le lecteur qui s'apprête à lire la Bible sans en avoir les clés sera soumis à rude épreuve.…

    Mais il faut être préparé à sa lecture.” … “il est délicat de vouloir lire la Bible sans avoir été initié à son décodage. Sa lecture va au-delà des mots,…

    Il faut d'abord replacer les Écritures dans les traditions orales de l'époque.…”

     

    La parution des feuillets de lectures dominicales et de leurs ”clés de lecture” va donc se poursuivre encore un certain temps, avec les simples moyens du bord, ( certains providentiels !), dans l’espoir qu’une équipe inventive et dynamique d’animateurs bénévoles se mette en place et prenne dès que possible le relais de ce projet, afin de lui insuffler une vitalité nouvelle, en tenant compte de l’attente des lecteurs et de leurs désirs d’une information libérée À suivre par conséquent

     

    (*) JE CROIS …, MOI, NON PLUS ! Dialogue entre un évêque et un mécréant

    Ed. Calmann-Lévy, oct. 2004

  • La Royale Invitation

    Dans le cadre de la ”MiSE À JOUR” de notre patrimoine culturel, présentation des pages des Lectures de la bible que l’Église propose en ce dimanche.

    Les commentaires destinés à en éclairer le sens sont du P. André REBRÉ, des Fils de la Charité tandis que les notes numérotées de la dernière page sont du rédacteur local.

    4e année

    N° 216

    27e dimanche du temps de lӃglise

    05 octobre 2008

     

    La Royale Invitation

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    C'est le thème du festin qui rapproche la 1ère lecture et l'évangile de ce dimanche. Selon le livre d’Isaïe, Dieu offrira sur la montagne de Sion un banquet plantureux à tous les peuples, en signe d'universelle réconciliation.

    La parabole évangélique parle, elle aussi, d'un grand repas: celui qu'un roi donne pour les noces de son fils. Mais les invités se récusent et maltraitent les émissaires du roi. L'invitation s'adresse alors au tout-venant rencontré dans les rues et sur les places. Seul est requis le vêtement de noce, qui symbolise la conversion du cœur,

    Nous autres chrétiens, restons-nous frileusement calfeutrés dans nos églises, ou bien ouvrons-nous la porte à ceux du dehors, qui sont appelés tout comme nous? Savons-nous accueillir le tout-venant?

     

    1. Lecture du livre d'Isaïe ls 25,6-9

    Au terme de l'histoire, Dieu invitera tous les peuples à son festin et ôtera le linceul qui les couvrait. Alors, tous diront: “Réjouissons-nous, il nous a sauvés”.

    Ce jour-là, le Seigneur, Dieu de l'univers, préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés. Il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre, il effacera l'humiliation de son peuple; c'est lui qui l'a promis.

    Et ce jour-là, on dira: «Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés; c'est lui le Seigneur, en lui nous espérions; exultons, réjouissons-nous: il nous a sauvés ! »

    Sous des dehors imagés, le prophète décrit l'accomplissement dans l'histoire des promesses de Dieu à son peuple.

    Sur sa montagne, à Jérusalem, le Seigneur rassemblera tous les peuples pour un grand festin de communion. Ce jour-là, Dieu détruira la mort et nos yeux étonnés contempleront l'univers sous une lumière nouvelle comme si un voile se levait pour nous laisser découvrir un monde renouvelé.

    Dieu se fera proche de tout homme et dans sa tendresse, comme une mère pour son enfant, essuiera larmes et souffrances de tous les visages. Tous reconnaîtront le Seigneur pour leur Dieu, celui en qui ils espéraient comme à tâtons et dans le noir, et dont ils attendaient d'être sauvés malgré leur misère.

    À l'angoisse et à la mort succédera la joie que donnera la communion intime avec Dieu.

    # Essuyer les larmes des visages de ceux que nous accompagnons avec délicatesse dans leur deuil, c'est déjà les ouvrir à l'espérance de la Résurrection.

     

    2. Lettre de St Paul Apôtre aux Philippiens Ph 4, 12-14.19-20

    En devenant apôtre du Christ, Paul a appris à vivre dans la gêne. Mais dans sa prison, le secours pécunier de ses amis lui va droit au cœur

    FRÈRES, je sais vivre de peu, je sais aussi avoir tout ce qu'il me faut. Être rassasié et avoir faim, avoir tout ce qu'il me faut et manquer de tout, j'ai appris cela de toutes les façons. Je peux tout supporter avec celui qui me donne la force.

    Cependant, vous avez bien fait de m'aider tous ensemble quand j'étais dans la gêne. Et mon Dieu subviendra magnifiquement à tous vos besoins selon sa richesse dans le Christ Jésus.

    Gloire à Dieu notre Père pour les siècles des siècles. Amen.

    Paul a toujours eu soin de montrer qu'il était un ouvrier de l'Évangile désintéressé. C'est pourquoi il travaillait de ses mains pour subvenir à ses besoins.

    L’argent qu'il a accepté de recevoir de la communauté de Philippes montre quelle confiance il avait en elle. D'ailleurs Paul est habitué par ses nombreux voyages missionnaires à vivre tantôt dans la gêne, tantôt dans l'abondance.

    Ce point de vue est secondaire pour l'apôtre dont la force est Jésus Christ à qui il a donné sa vie. Mais il a dû apprécier l'envoi des Philippiens durant son séjour en prison comme un geste d'affection et de réconfort.

    # Être amené à donner un secours matériel, personnellement ou comme membre d'un service caritatif, réclame beaucoup de respect pour ne pas humilier celui qui reçoit. Notre sourire doit faire oublier le geste de nos mains.

     

    3. Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu Mt 22, 1-14

    - Venez au repas de noce», crie Jésus à ses contemporains. Les invités se récusent. Sommes-nous de ces pauvres qui acceptent l'invitation avec joie ?

    JÉsus disait en paraboles: «Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils.

    Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités: "Voilà: mon repas est prêt, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés; tout est prêt: venez au repas de noce"

    Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.

    « Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et brûla leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : "Le repas de noce est prêt, mais les invités n'en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins: tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce."

    Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.

    [“ Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce, et lui dit: "Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?" I’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs: "Jetez-le, pieds et poings liés, dehors, dans les ténèbres; là il y aura des pleurs et des grincements de dents."

    “Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux.»]

    L’histoire est assez claire: les juifs, à qui Jésus est venu porter l'invitation au grand festin du royaume de Dieu, ont refusé de s'y rendre. Avant lui, les prophètes avaient payé de leur vie le pressant appel qu'ils avaient adressé au peuple élu. Jésus sait qu'il subira le même sort.

    Mais la ville des meurtriers (Jérusalem) sera détruite (une fois de plus, en l'année 70), et la Bonne Nouvelle sera proposée aux carrefours des routes du monde. Un nouveau peuple de Dieu est né, l'Église, où les chrétiens d'origine païenne sont plus nombreux que ceux d'origine juive.

    C'est pour cette Église que Matthieu a rapproché la seconde parabole de la première. Elle peut rappeler aux chrétiens qu'il ne suffit pas d'être entré dans l'Église pour être sauvé, mais qu'il faut devenir digne de la grâce reçue (représentée par le vêtement de noce).

    # Seigneur Jésus, je suis de tes invités indignes car je ne porte pas toujours le vêtement de noce. Je te le rappelle d'ailleurs à chaque messe: « Je ne suis pas digne de te recevoir », parce que toi seul peux me revêtir pour la fête.

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    - De la tenue, svp. ! De nos jours, on peut lire parfois sur des cartons d'invitation : «tenue de soirée exigée», ou sur les portes de certaines boîtes de nuit: «tenue correcte demandée»

    Ici, c'est un symbole, . Le vêtement représente le cœur de l'invité..

    - Une invitation pour tous

    « Allez aux croisées des chemins, invitez tous ceux que vous rencontrerez »: L'Église sait qu'il lui faut entendre cette injonction. Elle sait qu'elle doit offrir l'alliance à ceux qui cherchent, à ceux qui errent, et aller à la rencontre de ceux qui acceptent cette rencontre, de ceux qui la souhaitent…

    Reste aux chrétiens à se montrer INVENTIFS pour accomplir cette mission. Le

  • N° 22 des lectures dominicales en breton-français

    Aux amis bretonnants,

    Voici le N° 22 des lectures dominicales en breton-français, pour le dernier dimanche du mois (26vet).
    La messe est prévue pour 18 h à la chapelle-église St Pierre du Ruzket, en Brélévenez-Lannion.
    En PJ au format <.pdf>
    Bonne lecture,
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    1   LENNADENN GENTAÑ

     

    Ma teu d'ar pec'her distreiñ diwar an hent fall, e saveteo e vuhez.

     

    Lennadenn eus levr ar profed Ezekiel 18, 25-28

     

    Setu amañ komzoù Doue : Me n'am eus ket a c'hoant e varvfe ar pec'her. Koulskoude, c'hwi a lavar :

     

    N'eo ket just an doare a gemer an Aotrou

    da ren.

     

    Daoust hag eo va doare din-me na vefe ket just, ha n'eo ket kentoc'h hoc'h-hini ?

    Pa zeu an den just da zistreiñ diwar an hent mat, ha da ober an droug, ha mervel diwar an dra-se, en abeg d'e fallagriezh eo e varv.

    Ha pa zeu ar pec'her da dreiñ kein d'e bec'hed, evit mirout ar pezh a zo mat ha just, e savete e vuhez.

    En abeg m'en deus dibabet treiñ kein d'an holl bec'hedoù en doa graet, ne varvo ket : bevañ a ray ;

    setu komzoù Doue hollc'halloudek.

     

     

     

    1. Lecture du livre d'Ézékiel Ez 18,25-28

     

    Dieu ne veut pas la mort du méchant et, si étrange que cela paraisse, il offre à tout homme la chance de refaire sa vie.

     

    PAROLE du Seigneur tout puissant: je ne désire pas la mort du méchant, et pourtant vous dites:

     

    «La conduite du Seigneur est étrange»

     

    Écoutez donc, fils d'Israël: est-ce ma conduite qui est étrange ? N'est-ce pas plutôt la vôtre ?

    Si le juste se détourne de sa justice, se pervertit, et meurt dans cet état, c'est à cause de sa perversité qu’il mourra.

    Mais si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie.

    Parce qu'il a ouvert les yeux, parce qu'il s'est détourné de ses fautes, il ne mourra pas, il vivra.

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