BRELEVENEZ - LANNION - Page 458
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Ha da amezeg ?
Voici le feuillet N° 218 bis des lectures expliquées de la messe en breton qui sera célébrée à 18 h samedi 25 octobre à la chapelle du Rusket, en Brélévenez-Lannion.Les traductions et corrections sont dûes à Yves LE ROUX et J-Y LE MOING, que nous remercions pour leur bénévole obligeance. -
TOUSSAINT
Dans le cadre de la ”MiSE À JOUR” de notre patrimoine culturel, présentation des pages des Lectures de la bible que l’Église propose en ce dimanche.
Les commentaires destinés à en éclairer le sens sont du P. André REBRÉ, des Fils de la Charité tandis que les notes numérotées de la dernière page sont du rédacteur local, en l'absence d'indication.
5e année
N° 219
TOUSSAINT
1er novembre 2008
~~~~En un langage imagé, l’Apocalypse présente l'impressionnant cortège des élus, mêlant aux douze tribus d’Israël une foule innombrablevenue de tous les horizons. Qui sont-ils ? Le visionnaire répond: « Ils viennent de la grande
épreuve », allusion aux victimes des premières persécutions déclenchées contre les chrétiens.Dans l'épître, Saint Jean déclare que les baptisés sont dès à présent, et en vérité, enfants de Dieu - en attendant d'être rendus semblables au Fils de Dieu.
Les Béatitudes de Matthieu donnent à cette double réponse un contenu concret:les élus sont les pauvres de cœur, les doux, les compatissants, les assoiffés de justice, les miséricordieux, les cœurs purs, les artisans de paix et les persécutés. Jésus les déclare heureux parce qu'ils ont accueilli dans leur vie la joie de Dieu.Une foule immense est déjà près de Dieu et du Christ. Unis à cette foule par lacommunion des saints, nous chantons notre espérance de participer à sa fête.
1. Lecture de l'Apocalypse de saint Jean Ap 7, 2 ... 14
Une foule immense est déjà près de Dieu et du Christ. Unis à cette foule par lacommunion des saints, nous chantons notre espérance de participer à sa fête.M0I, JEAN, j'ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant .- d'une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de dévaster la terre et la mer: " Ne dévastez pas la terre, ni la mer, ni les arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu."Et j'entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau: ils étaient cent quarante-quatre mille, douze mille de chacune des douze tribus d'Israël".
Après cela, j'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l'Agneau, en vêtements blancs, avec des palmes à la main. Et ils proclamaient d'une voix forte: "Le salut est donné par notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l'Agneau !"
Tous les anges qui se tenaient en cercle autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants, se prosternèrent devant le Trône, la face contre terre, pour adorer Dieu. Et ils disaient: " Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles! Amen! "
L’un des Anciens prit alors la parole et me dit: “Tous ces gens vêtus de blanc, qui sont-ils, et d'où viennent-ils ? » Je lui répondis: " C'est toi qui le sais, mon Seigneur. » Il reprit: “ Ils viennent de la grande épreuve; ils ont lavé leurs vêtements, ils les ont purifiés dans le sang de l'Agneau. "
Le livre de l'Apocalypse dont le nom signifie « révélation » de Jésus Christ, est écrit en période de crise, au cours des tracasseries et des persécutions qui s'abattent sur les Églises d'Asie Mineure, sous le règne de l'empereur Domitien, vers l'an 95 de notre ère. Le livre veutrépondre à l'angoissante question des chrétiens: Jésus a-t-il réellement vaincu le mal ?
L’auteur s'appuie sur des événements contemporains pour montrer que l'impérialisme romain qui suscite les forces du mal, court à sa ruine. En revanche, le peuple de Dieu - ces hommes, ces femmes et ces enfants que l'épreuve n'a pu ébranler dans leur foi - porte en lui l'espérance de l'humanité: celle d'une victoire définitive de l'amour sur la haine, du pardon sur la vengeance, de la justice sur l'oppression des consciences.
Le livre est bourré d'allusions à l'Ancien Testament, il est riche en images symboliques. Parfois difficile à lire, ce qui favorise les interprétations fantaisistes. Cela n'ôte rien à l'actualité du message de l'Apocalypse: « Courage! Les saints sont des hommes comme nous, qui ont cru que l'amour était plus fort que tout. »
2. Lecture de la première lettre de saint Jean 1 jn 3, 1-3
MES BIEN-AIMÉS, voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés: il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, - et nous le sommes - Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître: puisqu'il n'a pas découvert Dieu.Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons: lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
Dans sa lettre, Jean combat une erreur qui se fait jour dans l'Église, venant de gens qui prétendent que Dieu fait seulement semblant de nous aimer.
Ainsi, pour eux, le Fils de Dieu aurait fait semblant de se faire homme, en prenant un corps irréel; il aurait donc fait semblant de souffrir et de mourir; les sacrements ne seraient que des semblants d'union au Christ, bref l'amour de Dieu ne serait qu'un faux-semblant.
Non, proteste Jean, le Fils de Dieu, je l'ai vu et touché comme les autres apôtres ont pu le faire; son sang, je l'ai vu couler; sa résurrection, j'en suis témoin. L’amour du Père pour nous est une réalité, non des mots: il ne se contente pas de nous appeler ses enfants, -
nous le sommes », et cela - dès maintenant -, même si cette vie de Dieu qui nous transforme n'est appelée à paraître de tout son éclat qu'avec la venue du Christ Jésus.
3. Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu Mt 5, 1-12L’Evangile de Jésus est la bonne nouvelle de la joie et du bonheur. Écoutons-le nous en indiquer le chemin.
QUAND Jésus vit toute la foule qui le suivait, il gravit la montagne.
Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait:- “Heureux les pauvres de cœur: le Royaume des cieux est à eux!
- Heureux les doux: ils obtiendront la terre promise!
- Heureux ceux qui pleurent: ils seront consolés!
- Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés!
- Heureux les miséricordieux: ils obtiendront miséricorde!
- Heureux les cœurs purs: ils verront Dieu!
- Heureux les artisans de paix: ils seront appelés fils de Dieu !
- Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice: le Royaume des cieux est à eux !
- Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à
cause de moi.
- Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux !»Cet évangile est celui de la joie: « Heureux... réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse... » La raison de cette joie, c'est le Royaume des cieux, « ... car le Royaume des cieux est à eux », dit Jésus, après la première et la dernière béatitudes.
Si nous demandons: - Qu'est-ce que le Royaume des cieux 7 », les autres béatitudes nous diront que c'est Dieu lui-même. Oui, Dieu lui-même, à l'action dans la vie des hommes, quand il réconforte les affligés, comble l'espérance des affamés de justice, pardonne à ceux qui ouvrent leur cœur à la misère de leurs frères, se laisse trouver par ceux qui le cherchent d'un coeur sincère, et reconnaît pour ses fils les bâtisseurs de la paix.
Mais, pour faire cette expérience de l'action de Dieu dans sa vie, il faut se compromettre pour la non-violence, pour la justice et la bonté, pour la paix et pour la pureté de ses intentions. Il faut avoir affronté les insultes et les moqueries, avoir risqué la persécution et la calomnie. Le Christ reconnaît pour siens tous ceux-là qui se seront ainsi compromis: « à cause de moi», dit-il. Ce sont ceux-là que nous fêtons aujourd'hui.
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AN DAOU VRASAÑ GOURC’HEMENN
Les deux PLUS grands commandements
Les bretonnants de la région de Lannion (Côtes d’Armor) ont l’avantage de pouvoir assister à une messe célébrée dans leur langue maternelle, chaque dernier samedi du mois, à 18 h, en l’église-chapelle du Rusket, paroisse de Brélévenez-LANNIONOferenn d’ar sadorn 25-26 eus ar viz here
Evel ' vez digaset da goun gant al lennadenn gentañ, e talc'h ar bibl da aliañ ar bobl dibabet da zegemer mat an divroidi, d'ober war-dro an intañvez, an emzivad hag ar paour, da gondaoniñ an uzul ha perc'hennañ madoù an dud all.
Hogen, en Aviel Maze, e stag Jezuz ar sturiennoù-se ouzh Karantez Doue hag an nessañ. An eil gourc'hemenn a zo heñvel ouzh an hini kentañ, ha muioc'h, n'heller ket o dispartiañ !
Daoust hag-eñ e vefe hor bed ar pezh a vez, gant e dizingaldedoù hag e forc'herezhioù, ma lakfe diskibien Jezuz gourc'hemenn doubl ar garantez e penn kentañ eus o frederioù ?
Dreist-holl, ar bed hirie a zo leun a divroidi a beb seurt : labourerien divroet, repuidi politikel, tud dilec'hiet pe dilezet ; ha gouzout a reomp, da vihanañ, gwelout anezho ?Ha penaos e sellomp outo ?
Lennadenn eus levr an Ermaeziadeg 22, 20-26"Pa roe Moizez lezennoù an Aotrou d'ar bobl, e lare Doue evel-henn :“Ne wallgasi ket an estrañjour a zo o chom ganit, ha ne ri ket a boan dezhañ ; c'hwi hoc'h-unan a zo bet estrañjourien e Bro-Ejipt.Ne vezi ket kriz e keñver an intañvez hag an emzivad. Ma waskez anezho ha ma teuont da glemm ouzhin, e selaouin o c'hlemmoù. Diroll a ray va c'hounnar hag e rin deoc'h mervel dre ar c'hleze ; ho kwragez a zeuio da vezañ intañvezed hag ho pugale emzivaded.Ma prestez arc'hant da unan bennak eus va fobl, d'ur paour e-touez da vreudeur, ne vezi ket en e geñver evel ur prester war gampi, ne c'houlenni interest ebet digantañ.Ma kemerez mantell da nesañ e-kred, e renti anezhi dezhañ a-raok ar c'huzh-heol. N'en deus netra all da lakaat : hennezh eo ar pallenn a laka en dro d'e gorf ; gant petra e c'hello kousket ?Ma teu dezhañ krial ouzhin, e selaou a rin rak me a zo leun a druez.An destenn-mañ, diwar-benn kustum an Izraeliz, a gas ac'hanomp e amzer gentañ meuriadoù Izrael o staliañ e Palestin, nebeut amzer goude an Ermaeziadeg.
Neuze, Doue 'n em ziskouez evel difenner ar beorien, an dud voustret, an dud dizifenn e-kreiz ar gevridigezh : an divroad n'en deus ket holl wirioù sosial an Izraeliz, an intanvez hag an emzivad a chom hep diwaller, ar paour a zo lakaet d'amprestañ war ouestl.
An abegoù roet evit herzel da gignat anezho a zeu eus ar skiant dengar, eus ar skiant-prenet desket en Egipt pa oant gwasket ha divroet, met dreist-holl eus anaoudegezh Doue evel rikour diwezhañ ar paour moustret
# Doue a zifenn ar re dizifenn. Deomp-ni d'ober eveltañ evit ar re a zo en-dro deomp.SALM 17, 2-3a, 3bc-4, 47, 51abHo karout a ran, Aotrou Doue, c'hwi, va nerzh !Ho karout a ran, Aotrou, c'hwi va nerzh :An Aotrou, va lec'h-kreñv, va saveteer.Va Doue eo, ar roc'h a zo va repu,Va skoed, arm va zrec'h, va c'hastell-kreñv.Meuleudi da Zoue ! Galvet am eus an Aotrou,Ha trec'h on bet d'am enebourien.A-dre o daouarn en deus va zennet, va heñchet da bell.Va frankizet en deus, dre garantez evidon.Bevet an Aotrou ! Ra vo benniget va Roc'h !Gloar d'an Doue a ro din an trec'h !Trec'hioù-meur a ro d'e roue,Leal a ra 'vit e olevad, da virviken.Lennadenn eus lizher kentañ sant Paol d'an Desalonikiz. 1, 5-10Troet hoc'h eus kein d'an doueoù faos, evit servijañ ar gwir Doue, ha gortoz donedigezh e Vab Jezuz.Va breudeur, setu aze, c'hwi a oar, ar pezh hon eus graet en ho touez evit ho mad. Ha c'hwi a zo deuet da gemer skouer diwarnomp, ha diwar an Aotrou, o tegemer ar Gomz, e-kreiz kalz a drubuilhoù, gant levenez ar Spered Santel.Evel-se ez oc'h deuet da vezañ ur skouer evit an holl dud fidel eus ar Makedonia hag an Akaia.Rak n'eo ket hepken Komz Doue he deus tregernet er Makedonia hag en Akaia, adalek ho pro, met e pep lec'h eo brudet ho feiz e Doue : evel-se n'hon eus ezhomm ebet da lavarout netra diwar he fenn.Rak ar re-se a lavar, o komz ac'hanomp, penaos hoc'h eus hon degemeret, penaos oc'h deuet da dreiñ ouzh Doue, o treiñ kein d'ar falskredennoù evit servijañ an Doue bev ha gwirion, hag evit gortoz eus an neñvoù e Vab en deus adsavet a-douez ar re varv, eñ hag hon diwall diouzh ar gounnar da zont.Paol a glask ober evel Jezuz-Krist ; an Dessalonikiz a zo deuet d'ober evel Paol ; d'o zro, ar re-mañ a zo deuet da vezañ skouerioù evit an holl C'hresianed.
An Aviel a zo evel un diruilhad-erc'h : peogwir en deus Paol prezeget gant hardizhañs, kreñvaet gant harp ar Spered Santel, peogwir o deus kristenien Dessalonik peurc'hraet an eskemm eus o doueoù bagan da Doue Jezuz-Krist, eo deuet o skouer da vezañ stagus evit Bro-C'hres a-bezh, ha pelloc'h c'hoazh. Soñjal a reer neuze e diougan an Aotrou : "C'hwi a vo ma zestoù... betek penn pellañ ar bed."
# N'eo ket eus skouer unan met eus sked skipailhoù ha kumuniezhioù kristen bev en deus ezhomm hor bed. Labourat evit se a zo lakaat an Aviel da vezañ stagus.ALLELUIA. ALLELUIA 1Yn 4, 8. 7Doue a zo karantez. Kement hini en deus karanteza zo ganet eus a Zoue hag a zeu da anaout Doue.Alleluia.PENNAD EUS AN AVIEL SANTEL HERVEZ SANT VAZHEV 22, 34-40Klevet ganto en doa Jezuz klozet o genoù d'ar Saduseaned, ec'h en em vodas ar Farizianed. Unan anezho, doktor war al Lezenn, a reas outañ ar goulenn-mañ evit e amprouiñ :“Mestr, pehini eo ar brasañ gourc'hemenn el Lezenn ? ” Jezuz a respontas :“KAROUT A RI AN AOTROU DA ZOUE, A-GREIZ DA GALON, GANT DA HOLL ENE, HA DA HOLL SPERED”.Hennezh eo ar brasañ hag ar c'hentañ gourc'hemenn.Hag an eil a zo par dezhañ :“ KAROUT A RI DA NESAÑ EVELDOUT DA-UNAN”.E dalc'h an daou c'hourc'hemenn-se emañ al Lezenn a-bezh hag er Brofeded ”.Pehini eo gourc'hemenn pouezusañ al lezenn yudev ?
Ar goulenn-se da Jezuz a zo, ur wech ouzhpenn, ur pej, rak tud ' zo o deus c'hoant diskouez dezhañ penaos e laosk a-gostez ur gourc'hemen bennak.
Dibarelezh Jezus n'emañ ket en e respontoù, peogwir e veneg al Lezenn, met e tostaad an daou c'hourc'hemenn diwar-benn karantez Doue ha karantez an nessañ.
An hini kentañ a zo an talvoudussañ, ar mallussañ. Met an eil a zo heñvel outañ e-keñver an dalvoudegezh hag ar vallusted (heñvel ne dalvez ket e c'heller o eskemm).
Ret eo eta heuliañ an daou c'hourc'hemenn war un dro, evit heuliañ unan da vat.Enno eo diverret al Lezenn a-bezh ha kelennadurezh ar Brofedet.
5- Lezenn an Aliañs
Levr an Ermaeziadeg a ziskouez un toullad testennoù lezenn eus meur a vareoù, met liammet holl gant Moizez, war gont biv eo bet lakaet an holl lezennoù-se.
Pal ar Bibl n'eo ket bountañ warnomp lezennoù digemm hag emzalc'hoù digemmus. E-giz-se, da skouer, emdro an eskemmoù kenwerzhel en deux kaset ac'hanomp d'asantiñ d'ar prest war gampi (al lezenn yudev ne aotree ar prest war gampi nemet d'an dud nann-yudev, ha se a zo orin an tiez-bank judev en Oksidant). met en tu-hont da disheñvelded an amzerioù en em lez da vezañ gwelet ur gevredigezh a glask sevel etre an dud emzalc'hoù kempouez dindan sell Doue.
An destenn a gelenn penaos sevel emzalc'hoù gwirion, resis. Diskouez a ra deomp ar re o deus ar gwir da vezañ diwallet gant an dud a feiz : an divroad, an intañvez, an emzivad ; ha ma ne cheñch ket, al listenn a c'hell bezañ astennet. War un dro, An destenn a lavar deomp war un dro petra e teuio an den da vezañ ma 'n deus c'hoant bezañ evel skeud Doue.Al Lezenn, Torah en hebraeg (enskrivet war ur rollad), a zo enni an holl lezennoù a oa staget da Voizez gant an hengoun. Diskouez a ra Bolontez Doue ; ar reolenn e oa evit buhez ar bobl.
- 1- Evit an Izraeliz, al Lezenn a zo sin an Aliañs kinniget gant an Eternel. Kelenn a ra diwar-benn petra eo Doue, ha petra a ra. Ne ra ket an diforc'h etre an danvez relijiel hag an danvez disakr. Heñchañ a ra ar fideled er vuhez pleustrek. Eus se e teu niver al lezennoù yudev (613 sturienn, 248 gourc'hemenn, 365 berz !). Peadra da goll ar frankiz laouen a vez kavet e Spered ar C'hrist !- « Samm al Lezenn » : e mare Jezuz, eo louset ar vuhez relijiel gant an idolerezh, lidet, kehelet, e pep lec'h, gwelet evel majik ha alies flastrus. A-enep d'an drougimplijoù-se e save Jezuz dibaouez.
- Setu perak 'zo lod, evel ar paotr yaouank pinvidik pe skrib Aviel ar sul-mañ, a glask ur bennreolenn genaozet evit sklerijennañ ar pleustr religiel.