Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • DIMANCHE  DE  PÂQUES 21 Avril 2019

     

    VEILLÉE  PASCALE  (Rm 6, 3-11- Ps117-  Lc 24, 1-12)                                                      

    MESSE  DU  JOUR  ( Ac 10, 34…43 - Col 3, 1-4 -  Jn 20, 1-9

     

    Résurrection du Christ, ou : l'impensable réalisé !

     

    FIL CONDUCTEUR :

    Par la résurrection du Christ, Dieu se confirme comme étant Celui qui dépasse totalement ce que les hommes peuvent imaginer à son sujet. Dieu est vraiment le Tout Autre ! Même les disciples, qui pensaient connaître Jésus, vont être pris de court! Surtout, hier comme aujourd'hui, la résurrection du Christ est pour chacun "le révélateur" de lui-même, comme elle l'a été pour les disciples, en vue de la conversion de chacun, invité ainsi à une « résurrection personnelle » !invités à saisir cette occasion exceptionnelle de conversion. Mais, comme cela est manifeste concernant les disciples lors de cet événement, on l’aborde, aujourd'hui encore,  de la même façon que l'on a mené jusque là sa vie! A chacun de le comprendre, à travers les récits évangéliques concernant Pierre, Jean…Juda, lors de la passion, la mort et la résurrection de Jésus!

                

    Principaux points :

    1. Cet événement de la résurrection du Christ va prendre tous les acteurs au dépourvu, d’où cette agitation, cet affolement : ça court partout, vers le tombeau, retour du tombeau…et même au retour d’Emmaüs. Mais surtout, tous sont affrontés à un Jésus qui est bien vivant, mais n’est plus comme avant, devenu insaisissable…imprévisible, déconcertant !
    2. Chacun va réagir selon son tempérament, son histoire, sa disposition intérieure et voir ce que d’autres ne remarquent pas…et réciproquement. La diversité des « comptes rendus », loin de faire planer le doute sur la véracité de l'événement, montre bien qu’il ne s’agit pas « d’une histoire préfabriquée » ! Quelle différence de ressenti et d’attitude entre Pierre, encore bloqué dans la souffrance de son reniement et qui ne comprend rien à ce qu’il voit au tombeau et Jean que remplit la certitude immédiate de la résurrection.
    3. Deux écueils à éviter alors, pour les disciples, mais également pour nous aujourd’hui :
      1. la peur: celle de ce qu’on ne comprend pas et qu’on ne maîtrise pas (Mc 16, 8). Celle de passer pour fou (Ac 17, 32) ou folles en affirmant la résurrection… et c’est bien l’étiquette dont la plupart des disciples vont tout d'abord, affubler les femmes : « à vrai dire, quelques femmes ont bien raconté que… » (Lc 24,11) ! D’où l’incitation à ne pas avoir peur (Mc 16, 6) que le Seigneur nous adresse toujours, mais qui reste sans effet sur nous, tant que nous n’avons pas placé en lui notre confiance et renoncé  aux « assurances illusoires du « monde » !
      2. le passage à côté de cet événement essentiel pour nous : La résurrection du Christ a constitué pour les disciples une nécessité impérative de changement profond dans leur vie : rien ne pouvait désormais être comme avant ! Certains ont été tentés de se dérober, pour conserver leur vision des choses. Ainsi, les disciples d’Emmaüs (« et nous qui espérions qu’il était celui qui allait délivrer Israël » Lc 24, 21). D’autres ont tout d’abord refusé ce changement, sous prétexte d’avoir été mis de côté et se prétendant toujours « victimes » ! Ainsi Thomas, absent lors de la « visite » de Jésus.

    Il déclarait refuser de « croire », jusqu’à ce qu’il « craque » devant la découverte de tout l’amour de Jésus pour lui (Jn20, 28)! Comme elle est tentante, cette fausse position de "victime » qui est si répandue dans notre monde où elle fait des ravages.

    La « résurrection » de Jésus n’est pas un simple événement de l’histoire, mais, aujourd’hui, un vécu actuel et personnel, qui nous met devant la nécessité d’un changement de notre part, car rien ne peut rester encore « comme avant la résurrection du Christ» !

    Ne cherchons pas Jésus où il n’est pas, mais où il est : dans cette joie, cette paix de la résurrection,  que nul, selon la promesse de Jésus, ne pourra nous ravir si nous la vivons comme une « résurrection » pour nous aussi !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com