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  • DIMANCHE  DES  RAMEAUX  C (14 Avril 2019)

     

                                   Évangile de la procession d’entrée : Lc 19, 28-40

              Messe :  Is 50, 4-7  Psaume 21  Ph 2, 6-11 la Passion selon Lc 22,14-23, 56 

     

    Alternance d’ombres et de lumières de la Passion du Christ…et de notre vie, elle aussi !

    Fil conducteur :

    Cette alternance d’ombres et de lumières de la passion et de la résurrection du Christ, culmine dans ce « triomphe » des rameaux et dans cette institution  de l’eucharistie, relatés dans les textes de ce dimanche.

    La convergence de ce faisceau d’événements vers le sacrifice salvateur du Christ n’a pu se faire et continuer encore aujourd’hui son rôle, que grâce à cette « mémoire » vivante, ce « mémorial », qu’est l’eucharistie !

     

    Principaux  points :

    1. Nous célébrons, avec les « rameaux » un jour de lumière, en nous associant à la foule enthousiaste qui acclame Jésus. Va-t-il être enfin reconnu comme Messie Sauveur ? Hélas, nous connaissons la suite et comment, de cette foule, le vendredi suivant, sortirons les cris « à mort, crucifie-le ! » ou le silence complice de la peur ! N’allons pas leur « jeter la pierre » !
    2. Comprenons bien que cette alternance équivoque, c’est bien celle de notre propre vie, avec ses mouvements vers Dieu, l’Amour et ses reculs, ses volte-face et revirements déplorables. La cause en est notre « faiblesse » et en particulier celle de notre mémoire. Avec quelle facilité nous « oublions » les bienfaits de Dieu, ses grâces, son amour manifesté jusque dans cette « passion » de Jésus. Mais nous oublions aussi facilement notre vocation baptismale, conjugale, ou consacrée… !
    3.  C’est pour cela que Jésus a institué cet autre moment de lumière au cours de sa passion, ce mémorial qu'est l’eucharistie ! « Faites ceci en mémoire de moi » ! Faites quoi ? Revivez le moment chaleureux d’un repas entre amis ? Non, l’eucharistie, c’est bien plus que cela : c’est, avant l’accomplissement du sacrifice salvateur de l’humanité sur la croix (« tout est accompli ! »), l’offrande de sa passion, de sa mort, de sa résurrection que fait Jésus, en bloc (la lumière et la ténèbre!).
    4. A cette offrande d’amour de lui-même, Jésus nous a demandé de nous associer chacun et tous, lors de cet abaissement libre et volontaire du lavement des pieds : « ce que j’ai fait pour vous, faites le vous aussi »!C’est cette participation libre à l’offrande de Jésus (dont Paul nous a aussi montré l’importance dans la 2ème lecture) qui nous est demandée, avec insistance, lors de chaque eucharistie.
    5. C’est seulement cette union au Christ dans l’offrande qui nous permet ensuite l’union à son propre corps dans la communion…ne l’oublions pas !
    6. Faute de faire mémoire des bienfaits de Dieu lors de nos moments heureux de « lumière », nous risquons d’oublier les « rameaux » de notre vie conjugale et familiale. Nous vivons alors celle-ci comme une « passion » douloureuse, voire comme une « agonie » et non comme une « résurrection ».  Ceci parce que faute d’avoir fait mémoire, les alternances d’ombre et de lumière de notre vie ne s’emboîtent plus harmonieusement comme le firent celles de la passion, de la mort et de la résurrection du Christ, mais sombrent dans l’incohérence et le désespoir !
    7.  Si, au contraire, nous participons vraiment, dans l’amour, à cette offrande du Christ et en faisons mémoire au cours de l’eucharistie, en y joignant l’offrande de notre propre vie, nous aurons part, dés maintenant à sa passion, sa mort, mais aussi à sa résurrection !

     

    Michel  ANDRE, diacre      jeannemichel.andre@gmail.com

     

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  • IDÉES POUR HOMÉLIE 5ème Dimanche Carême C 7 Avril 2019

    Is 43, 16-21  Ps 125  Ph3, 8-14  Lc8, 1-11

    LA FEMME ADULTÈRE… OU  LA  MINUTE  DE  VÉRITÉ !

     

    Fil conducteur :

    Voici le récit d'un "fait divers" dans la vie publique de Jésus, avec menace de dénouement dramatique, mais transformé par Jésus de façon inattendue  par l’effet de la Miséricorde.

    C'est une remise en question pour tous et en profondeur. Là se jouent l'acceptation ou le refus de faire en nous la lumière, la vérité, sur nous-même, sur nos « jugements », sur notre rapport à la Miséricorde ! Remise en question du sens final donné à notre vie ! Sera-ce le choix concret de l'Amour et donc de la Miséricorde ou son refus? Sera-ce la reconnaissance de nos faiblesses, et en même temps la joie d'être merveille aux yeux de Dieu? ou bien sera-ce la revendication hypocrite d'être toujours mieux que les autres dans l'observance vis-à-vis de la Loi, en se permettant de juger le prochain?

    C'est, pour nous tous, en tous cas, la "minute de vérité"!

     

    Principaux points :

    1. Le mur que Jésus va faire tomber, c'est le mur de la honte, que les hommes érigent pour pouvoir, du haut et a l'abri de ce mur, taxer les autres de "pécheurs", les juger, les condamner et les exécuter. Par une seule phrase, définitive, Jésus remet les choses en place en nous montrant que nous sommes tous des deux côtés de ce mur, accusateurs et pécheurs, ce qui est un comble! Ces hommes qui accusaient la femme, vont se rendre compte de leur ridicule…Et nous?
    2. Jésus nous montre que notre "justice humaine", qui se vante d’être juste, a des carences. Dans cette affaire d'adultère, il y a trois personnes en cause: la femme, le mari et l'amant. Le mari ne se montre pas. Mais l'amant? où est-il passé ? C'est peut-être la question que Jésus écrit sur le sol? La femme, elle, a été prise, alors que l'homme, lui, a sans doute eu le temps de sauter par la fenêtre !
    3. Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais sa conversion, la miséricorde et non la condamnation. C'est bien ce que montre le dialogue de Jésus avec la femme : "où sont-ils? Personne ne t'a condamnée? Personne Seigneur, répond-t-elle! En répondant « Moi non plus, je ne te condamne pas! », Jésus fait une distinction entre le pécheur et son péché. Tout en condamnant ce dernier, il couvre le pécheur de sa miséricorde !
    4. Alors, dirons certains, plus besoin de se gêner. Puisque Dieu est si bon, si indulgent…on peut faire ce que bon nous semble! Et bien, pas du tout: Jésus ne nous laissera jamais nous détruire nous-même et nous précipiter dans le malheur sans réagir. Il veut nous protéger dans nos faiblesses mêmes. Il ne veut pas que le mal triomphe! C'est donc dans cette ligne là qu'il va nous mettre en garde: "désormais, ne pêche plus », dit il à la femme avec douceur et fermeté…"! Il nous montre l'attitude que nous devons avoir nous mêmes vis-à-vis de ceux dont nous avons la responsabilité. A savoir, aucun jugement ni condamnation. Mais aussi. aucune ambigüité ou confusion entre Bien et Mal, entre vrai et faux! Ainsi, ne pas appeler "mariage" ce qui est devenu, entre deux personnes de même sexe, une parodie grotesque de l'union respectable entre homme et Mais sans, pour autant condamner les personnes ! De même, appeler par son véritable nom de crime la violence faite envers celui dont l’existence a le seul tort de nous « gêner » et qu’on se permet, pour cela, de supprimer !
    5. Il ne doit y avoir aucune ambigüité, non plus, sur le pouvoir de déterminer ce qui est le Bien et ce qui est le Mal. Ce pouvoir appartient à Dieu, bien que l’homme tente toujours d’accaparer le fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal !

    Michel ANDRE    diacre     jeannemichel.andre@gmail . com

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