DEUXIEME DIMANCHE AVENT C 5 DECEMBRE 2021

         

                 Ba 5, 1-9    Ps 125   Ph 1, 4-6.8-11   Lc 3, 1-6

PREPARONS  DANS  LA  JOIE  LA  VENUE  DU  SEIGNEUR  JESUS

 

FIL CONDUCTEUR :

L’Avent , c’est  l’attente du salut à travers la venue de Jésus parmi nous, fêtée à NoëI, et l’attente de son retour en gloire. Cela, le Seigneur l’a fait, en ce qui concerne sa venue parmi nous et il s'en occupe pour ce qui est de son retour en gloire! Mais c’est bien à nous qu’il est dit : "préparez les chemins du seigneur"...ça, c’est notre travail !

 

PRINCIPAUX  POINTS :

1. Certes, sans Jésus, nous ne pouvons rien faire...mais notre attente doit être active! Et cela est essentiel !
2. Dans le cas du père attendant la naissance d'un enfant, son rôle, a priori, apparait limité, passif ...Mais, en réalité, il est essentiel pour le travail même de celle qui accouche et, pour lui, c’est la naissance…à sa paternité nouvelle qui arrive !
3. A plus forte raison, nous avons, vis-à-vis du retour attendu du Seigneur Jésus, à jouer un rôle actif et non passif. Et c’est tout un changement de mentalité, pour nous tous, à opérer…sans tarder !
4. Cela est bien montré dans la réflexion de Tristan BERNARD, humoriste célèbre, juif arrêté par les nazis, amené au train qui devait le conduire  vers la mort, alors qu’il avait été découvert :« jusqu’ici, cachés, nous étions passivement dans l’attente …maintenant, nous voici  activement dans l’espérance » ! Il voulait dire par là qu’il ne pouvait subir sans chercher à s’évader ! Et c’est alors ce qu’il a pu faire  avec succès !
5. A notre niveau, assez de dire que c'est les autres qui doivent faire le nécessaire : les autres ?...  tels que le gouvernement, la commune, le diocèse, le curé de la paroisse, mon conjoint.. ..qui devraient apporter le changement  nécessaire !
6. Voyons plutôt quoi changer, comment le changer, redresser, ce qui doit l'être....et changer nous-mêmes !
7. Avant d’employer pour cela un « bulldozer » inapproprié, commençons déjà par ce qui est simple, ce qui agace et que l’on a peur d’aborder...Donc regarder, écouter, discerner, voir enfin mes vrais défauts ( dont peut-être parfois je me vante. .) , avant même ceux, certes réels des autres, mais qui me détournent de la vue des miens ! Tout cela avec patience, sans réagir au quart de tour, dans la justesse et la clarté !...
8. Arrêtons de fermer les yeux sur I'origine véritable des "tuiles" qui nous tombent dessus et qui sont souvent la conséquence directe de nos erreurs, négligences et paresse, venant de nous et non des autres !... (nous avons « craché en l’air » et cela nous est retombé dessus, tout simplement). 

9. Avoir, à l'égard du prochain au moins autant d'indulgence que vis-à-vis de nous-même....

Entrer dans le vrai repentir, la prise de conscience de nos vrais refus d'amour et pas seulement le regret d'avoir été « vraiment trop bête ! ». ..

Voila la vraie conversion  à l’attente active  que Jésus attend de nous pour Noël et pour toute notre vie!

 

Michel ANDRE  diacre     [e-mail]

 

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Nous préparer à Noël, à la venue de Dieu parmi les hommes pour la naissance de JÉSUS

 

 

PREMIER DIMANCHE AVENT C 28 11 2021

 

   Jr 33 ; 14-16   Ts 3, 12à 4, 2   Ps 24  Lc 21, 25-28. 34-36

      AVENT, temps de l’attente de celui qui doit venir

 

 

Fil conducteur : Toute notre vie est dans l’attente : de notre naissance, pendant 9 mois, puis première dent, premiers pas, l’école, le bac, la vie active  etc….jusqu’à la mort : une succession d’attentes !

Mais l’Avent, attente du retour du Christ, c’est bien autre chose pour nous chrétiens car c’est la perspective d’une fin (enfin !) de toutes les autres attentes, par la plénitude, enfin réalisée du BONHEUR pour lequel nous savons avoir été créés.

PRINCIPAUX  POINTS : L’évangile de ce dimanche nous le fait comprendre, il y a deux façons de vivre cette attente :

1. L’affolement, devant les événements prédits, entraînant une course folle de la vie, pour en « profiter pendant qu’il il en est temps encore » sorte de fuite en avant irrésistible, impossible à freiner, comme le lâchage des freins dans une côte en descente ! Ces évènements, notre monde les vit déjà et cet affolement , il est palpable autour de nous , menaçant de nous prendre dans son tourbillon destructeur !
2. La paix : non pas celle, trompeuse, du monde, mais la paix que Jésus, avant de nous quitter, nous a promise, par le choix que nous faisons, à sa suite, du Bien, de l’Amour véritable.

Au milieu de tout cet affolement, Jésus nous invite à « redresser la tête » et ainsi devenir les témoins de cette paix offerte aux hommes par le Salut, grâce au sacrifice d’Amour du Christ auquel nous participons et nous associons à chaque eucharistie !

Finis, alors, la peur constante, l’affolement, le stress incessant, l’attente anxieuse, impatiente (pour certains, parait-t-il, celle de la fin de la messe et particulièrement du sermon !?).

Pourquoi, dés lors, attendre davantage pour choisir la PAIX, avec Celui qui est venu, qui reviendra….qui est là !

 

Michel  ANDRE,  diacre    [e-mail]

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