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BRELEVENEZ - LANNION - Page 150

  • DIMANCHE  CHRIST- ROI  ANNEE  A  22 Novembre 2020

     

                          Ez 34, 11-17  Ps 22 1 Co 15, 20-26. 28  Mt 25, 31-46

     

    Ce Roi de tendresse et d'Amour, quelle chance de pouvoir le trouver aussi près de nous…dans notre prochain!

     

    Fil conducteur :

    Quand le Christ reviendra, dans toute la gloire de sa Royauté incontestable, alors se fera la répartition définitive des hommes, d'après un seul critère : accueil ou refus de l'Amour.

    Il y aura un grand étonnement de tous, des justes comme des réfractaires, quand le Christ s'identifiera à tous ces petits que sont les plus humbles parmi les hommes, ceux dont le "monde" ne fait aucun cas. Ce Roi est proche de nous  par l'infini de son Amour!

    Notre difficulté à  croire en celui-ci vient de ce que les hommes réduisent Dieu à des idoles, et réduisent l'Amour à toute autre chose que ce qu'il est dans le Christ notre Roi et qu’il peut être en chacun de nous si nous le voulons vraiment, pour notre BONHEUR !

     

    Principaux points :

    1. Si nous avons vraiment choisi l'Amour comme sens à notre vie et si nous l'y manifestons en pratique et pas seulement en théorie, alors nous aimerons notre prochain de façon toute naturelle et concrèteNous serons même étonnés, comme nous le montre Jésus, que le Bien devienne chez nous naturel. Par contre, si nous avons refusé l'Amour nous serons étonnés que Jésus nous reproche notre dureté de coeur…car nous n'aurons même pas vu cette coupable indifférence dans le concret de notre attitude! C'est un sérieux avertissement pour nous qui nous réfugions si facilement dans l'indifférence par rapport à notre "prochain", avec les meilleures raisons du monde, bien entendu! Certes, nous affirmons ne lui vouloir aucun mal. Nous disons, pour nous disculper :"j'ai pas tué, j'ai pas volé, ma conscience ne me reproche rien car  je ne puis porter tous les maux du monde !
    2. Mais le quota d'amour dont ce "frère" a besoin, nous le lui refusons sans peut-être nous en apercevoir. Et, en vérité, ce faisant, c'est à Jésus lui-même que nous refusons cet amour légitime.
    3. Paul nous dit bien que si sa conscience ne lui reproche rien, il n'en est pas justifié pour autant…! Notre indifférence n'a ni le froid de la haine ni la chaleur de l'Amour.
    4. Mais elle nous place alors dans la tiédeur… qui nous fait vomir par Dieu (Ap 3, 15-16). Cela veut dire que la liberté nous a été donnée par Dieu pour nous permettre, par le bon choix, d’obtenir le BONHEUR par l’AMOUR. Si nous refusons cette offre,  nous nous rejetons nous-mêmes loin de Dieu et du Bonheur !
    5. Cette royauté du Christ, triomphe définitif de l'Amour sur le Mal, nous la contemplerons lors de son retour. Nous la vivons en espérance, mais aussi concrètement, dés maintenant, si nous  pratiquons la première et la dernière des Béatitudes : "Bienheureux les pauvres de cœur, le Royaume des Cieux est à eux"!

    Et si nous acceptons aussi d'être persécutés pour la justice, souffrance que nous appréhendons particulièrement…et dont nous nous plaignons très fort…sans comprendre combien le Christ, notre Roi, l'a acceptée en vue de notre Bonheur !

     

    Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

     BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

     

  • TRENTE  TROISIEME  DIMANCHE  ORDINAIRE  A 15/11/2020

     

    VRAIE  ET  FAUSSE  PAUVRETE

    Pr 31, 10…31  Ps 127  1Th 5, 1-6  Mt 25, 14-30

     

     Fil conducteur: Il y a souvent confusion sur le terme de pauvreté. Ce qui les différencie c’est leur relation à l’Amour ! La vraie pauvreté est basée sur la confiance car riche en Amour, alors que la fausse procède de la méfiance, car étrangère et même opposée à l’Amour. La parabole des « talents » illustre bien l’incompatibilité entre ces deux « pauvretés », la confiante et la méfiante ! 

                Principaux points :

    1. Au temps de Jésus, un « talent » représentait une somme considérable. De ce fait, on comprend l’énormité de la confiance accordée par le Maître à ses serviteurs, renforcée encore par le discernement équitable qu’il fait entre la capacité des uns et des autres de gérer ce qui leur est confié.
    2.  Cela est comparable à l’importance fantastique de ce que Dieu a confié è l’humanité toute entière en l’installant dans sa création et de ce qu’il confie à chacun de nous en nous dotant de capacités dans tous les domaines, en commençant par celui de l’Amour ! Or, c’est par l’Amour seulement que nous arrivera lplénitude du Bonheur!
    3.  En retour, ce qui est exigé de l’homme, comme aussi des bénéficiaires des « talents », c’est de montrer son entière confiance en Dieu en faisant fructifier les capacités reçues de lui ! C’est ainsi répondre par la confiance à la confiance que Dieu témoigne à chacun! ! La parabole des talents, c'est la révélation de cette nécessité absolue, pour nous de faire confiance à Dieu pour la réalisation de notre Bonheur…par l’Amour !
    4.  Les capacités que Dieu a déposées en nous, concernent des domaines variés. Ce ne sont pas les mêmes pour les uns et les autres des bénéficiaires que nous sommes. Dieu les adapte, en qualité et en quantité, selon notre situation, nos fonctions, selon ce qu'il en attend de nous en vue du salut de chacun et de tous. Ainsi, chacun ne reçoit pas le même nombre de "talents". Dieu nous confie ces capacités comme des responsabilités dont nous avons à rendre compte et non comme ces "avantages acquis dont nous exigeons trop souvent la pleine propriété et le plein usage, selon notre bon plaisir !
    5. Nous n'avons pas à juger de ce que les autres et nous même avons reçu, nous en vanter ou nous en plaindre. Ce que nous avons reçu de Dieu, par Amour, doit être utilisé par nous comme des "moyens" pour grandir en amour et non comme un but en lui-même. Leur « fructification » doit être notre participation à l'œuvre du salut, notre offrande à Dieu!
    6.  Parmi tous ces « talents » dont Dieu nous confie la gestion en accord avec ses « commandements », il y a cette LIBERTE qui nous est chère à juste titre, mais qui s’arrête là où commence le droit des autres . De son côté, Dieu nous fait une confiance énorme,  par la LIBERTE… de répondre ou non à son offre d'Amour. Tout comme le Maître, dans la parabole, a pris le risque de faire confiance au serviteur qui ne l’aimait pas ! Cela nous montre de quel Amour Dieu nous aime et l’a prouvé en Jésus Christ, notre Seigneur en Divinité et notre frère en humanité. C’est lui qui nous montre la vraie pauvreté, celle de l’Amour !

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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