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BRELEVENEZ - LANNION - Page 45

  • DIMANCHE  1er Novembre 2023 FETE  DE  LA TOUSSAINT

    Ap7, 2-4.9-14   Ps23  1 Jn 3, 1-12a   Mt5, 1-12a

     

    FIL  CONDUCTEUR : C'est la fête de la Victoire du Bien sur le Mal, de l'Amour sur la Haine. Ce n'est pas seulement la victoire  de ces "chefs" que sont les grands saints connus et vénérés, mais aussi celle de tous ces "petits" que nous sommes, dont Jésus a dit qu'aucun ne devait être perdu pour le Royaume, pour le Bonheur prévu par Dieu.

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. C'est la grande victoire de Dieu et donc aussi la nôtre puisque nous sommes l'armée immense de ceux qui ont choisi le Bien, l'Amour. Parmi nous, nous fêtons aujourd'hui tous ces anciens combattants, connus et anonymes, qui sont déjà dans le Royaume. Par anticipation, nous fêtons tous les "soldats d'active" que nous sommes.
    2. Notre chef, c'est le Christ. Il a combattu en première ligne, pour le salut de tous. Son combat n'est pas fini, mais déjà gagné. A chaque eucharistie, il propose aux soldats que nous sommes (engagés pour l'évangélisation), de "rempiler" en lui faisant confiance pour la victoire finale du Bien, de l'Amour, victoire que nous désirons tous,  de tout notre cœur.
    3. A chaque eucharistie, Jésus, en effet, nous demande si nous voulons joindre nos efforts aux siens pour le salut de tous les hommes et pas seulement notre salut personnel. Et, tout à l'heure, nous serons invités à dire AMEN à cette demande de Jésus pour reprendre encore du service toute la semaine qui vient, jusqu'à notre prochaine eucharistie.
    4. Nous le pouvons, car nous faisons confiance à notre chef, Jésus, qui, Lui, fait totale confiance au Père pour nous mener, avec Lui, à la victoire définitive du Bien sur le Mal, victoire que nous fêtons aujourd'hui.
    5. Dans toute armée, il y a une discipline, un règlement. Ce règlement, pour nous, ce sont les "Béatitudes". Comme dans tous les "règlements" il y a un côté astreignant car on y voit d'abord les efforts à faire dans l'immédiat, les privations et renoncement….avant de pouvoir arriver aux avantages. C'est là que nous avons une conversion à faire dans notre façon de voir les choses.
    6.  Nous avons, en effet, à choisir de faire confiance à Jésus quand il nous décrit la joie, l'allégresse qui va nous remplir si nous choisissons les "Béatitudes", même malgré les épreuves que notre fidélité au Bien, à l'Amour, à Dieu….va nous attirer.
    7. Mais, pour faire ce bon choix indispensable au bonheur dés maintenant, il nous faut acquérir un cœur débarrassé de tout ce qui l'encombre et accepter les "persécutions pour la justice"…..1ère et dernière des Béatitudes. Alors nous serons dans l'allégresse et la joie que rien ne pourra nous ravir!

     

              Michel  ANDRE  jeannemichel.andre@ghmail.com

     

              BLOG    http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • IDEES POUR  HOMELIE  Dimanche 31ème semaine A 5 Novembre 2023

    Ml 1, 14b- 2, 2b.8-10 / PS 130 / 1 Th 2, 7b-9.13/ Mt 23, 1-12

    Chacun à sa place, à sa juste place, selon l'esprit et non la lettre!

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    « Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé ». C’est Dieu qui fixe la place de chacun, ce ne sont pas les hommes ! Par contre, à la juste place que Dieu nous assigne, c’est à nous qu’il revient d’y œuvrer avec amour pour accomplir le Plan de Dieu.

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

     

    1. Certes, Dieu a une place pour chacun  et nous la montrera si nous désirons vraiment la connaître. Mais la détermination de notre juste place se heurte à deux forces  convergentes que sont :
    • la vanité ou même l'orgueil de l'homme
    • et, en face, la flatterie intéressée!

    Jésus nous invite à ne mettre personne sur un piédestal, et à ne pas fouler aux pieds, non plus, celui qui tombe ! Voila ce que Jésus démasque… en nous disant : « n’appelez pas….(pour flatter), ne vous faites pas appeler….(par vanité ou orgueil) ».

     

    1. Jésus nous met en garde contre un certain désir de pouvoir et de domination. C’est ce qu’il vise en disant aux disciples de ne pas se faire appeler « Père »….avec une majuscule, comme l’imposait l’empereur de Rome à tous ses sujets. Le seul véritable Père de l’humanité, c’est notre Père du Ciel !

    Par contre, Jésus n’a jamais demandé de rompre ce lien privilégié qu’est l’appellation de « père », par un fils à son père, lorsque cette dénomination exprime tout à la fois l’affection paternelle, l’amour filial, le respect, la reconnaissance, dans cette liberté qui caractérise l’amour véritable. Jamais un père digne de ce nom n’empêchera ses enfants et petits enfants de l’appeler « papa » sous prétexte d’être fidèle à la lettre de l’évangile : ce serait ridicule!

     

    1. La mise en garde de Jésus s’applique aussi à l’appellation de  « docteur » ou de « maître », quand elle procède d’un désir de domination.

    « Les scribes et les pharisiens, nous dit Jésus, ont la charge de vous donner les enseignements de Moïse…..accueillez donc ce qu’ils vous transmettent (réellement de la part de Moïse!)….mais gardez vous de leur hypocrisie et ne copiez pas ce qui, dans leur attitude est contraire à ce qu’ils enseignent ».

     

    4. C’est le désir de puissance que Jésus condamne ainsi que l'hypocrisie.

     Jésus vise là ceux qui se targuaient d’être des « docteurs de la Loi » !

    Nous faut-il alors renoncer à appeler "docteur" ceux auxquels nous confions le soin de notre santé?

    Le simple bon sens nous l'interdit, de même qu'il ne nous permet pas, non plus, d'exiger avec véhémence cette appellation, tout comme celle de "père", de la part de ceux qui sont nos fils ou nos "patients", le cas échéant!

    Ce n’est, en effet nullement un signe de soumission de leur part, de nous appeler ainsi! Mais c'est l’affirmation d’une amitié réciproque, avec confiance, dans l'assurance d’une disponibilité rassurante et fraternelle, jour et nuit et par tous les temps. C'est le partage de la joie dans la guérison, le soutien dans l'épreuve de l’échec ou la mort. Bref, l'appellation de "père" ou "docteur", dans ces cas là, est témoignage de respect discret, dans sa simplicité et sa fidélité. Pas question de rejeter dans ces conditions, avec les appellations de "père" ou "docteur" les vraies valeurs qu'elles signifient, prônées par Jésus lui-même ! Souvenons nous également que, enfants d'un même Père, nous sommes tous frères (verset 8).

          Merci Jésus de nous avoir montré, dans ce passage d’évangile, si mal compris par certains, que ce qui compte n’est pas la lettre mais l’esprit ! 

              La lettre est cause d’intolérance, de division, de guerres…toutes choses que Jésus a combattues, jusqu’à en mourir.

              L’esprit, au contraire, c’est ce qu’insuffle en nous l’Esprit d’Amour !

     

                Michel  ANDRE, diacre    jeannemichel.andre@gmail.com

     

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