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BRELEVENEZ - LANNION - Page 49

  •    21ème DIMANCHE ORDINAIRE  A  27 août 2023

    Mt 16, 13-20 avec Is 22, 19-23 et Rm 11, 33-36

    Jésus reconnu Messie et Fils du Dieu Vivant par Pierre

    Différence entre croyance et FOI

     

    Fil conducteur : L'essentiel de la Bonne Nouvelle du Salut, qui sera confiée aux apôtres (Mc 16, 15), est cette affirmation incroyable que Dieu, le Père, aime l'humanité au point de lui avoir envoyé son Fils, le Christ pour la ramener, par le sacrifice de Jésus, sur le chemin  de l'Amour et du Bonheur définitif, en plénitude!

    Pour cela, il fallait, bien entendu, que ce Sauveur de l'humanité, le Christ Jésus, soit à la fois pleinement Dieu, détenteur du pouvoir de pardonner totalement…et pleinement homme pour porter toute cette humanité dans une solidarité complète avec elle !

    Principaux points :

    1.     Connaître la véritable identité de Jésus, vrai Dieu et vrai homme est donc indispensable pour tout disciple du Christ, pour tout chrétien. Ce qualificatif de chrétien ne saurait donc se contenter de voir le Christ Jésus comme un simple héros ou comme une sorte de surhomme dans le domaine de ses relations avec les autres!

    1. C'est de cette foi en Christ, vrai homme et vrai Dieu, dont témoignent jusqu'au sang les martyres. Jésus a donc voulu donner la primeur de cette révélation de son identité à ses disciples, qui auraient à  la porter jusqu'au bout du monde!
    2. Mais en même temps, il fallait distinguer, de cette merveilleuse révélation concernant le Christ, toutes les vagues croyances que se fabriquent les hommes. En effet, ces dernières ne sont que simples convictions issues de raisonnements trop souvent faussés par le parti pris des intéressés. C'est pourquoi Jésus a commencé par une sorte de "sondage d'opinion" concernant son identité.

    A partir de ce sondage, il montre bien l'incapacité de toutes ces "croyances" à nous amener à la Vérité toute entière et le danger qu'elles offrent de dresser les hommes les uns contre les autres. C'est d'ailleurs de là que certains, confondant erreur et vérité, jugent qu'aucune religion n'est fiable et se permettent de traiter de la même façon le « bon grain et l'ivraie »!

    1. C'est alors que Jésus va nous éclairer sur la différence entre la simple croyance et

                la FOI. La Foi est grâce de Dieu touchant un esprit humain réceptif, c’est-à-dire

                faisant confiance à Dieu qui le visite. Ce n’est donc nullement le seul résultat d’une

                réflexion, d’un raisonnement. Et Jésus ajoute : « Heureux es-tu, Simon, fils de Jonas,

                car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est

                aux cieux ». Cela ne sort pas de l'intelligence du cerveau de Pierre, mais de son esprit

               (immatériel) auquel l’Esprit de Dieu a soufflé cette Vérité qui dépasse la simple

                raison, comme nous l’explique ailleurs Paul dans la lettre aux romains (Rm 8, 15-17).

    1. Cette Vérité est certitude emplissant le cœur de l’homme au plus profond,

    c’est-à-dire au niveau de son esprit. C’est ce qui est littéralement « tombé » sur Pierre

      …malgré toute son ignorance, malgré toutes les limites de son « intelligence » telle que

          l’entend le « monde. Ceci doit nous consoler de toutes nos limites en ce domaine

          et nous encourager dans l’espérance de cette grâce de la Foi venant de Dieu!

    1. C’est du même ordre que la certitude de l’existence qui permet à tout homme d’affirmer « je suis » (comme l’a initialement déclaré Dieu au « buisson ardent »), affirmation qui fait de lui un être distinct des « animaux supérieurs ».
    2. Bénéficier de cette grâce de la Foi ne dispense nullement de se servir de son intelligence pour déterminer les implications concrètes que la Foi entraîne pour nous dans notre comportement, si nous voulons suivre Jésus (et donc « passer par où il est passé ») (1Jn 2, 3)
    3. Tout cela doit nous faire, chacun, réfléchir ! D’abord, pour moi, qui est vraiment Jésus ? Suis-je dans une vague croyance par rapport à son humanité et sa divinité ? Si c’est le cas, et malgré de courageuses prises de position de « croyant », comme Pierre, je ferai sans doute de temps en temps des « remontrances » à Jésus quand ce qu’il me demande va à l’encontre de mon plan à moi !
    4. Ou bien ai-je ouvert mon cœur à la Foi véritable, celle qui met la concordance, dans ma vie concrète, entre le Plan de Dieu, auquel je fais confiance et le mien, dans lequel je pense peut-être que c’est moi qui peut décider du Bien et du Mal et agir en conséquence!

     

     

    Michel  ANDRE diacre       jeanemichel.andre@gmail.com

     

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