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BRELEVENEZ - LANNION - Page 48

  • IDEES  POUR  HOMELIE  23ème Dim ord A

    Ez 33, 7-9    Ps 94   Rm 13, 8-10  Mt 18, 15-20

    COMMENT  PARVENIR  A  L'UNITE  SELON  JESUS

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    Jésus veut passionnément l’unité des chrétiens, condition indispensable pour que se répande la BONNE NOUVELLE  DU  SALUT. Mais nous, les chrétiens, sommes les premiers à faire obstacle à cette unité par les trop nombreuses entorses à la charité fraternelle que nous commettons, souvent sans nous rendre compte de leur impact sur le prochain. Après avoir démasqué ces fautes, il nous reste à y remédier selon les conseils que nous donne aujourd'hui Jésus!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Nos fautes contre l’unité, ce sont : nos tentatives d’ emprise sur les autres, pour les soumettre à nos idées (pas toujours bonnes), pour avoir « raison » à tout prix. Ce sont nos manques d’indulgence ou nos petites phrases et remarques assassines, nos rancunes, nos plaintes incessantes, l'exagération d’incidents mineurs pour jouer les victimes ! Bref, ce sont comme des « bobos » qui infectent nos relations. Ces bobos se répandent, s’enflent, se collectent en abcès…qu’il devient nécessaire d’ouvrir pour éviter la septicémie relationnelle, mortelle pour l’unité.
    2. Pour vider les abcès, jésus nous donne ici le mode d’emploi …et les encouragements nécessaires car, souvent on préfère ignorer la maladie plutôt que d’accepter le traitement nécessaire et qui fait peur.
    3. Difficile, en effet, d’intervenir auprès de ceux qui, par leur faute, mettent en péril leur propre salut et l’unité de l’Eglise, dans laquelle ils ont parfois une position forte!

                Or, c’est ce que nous demande Jésus ! Mais c’est risquer de se  "faire

              remettre à sa place" par celui ou celle qu'on aborde pour" lui montrer son

              erreur".

    1. Aussi, Jésus nous recommande-t-il d’opérer dans la plus grande discrétion, seul à seul avec celui qu’on abordera « dans l’amour », c'est-à-dire sans aucun jugement sur lui même, mais aussi sans complaisance vis-à-vis du mal objectif qui a été commis et qui fait courir un danger pour le frère en question et pour tous.

         De cette rencontre peut naître alors l’unité retrouvée, dans le pardon, la

        réconciliation et la réparation!

       

                A noter que juste avant le passage de Mt de ce dimanche, Jésus vient de

               nous montrer, dans la parabole  de la "brebis perdue" (Mt 18, 10 -14) la

               bonne façon d'aborder notre frère égaré!

     

               Mais si le frère ne veut rien entendre malgré le concours de

               quelques autres frères discrets et bienveillants, ni même avec le groupe

               des croyants dont il fait partie, il devient nécessaire de « vider l’abcès » :

               les simples « médicaments » n’ayant pu empêcher l'évolution vers

               un gros abcès.

     

    1. Jésus nous demande alors de considérer ce frère comme un « païen et un publicain ». Quand on connaît l’accueil chaleureux réservé à nombre de ceux-ci par Jésus, on comprend qu’il s’agit, non pas de continuer des démarches inutiles, mais de porter ce frère dans une prière fervente qui devient le dernier recours.

     

    1. Jésus nous précise alors l’efficacité particulière de la prière des fidèles unis dans l’amour fraternel. Jésus est au milieu d’eux, conformément à sa promesse, et il est lui-même ce « lien » d'Amour entre eux.

     

    1. Alors l’unité réalisée ainsi sur la terre aura son effet au ciel et la prière de Jésus pour l' UNITE de tous ses "frères appelés à la FOI", ne pourra qu’être exaucée, bien sur, comme l'a été sa prière devant le tombeau de Lazare !
    2. C’est là qu’il faut nous souvenir de l’interpellation de Jésus à Marthe, la sœur de Lazare : « si tu crois, tu verras la gloire de Dieu » (Jn11, 40) ! Est-ce que nous "croyons" vraiment, avec la confiance de la FOI, comme Marthe à ce moment-là ? C'est dans cet acte de Foi qui nous est demandé, en faveur de notre prochain et souvent de nos plus proches, réfractaires, en apparence, à l'UNITE, que sera l'ultime et efficace recours pour retrouver avec eux cette Unité dans la FOI, espérée dans les larmes.
    3. C'est dire l'importance de notre rôle dans le retour à l'UNITE!

     

                     Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

     

                     BLOG  http://puzzlebondieu777. over-blog.com

     

  • VINGT DEUXIEME DIMANCHE ORDINAIRE A (3/9/2023)

    Jr 20, 7-9   Ps 62  Rm 12, 1-2  Mt 16, 21-27

    CONCORDANCE  OU OPPOSITION  ENTRE LE  PLAN  DE  DIEU  ET  LE  NOTRE, 

    POUR  NOTRE  VIE  CONCRETE

     

    FIL CONDUCTEUR :

     En s’expliquant clairement et sans ambiguïté sur le projet que Dieu a sur nous, à savoir notre bonheur définitif dans le Bonheur même de Dieu et par l’Amour, Jésus dénonce l’obstacle que nous apportons parfois à cela par un projet personnel totalement opposé!

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. L’opposition s'avère inconciliable entre la vision de Pierre et celle de Jésus, sur le moyen, pour nous et toute l’humanité, de parvenir au Bonheur. Elle éclate, alors même que Jésus venait de confirmer publiquement la grâce de Foi dont venait de bénéficier gratuitement ce même Pierre en proclamant que Jésus était le Messie, Fils de Dieu!
    2. Pierre, traité alors, par Jésus, de « Tentateur » (autrement dit Satan!), a dû tomber de haut, comme nous quand nous nous attribuons des mérites qui relèvent seulement de

                toutes les grâces de Dieu, telle que celle de la Foi.

    La tentation est alors grande, pour nous, comme pour Pierre, d'imposer, de trancher,

        de  décider et juger d’après nos simples « convictions charnelles », déconnectées de la

        véritable « obéissance de la Foi». C'est alors notre esprit, obscurci par notre vanité

        et non l’Esprit Saint, qui commence à déterminer nos pensées et nos actes, en

        opposition à ce que Dieu nous recommande. Si nous succombons à cette tentation,

        alors, emprise, intolérance, contre témoignage, de notre part,…ne sont pas loin!

     

    1. C’est dire la nécessité de toujours confronter nos affirmations et prises de positions

                personnelles avec le bon sens, avec la tradition saine et éprouvée de la

               communauté ecclésiale et, pour tout dire, avec les exigences de l'AMOUR!

               Ce qui n’empêche pas d'avoir avec le prochain des échanges respectueux, des

               réflexions approfondies, des initiatives réfléchies, en ouverture au progrès…mais

               toujours dans l’Amour! C’est pourquoi Jésus nous suggère aussi le mode d’emploi

               pour marcher à sa suite, en renonçant au plan personnel de vie que nous avons

               mis au point, pour adopter celui que Dieu veut pour nous !

     

               Jésus nous demande de porter nos épreuves ( nos croix)…qui ne sont pas celles des

               autres  ni, à plus forte raison, celles subies par Jésus, mais qui sont celles que Dieu

               adapte à nos capacités!

    1. Jésus nous demande encore d'avoir CONFIANCE en son Amour pour le laisser disposer vraiment de notre vie afin de l’orienter, comme il en décidera, vers le véritable BONHEUR, comme le suggère Paul (Rm 12, 2)! Pour cela, Jérémie vient de nous décrire le « feu dévorant…et bienfaisant » que Dieu allume en ceux qui, acceptant d'abandonner leur propre projet, pour adopter celui que Dieu a sur eux, afiçn de les conduire au BONHEUR par l'AMOUR…à travers les épreuves qui leur seront mesurées!

             

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

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