Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Gros comme une graine de moutarde...?

    telecharger.jpg
    En-tête.jpg

    bandeau.jpg

     

    1.jpg

    2.jpg

    3.jpg

    4.jpg

    5.jpg

      PROPOSITION  POUR  HOMELIE  27 ème Dim ord C 2 X 2016

     

    LA  RELATION  JUSTE  DE  DIEU  AVEC  L'HOMME  ET  LA  JUSTE

                        RELATION  DES  HOMMES  AVEC  DIEU

                   Ha 1,2-3; 2, 2-4  Ps 94  2Tm 1,6-8.13-14  Lc 17,5-10

     

    FIL  CONDUCTEUR  :

    Dieu veut pour l'homme une destinée de Bonheur et, pour cela, il lui offre l'instrument efficace et puissant de la Foi! Les disciples de Jésus l'avaient bien compris et lui avaient demandé de renforcer  leur Foi, dont la faiblesse, confirmée par le Maitre, nécessitait une sérieuse remise en question de leur relation à Dieu! Cela nous concerne aussi, bien sur!

     

    PRINCIPAUX  POINTS  :

    1. Jésus commence par confirmer à ses apôtres, et à nous, la puissance extraordinaire de la Foi véritable, capable de déplacer les montagnes, ….parce qu’elle est en lien avec l’amour, tout simplement ! Une simple croyance en Dieu n’est pas la foi : Satan croit en Dieu mais le rejette car il ne l'aime pas ! Si donc nous avons une fausse foi, un « faire semblant », une vague croyance à base de peur, elle est alors incapable de changer quoi que ce soit  dans la jungle de nos relations humaines.
    2. Car Jésus nous le dit sans chercher à embellir les choses : "voyez comment ce maître traite son serviteur éreinté par une journée de dur travail : aucun ménagement, aucune pitié pour sa fatigue"! Certes, c’est de l’exploitation  et c'est tout à fait le reflet de ce que sont les relations habituelles entre les humains: le plus fort abuse du plus faible, le plus « malin » du plus « innocent ». Dimanche dernier, avec Lazare, on voyait la place de l’indifférence dans les relations humaines. Aujourd’hui, Jésus souligne la  place de l’exploitation, d’où naîtront tôt ou tard affrontements, hostilité, pleurs et malheurs, guerres et calamités.
    3. Mais avec Dieu, beaucoup d’hommes restent indifférents et déclarent qu'ils n'ont que faire de Dieu! Bien sur, ils savent, quand ils gardent un peu de bon sens, que Dieu est « le plus fort » et adoptent alors vis-à-vis de lui une attitude prudente, un « profil bas ». Mais s’ils n’ont pas compris tout l’amour que Dieu leur porte, alors leur soi-disant foi ne sera que calculs, combinaisons marchandages. Ils vont chercher à forcer la clémence de Dieu en acquérant des « mérites », en faisant pression sur Dieu, s’imaginant que Dieu leur « doit », en retour de leurs prières et bonnes œuvres, une protection « tous risques » contre les malheurs de la vie !
    4. Si, dans ce monde, nous constatons avec joie et admiration la beauté de certaines relations humaines, dans des couples, des familles, des sociétés de tolérance et de paix, c’est parce que l’amour a transformé les relations « quelconques » de ces hommes entre eux et d’eux avec Dieu, grâce à la Foi véritable, c'est-à-dire grâce à l’Amour ! Les deux vont ensemble ! C’est bien ce que Paul disait à Timothée en constatant que sa Foi ne venait pas de la peur de Dieu mais de l’AMOUR !
    5. Nous aussi, demandons à Jésus d’augmenter notre Foi, en la basant sur l’AMOUR et la confiance en Dieu, afin que nous-mêmes et le monde changions et que nous nous tournions résolument vers le BONHEUR!

     

    Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

     

     

     

     

  • Le nanti, face à Lazare, le miséreux

     

    En-tête.jpg

     

    bandeau.jpg

     

    1.jpg

    2.jpg

    3.jpg

    4.jpg

    5.jpg

    6.jpg

    Chap.16, 19-31 26ème dim C  Le riche et le pauvre Lazare

     

    Contraste saisissant entre la situation du « riche » et  celle de Lazare durant leur vie et après leur sortie de ce monde. Avant comme après, tout les sépare. Il y a une opposition irréductible entre eux, alors qu’ils se côtoyaient dans la vie. A quelques mètres l’un de l’autre, il y a  quelque chose qui les sépare profondément. Non pas tant l’aspect florissant de

    ce « rat gros ventre » qui s’empiffre à longueur de journées, contrastant avec la maigreur du pauvre Lazare couvert de plaies et d’ulcères…que ce qu’il y a au fond de leur cœur.

    Certes, l’un comme l’autre ont recherché le bonheur, comme tout le monde, légitimement !

    Mais le « riche » n’a pas su le trouver par la voie que Dieu nous montre : l’amour ! Il a fait taire en lui le besoin d’être aimé et d’aimer, il a fermé son cœur dans l’indifférence et rempli sa vie par ces produits de remplacement de l’amour que sont les convoitises. Il a sombré dans la débauche pour « s’étourdir ». Il n’a rien fait de mal, pense-t-il, à l’encontre de Lazare, il l’a seulement ignoré. Il n’est pas si méchant que ça puisqu’il se préoccupe du sort de ses frères !

    Il n’a pas su, en fait, regarder ni autour de lui ni en lui. D’ailleurs, les deux vont de paire : je ne saurai regarder les autres dans l’amour que si je me découvre moi-même, en profondeur, dans le regard de Dieu et dans une intimité avec Dieu. Il est donc dans l’erreur totale sur lui, sur les autres et sur Dieu. Il est à côté de la plaque, a perdu le chemin du bonheur.

    Il a forgé son propre malheur en s’entourant (pour « se protéger ») de ces fossés d’indifférence qui se retrouvent dans ce grand fossé qui le sépare ensuite de Dieu, d’Abraham et Lazare ! Ce dernier, lui, a gardé confiance en Dieu dans ses épreuves. Il ne montre ni révolte ni haine pour l’indifférence du  mauvais riche.

    Ce n’est pas Dieu qui « punit » ce dernier, mais le mauvais choix que lui-même a décidé pour sa vie, ce gaspillage qu’il en a fait, dans sa bêtise !

    Aujourd’hui, c’est à nous que Dieu lance un appel solennel : «que fais –tu de ta vie, dans ta recherche du bonheur ? Prends-tu le temps de regarder en toi…avec le regard que moi, Dieu, je porte sur toi, pour y découvrir la force de mon appel à aimer? Comment regardes-tu les autres ?( pas tellement ceux qui sont loin et que tu ne connais pas- ce qui rend facile la compassion pour eux-), mais ceux qui sont tout prés : déjà les voisins qui te bornent (est-ce que tu les ignores ou cherches à les connaître, dans la discrétion bien sur, est-ce que tu les supportes ou les exècres ?), et puis les membres de ta famille et surtout ton conjoint ? les regardes tu vraiment et de quelle façon ? Quelles  miettes de ta table leur laisses-tu ? as-tu mis sur ta porte « entrée interdite » ? (quand je dis, à ma femme dans la voiture : « tu as une tache sur ta robe ! » elle me rétorque : « tu vois bien que tu ne me regardes pas car tu aurais dû me le dire avant de partir ! »).

    Dieu m’interpelle aussi sur mon « gaspillage » : est-ce que je ne cherche pas à combler mon manque d’amour par des convoitises, ces produits de remplacement inefficaces (comme l’a fait ce mauvais riche) ? Dans la parabole, on le voit regretter son erreur ! Que n’a-t-il pas changé plus tôt son attitude vis-à-vis de Dieu des autres et de lui-même : quand on voit que l’on est dans l’erreur, vite redressons la barre pendant qu’il en est encore temps !

     

    PROPOSITIONS  POUR  HOMELIE  26ème DIM  C 25 09 16

       

                    Am 6,1a.4-7  Ps145  1Tm6, 11-16  Lc 16, 19-31

     

    La voie que nous suivons est-elle bien celle du Bonheur ?

     

    FIL  CONDUCTEUR :

     

    Contraste saisissant entre la situation du « riche » et  celle de Lazare durant leur vie et après leur sortie de ce monde. Avant comme après, tout les sépare. Il y a une opposition irréductible entre eux, alors qu’ils se côtoyaient dans la vie.

    Ce qui les sépare si profondément, ce n'est pas leur présentation extérieure, mais ce que, dans leur cœur, ils ont choisi pour orienter leur vie vers le bonheur!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Nous recherchons tous le bonheur…c'est légitime. Mais pour y arriver, Dieu nous indique la vraie voie : l'Amour. Satan, lui, nous conseille de rejeter l'Amour, de nous renfermer sur nous-mêmes et de nous considérer comme notre propre Dieu, capable de déterminer le Bien et le Mal. C'est ce par quoi il a fait "chuter" Adam et Eve en leur faisant croire qu'ainsi ils seraient "comme des dieux"! C'est ce qu'il tente avec chacun de nous, c'est le piège dans lequel tombe le "riche" de la parabole.
    2. Dés lors, celui-ci se préserve de ceux qui l'entourent et en particulier de Lazare, dont la seule vue le gêne, en "creusant" un efficace fossé d'indifférence à l'abri duquel il peut faire ce qui lui plait, suivre le choix qu'il a fait pour sa vie: un bonheur matériel d'où l'Amour est exclu. C'est ce même fossé, établi par lui, qu'il va retrouver, après sa mort, dans le lieu de souffrance où il s'est mis lui-même. Sa souffrance, c'est celle de l'échec total de son choix stupide, cest la désillusion, le "passage à côté " du Bonheur!
    3. Lazare, lui, a fait confiance à Dieu, à travers même les dures épreuves de sa vie. C'est cette confiance qui l'a mené finalement au Bonheur qu'il partage désormais avec Abraham dont il a imité la Foi. Il savait que ses souffrances temporaires ne seraient pas perdues s'il n'abandonnait pas son Amour envers Dieu…et sans doute envers ce riche pourtant indifférent! Comme le Christ sur la croix, peut-être a-t-il dit, à propos du "riche": "Père, pardonne lui car il ne sait pas ce qu'il fait"!
    4. Avec Lazare, nous entrons dans la "Communion des saints" où l'Amour unit en un seul "corps": ceux qui, sur la terre, se préparent au Royaume, ceux qui y sont déjà et ceux qui, pour pouvoir y pénétrer doivent se purifier en traversant une bienfaisante mais douloureuse "purgation"!
    5. Le "riche", après sa mort, est sans doute dans ce cas (au "purgatoire" et non dans l'enfer de damnation où la haine remplace toute pitié, tout intérêt pour autrui, alors que ce "riche", signe d'une conversion à l'Amour, intercède pour ses frères en danger!). Sans doute Lazare, de son côté, a-t-il intercédé pour le "riche", dans cette "communion des saints" où l'Amour s'exprime par la Miséricorde, cet antidote de l'indifférence! Cette "purgation" était nécessaire au "riche", pour passer de l'indifférence, du refus d'Amour (le péché)…à la voie d'Amour que Jésus nous a ouverte en vue du Bonheur.
    6. Tous ne comprennent pas l'efficacité de cette "communion des saints" et certains nient, de façon bien présomptueuse, la nécessité du purgatoire! Par contre, en prendre conscience, dans l'humilité, nous incite à offrir, comme Lazare, nos épreuves souffertes, en vue du salut de tous, avec Jésus! Cette "participation" volontaire nous entraîne à la suite du Christ sur la vraie voie du BONHEUR! A nous de choisir!

     

     

    Michel  ANDRE diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

  • Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent

    telecharger.jpg

    En-tête.jpg

     

    bendeau.jpg

     

    1.jpg

    2.jpg

    3.jpg

    4.jpg

    5.jpg

    6.jpg

     

    PROPOSITIONS  POUR  HOMÉLIE  25ème Dimanche C

                            18 septembre 2016                         

                      Am 8, 4-7  Ps112  1 Tm2, 1-8  Lc 16, 1-13                   

      PREVOYANCE  ET CONFIANCE  EN  DIEU

     

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    En nous proposant cette parabole du gérant malhonnête mais astucieux, Jésus nous incite d'abord à, comme cet homme, réagir devant les événements, quels qu'ils soient et à ne pas nous laisser aller au désespoir. Pas question d'invoquer le fameux "c'était écrit!" pour ne rien faire! La bonne réaction est de mobiliser notre énergie, notre intelligence, notre courage afin de trouver une solution conforme au Plan de Dieu. Pour cela, nous devons garder une confiance absolue en Dieu, quoi qu'il arrive, tout en se rappelant qu'on ne peut servir à la fois Dieu …et l'Argent!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Jésus ne fait nullement l'éloge du vol ou de la "magouille", mais celle de l'énergie et de l'astuce du gérant. Il déplore notre trop facile démission face aux épreuves qui se dressent devant nous! Il ne veut pas que nous soyons comme le petit oiseau fasciné devant le serpent. Il nous incite à réagir intelligemment et honnêtement!
    2.  Jésus nous demande de prévoir les ennuis et même si possible avant qu'ils n'arrivent. C'est une incitation à réfléchir avant d'agir. Et si les événements prennent une tournure imprévue, il nous faut rechercher de nouvelles solutions…conformes à sa Loi d'Amour et non à celle du "Monde" (la loi de la jungle)! Soyons conscients  que ce "Monde" est dominé par l'Argent et ne nous laissons pas piéger par lui!
    3. Pour suivre Jésus de cette façon, il nous faut choisir en qui placer réellement notre confiance! Est-ce dans les autres? Avouons que, vis-à-vis des autres, notre méfiance l'emporte souvent sur la confiance : quand il s'agit d'un achat de nouvelle voiture, achat d'une nouvelle robe (…car "je n'ai plus rien à me mettre"), choix d'une école, conseil à prendre pour l'internet, les finances, location d'un logement…etc, on se méfie! Et, plus encore, mais en fait à juste titre, si je désire partager ma vie avec un conjoint, fonder une famille, comment entrer dans la confiance…donc dans un véritable amour?  D'où beaucoup d'hésitations, voir d'inhibitions…encore qu'en la matière, on voit certains prendre leur décision à pile ou face!
    4. S'il n'est donc pas facile de faire confiance aux autres, combien nous apparaît difficile, une confiance réelle, absolue, en Dieu! En nous donnant la vie, la liberté d'orienter notre vie, de prendre des décisions, Dieu nous fait une confiance démesurée…alors même qu'il connaît nos faiblesses. La vraie bonne question est donc: en retour, est-ce que moi je fais confiance à Dieu pour les choix à faire dans ma vie? Et, si c'est le cas, est-ce que ma confiance va jusqu'à résister à la première épreuve à laquelle Dieu va peut-être me soumettre sans que je m'y attende?
    5. Avouons que, plus souvent, c'est en nous- mêmes plutôt qu'en Dieu que nous plaçons notre confiance pour décider de ce qui va nous apporter le bonheur! Par exemple, tout en choisissant Dieu comme maître et non l'Argent, puisque nous sommes disciples du Christ, nous restons facilement préoccupés par la crainte de "manquer". Quoi de plus rassurant, dans ce cas, que de sentir la présence d'un "matelas" de billets à portée de main ou d'un compte bien fourni à la banque?
    6. Mais Jésus, Lui, nous incite à user de notre imagination et de notre astuce pour faire du Bien autour de nous et non pour acquérir des soi disant "sécurités", bien illusoires si elles correspondent, de notre part, à un manque de confiance en Dieu!

    N'oublions jamais que nous ne sommes pas les propriétaires mais seulement  les gérants de ces "biens" de toute nature, dont l'argent, que Dieu nous a confiés pour les gérer comme les talents de la parabole (Mt 25, 14-30), en vue du Bien!

     

    Michel ANDRE, diacre 

    jeannemichel.andre@gmail.com  BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com