21ème DIMANCHE ORDINAIRE 22 AOÛT 2021

Jos 24, 15-17 Ps33 Eph 5, 21-32 Jn 6, 60-66

La duplicité démasquée, le choix incontournable

 

FIL  CONDUCTEUR : Le moment est venu, pour le Seigneur Jésus, d’éprouver la réponse réelle de ceux qui le suivent à la révélation  de plus en plus précise, par lui, de son identité de Fils du Père !

Les motivations profondes des uns et des autres vont se révéler alors ! Mais aujourd’hui aussi, ses disciples que nous sommes, ont à se positionner, au regard du « monde », vis-à-vis de la Parole de Dieu et des conditions du Salut !

PRINCIPAUX  POINTS :  

1/  Pas plus que les disciples d’alors, ceux d’aujourd’hui que nous sommes, ne peuvent cacher les motifs véritables pour lesquels ils suivent  Jésus et qui ne sont pas toujours ceux qu’ils affichent !

2/ Ainsi, le discours de certains procède d’une vision de Dieu comme celle d’une Toute Puissance au service de la rétribution des actions des hommes en récompense ou punition selon le cas ! C’est oublier que cette « justice » rétributive d’où est absente toute miséricorde n‘est que la « justice des hommes », celle dont Jésus a dit que si nous la pratiquions, elle nous fermerait l’entrée dans le Royaume de Dieu ! (Mt 5, 20). Ceux là n’ont pas compris que la « Justice de Dieu », résumée par le « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » clamé par Jésus sur la croix, est la justice de libération de l’homme, celle de son Salut par l’Amour ! 

3/ Pour d’autres, selon la banale formule : « Pourquoi Dieu permet-t-il la souffrance des innocents ? Pourquoi n’empêche-t-il pas les guerres, les pandémies, le triomphe des méchants ?... » il y a là une mise en accusation de Dieu, sommé par ses créatures de se justifier de l’existence de la « souffrance », réalité totalement négative, inventée par la « duplicité » d’un Dieu accusé, jugé et condamné par ses créatures ! Alors que, pourtant, en la Personne du FILS fait homme, il a montré comment, de la souffrance, consentie librement par Celui-ci, est né le Bonheur impérissable du Salut par l’Amour !

4/ Enfin, il est bien décrit que Juda était du nombre de ceux qui suivaient Jésus, alors même qu’il était rongé par la haine qu’il allait manifester en accusant Jésus de « priver les pauvres du secours de leur détresse gaspillé par le parfum dépensé par la sainte femme parfumant ses pieds ! ». C’est là le type même de l’hypocrisie dont certains qui « suivent Jésus », recouvrent, sous le manteau d’un soi-disant intérêt pour les pauvres, une haine intolérante pour ceux qui ne partagent pas leur opinion, leur façon d’appréhender les problèmes, tel, pour Juda, celui de l’attitude à avoir, au nom de Dieu, devant l’occupant romain et païen !

5/ Face à toutes ces accusations révélatrices des motifs de certains pour « suivre Jésus », nous devons avoir l’attitude de Pierre : reconnaître « Celui qui a les paroles de la vie éternelle » et nous considère comme ses « merveilles », dont il pardonne, dans son Amour infini, toutes les faiblesses dont ils ont le repentir !

  

Michel ANDRE, diacre  [e-mail]

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Assomption de la Vierge Marie et 20ème dimanche du TO

 

VINGTIÈME DIMANCHE ORDINAIRE B (15 Août 2021)

Pr 9, 1-6   Ps 33  Ep 5, 15-20  Jn 6, 51-58

Vie naturelle ou vie surnaturelle? Choisir …et réaliser!

 

Fil conducteur :

Cette interpellation de Jésus à propos du "pain de vie" marque un tournant dans sa prédication. Jésus vient de multiplier les pains pour assouvir la faim de la multitude, combler un besoin naturel. S'il en reste là, c'est l'échec de sa mission, car elle restera à ras de terre, au niveau des désirs "naturels" de ces hommes qui veulent exploiter son pouvoir de les satisfaire et s'en contenteraient, en passant à côté du salut. Jésus, au contraire, veut nous amener à la Vie surnaturelle, c'est-à-dire au BONHEUR ! Il nous faut éviter le piège et faire le bon choix !

Principaux points :

1. Jésus va montrer à ses auditeurs que, certes, la vie naturelle des hommes à du prix à ses yeux et il vient de le prouver par ce miracle de la multiplication des pains. Mais il est venu leur apporter beaucoup plus: la Vie surnaturelle et le salut et ainsi les conduire au vrai BONHEUR.
2. C'est son union au Père qui lui permet de réaliser cela pour les hommes, par la Vie surnaturelle. Et il ajoute pour nous, avec force : "je vis par le Père" (Jn 6, 57). Il ajoute que celui qui mangera sa chair vivra par Lui, Jésus, de cette même Vie surnaturelle.
3. Voila pourquoi, si nous voulons de cette Vie surnaturelle, il nous est nécessaire de communier à sa chair et son sang, pour l’accueillir en nous dans sa « divinité » et son « humanité », son corps, son âme, son esprit, en notre corps, notre âme, notre esprit. Ceci afin qu’il demeure en nous, nous nourrisse et nous transforme.
4. La vie naturelle, si belle soit-t-elle, comme pour ceux qui avaient mangé autrefois, dans le désert, le "pain naturel » de la manne, se solde par la mort… naturelle !
5. Dés lors, le choix est clair :

• :Vivre par Jésus de façon "surnaturelle" en mangeant sa chair et buvant son sang et parvenir au Bonheur sans fin du Royaume.
• Ou se contenter d'une vie "naturelle cool", mais sans salut possible, car coupée du Christ Sauveur, avec en perspective la mort "naturelle" et le trou dans la terre.

Il s'agit donc bien d'une question de choix entre :

• vie naturelle, par soi-même tout seul,
• ou surnaturelle, par le Christ et son Amour salvateur. Pas de milieu entre les deux : comme le dit l'Apocalypse, Dieu vomit les tièdes, ceux qui ne savent pas choisir !Il est donc essentiel que Jésus demeure en nous pour nous transformer.

6. Pour cela, il nous faut

• déjà soigner la façon de le recevoir, d’un coeur vraiment reconnaissant, en sachant dire MERCI !

Quand je reçois des billets que j’ai retirés au distributeur automatique, je les prends, sans dire merci ! Mais si j’ai oublié de chercher de l’argent alors que j’en ai un besoin urgent, alors j’aborde ma femme avec beaucoup de gentillesse et humilité pour lui en demander…et là, je dis  MERCI ! Avec Jésus, il faut faire de même…et encore mieux !

• Ensuite, savoir que nous attendons dans la réception de Jésus  une transformation et guérison réelle! D’ailleurs, n’avons-nous pas déclaré : « dis seulement une parole et je serai guéri » !

Comment pourrions-nous « abandonner » Jésus si nous avons compris cela ?

Michel  ANDRE  [e-mail]

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