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BRELEVENEZ - LANNION - Page 235

  • SEIZIÈME  DIMANCHE  ORDINAIRE  B  (22 Juillet 2018)

     

    Marc 6, 30-34 avec Jr 23, 1-6  et  Eph 2, 13-18

    Ne pas confondre bons bergers et mauvais bergers, Loi et simples règlements.

    Ce dimanche, la Parole nous invite à bien discerner.

     

    Fil conducteur :

     Jésus nous montre, par son propre exemple,ce qu’est un bon berger. Il l’est lui-même, en effet, jusque dans les moindres détails, mais il l’est surtout par l’Amour qu’il montre pour son troupeau, en le guidant vers les vrais pâturages, vers le véritable Bonheur et en le délivrant de tout ce qui pourrait freiner cette marche. Il nous appelle à être, nous aussi, de bons bergers pour nos frères.

     

     

    Principaux points :

    1. Jésus est vraiment ce bon berger que nous attendions ! Voyez comment il prend soin concrètement des besoins de repos et réconfort des disciples retour de mission, comment il répond au désir légitime des foules d’être enseignées, comprises, guéries, guidées.
    2. Paul nous dit que Jésus, avec autorité, a réfuté toutes les règlementations abusives parasitant la Loi de Moïse, échafaudées par les mauvais bergers décrits par Jérémie. Les règlements, normalement, ne sont faits que pour l’application d’une loi aux circonstances évolutives de la vie et doivent être changés quand ils ne sont plus adaptés à la Loi d’Amour et en gâtent alors l’esprit. C’est cette adaptation que refusaient les ennemis de Jésus, dans la crainte de perdre leur pouvoir sur le peuple. , C’est toujours cette adaptation nécessaire que refuse l’intégrisme, par une sorte d’immobilisme paralysant !
    3. Mais Jésus ne se contente pas de rejeter ces règlements devenus abusifs. Dans la brèche ainsi ouverte, il développe la Loi d’Amour,  « l’Alliance nouvelle et éternelle ». Ainsi, il a détruit le « mur » qui séparait juifs et païens et les a rassemblés en un seul peuple. Ce faisant, Jésus montre bien la différence entre la Loi, émanant de Dieu, de son Plan de Bonheur par l’Amour, à respecter intégralement…et les règlements complétant cette Loi, à faire évoluer impérativement selon les circonstances changeantes de la vie… ! Il nous libère…pour un « plus » !
    4. Cette libération nous introduit à la « civilisation de l’Amour ». Cette libération n’est pas l’anarchie avec levée de toute « barrière » sociologique ou morale, comme le prônent de « mauvais bergers »confondant liberté et licence. On ne peut supprimer les « glissières de sécurité » sur les autoroutes tant que le cœur des conducteurs n’est pas converti au respect du prochain ! De même, les sociétés humaines ont la responsabilité de faire respecter certaines règles élémentaires pour la sécurité de tous.
    5. En voyant comment se comporte le vrai berger qu’est Jésus, nous sommes interpellés sur le type de berger que nous sommes. Car tous nous sommes bergers dans le sens où nous avons la responsabilité de plus faibles que nous. Est-ce que, trop souvent, nous nous contentons de « faire des brèches » dans ce que nous jugeons inadapté, bête ou injuste, sans nous préoccuper d’introduire la Loi d’amour à la place des brèches légitimes que nous avons pratiquées ?

     

    Michel  ANDRE, diacre     jeannemichel.andre@gmail.com

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  • QUINZIÈME  DIMANCHE  ORDINAIRE  B (15 Juillet 2018)

     

    Marc 6, 7-13, avec Ep1, 3-14 et Amos 7,12-15

    Recommandations pour l’envoi en mission

     

    Fil conducteur :

     Pour la diffusion de la Bonne Nouvelle, Dieu a une mission spécifique pour chacun de nous. C'est lui qui nous la donne et nous ne devons pas nous dérober, sachant que Dieu nous aidera toujours au niveau des moyens à mettre en œuvre pour le résultat attendu… qui finalement, dèpend de lui! La diffusion de la Bonne Nouvelle comporte la part de Dieu et la part des hommes.

     

    Principaux points :

    1. Cet envoi des apôtres se situe après « l’échec » de Nazareth et va constituer une étape importante dans la diffusion de la Bonne Nouvelle. Il est caractéristique que Jésus ne se laisse pas impressionner par cet échec de sa prédication à Nazareth et accélère, au contraire, la diffusion de cette Bonne Nouvelle. C’est une bonne leçon pour nous, qui prenons prétexte de nos insuccès ou de nos soi- disant incapacités pour ne plus rien faire !
    2. Comprenons que, pour nous comme ce le fut pour les apôtres, le temps de formation, d’accumulation des connaissances, celui des sessions et retraites, tout à fait nécessaire, doit cependant, ensuite faire place à l’action. On ne peut éternellement recevoir sans donner à son tour. Il y a trop de chrétiens qui restent « consommateurs » toute leur vie.
    3. Ceci dit, c’est Jésus qui envoie en mission et en fixe la date, les modalités, comme nous le voyons dans ce passage d’évangile. Pour nous, c’est pareil : Dieu nous envoie chacun à la « mission » qu’il nous destine et l’Eglise doit nous aider à la réaliser.
    4. La façon dont nous recevons de Dieu notre mission est particulière à chacun. Tout le monde, sur ce plan, n’est pas comme Marie, Joseph ou Jeanne d’Arc. N’attendons pas des signes extraordinaires ! Mais n’attendons pas, non plus, d’être dans des conditions parfaites pour passer à l’action et remarquons que Jésus conseille l’utilisation de moyens sobres (en ce qui concerne la part des hommes). Dieu ne nous demandera pas plus que ce que nous pouvons. En ce qui concerne la part de Dieu, rien de ce qui est nécessaire nous sera refusé par Lui !
    5. Prenons donc les moyens que Dieu nous suggère et soyons dans la paix ! Etre dans la paix, cela veut dire que, ayant pris les bons moyens, ayant fait le nécessaire, ni plus, ni moins, de notre côté, nous pouvons, comme les vierges sages de l’évangile, dormir en attendant la venue de l’époux. C’est à ce dernier qu’incombe la réussite finale de nos efforts.
    6. Et, par ce que le résultat de la « mission » que Dieu confie à chacun de nous dans cette vie ne dépend pas vraiment de nous…mais de Lui, nous avons une obligation claire de « moyens », mais pas de « résultat ». C'est bien, par exemple, ce que, en tant que parents, nous avons à comprendre à propos de l’éducation de nos enfants. Soyons donc dans la paix !

     

    Michel  ANDRE, diacre    jeannemichel.andre@gmail.com

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