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BRELEVENEZ - LANNION - Page 239

  • DIX  SEPTIÈME  DIMANCHE  ORDINAIRE  B  (29 Juillet 2018)

    2 R 4, 42-44  Ps144  Ep4, 1-6  Jn 6, 1-15

    LA  MULTIPLICATION  DES  PAINS

    FIL  CONDUCTEUR :

     Cette multiplication des pains nous est tellement familière qu’elle nous semble presque « naturelle » ! Et pourtant, elle nous apporte plus que le « miracle » en lui-même! Celui-ci nous fait découvrir la Toute Puissance du Christ et sa compassion active, mais il nous interpelle aussi sur notre respect de l'œuvre de Dieu et l’obligation d’y participer en tant que co-créateurs et  disciples du Christ!

    Principaux points :

    1. Cinq pains et deux poissons nous semblent peu de choses, mais, aux yeux de Dieu, ils représentent la participation des hommes à son œuvre de salut. De même, la goutte d’eau qui sera mise tout à l’heure dans le calice représentera l’offrande de notre propre vie, participation à l'offrande, par le Christ, de sa vie pour le salut de l'humanité.
    2. Quand Jésus pose à ses disciples le problème de cette foule affamée spirituellement mais aussi physiquement, il reçoit deux réponses:
      • celle de Philippe (et de nous peut-être, habituellement!), qui se défile purement et simplement!
      • celle d'André, plus responsable, décidé à apporter ce qu'il peut, mais conscient de la "faiblesse de ses moyens". Autrement dit, André n’est ni dans l’indifférence ni dans la naïveté, mais dans une attitude de confiance active en Dieu !

    3.Voici peut-être une bonne piste pour nous qui sommes affrontés à des problèmes en apparence insolubles…tels que de nos jours, celui des « migrants ! Une vraie leçon pour nous qui avons un penchant naturel à demander à Dieu de tout faire…ou même qui allons chercher ailleurs qu'avec lui des solutions pour le moins douteuses!

    1. Pourquoi Jésus fait-il ramasser les morceaux ? Il aurait pu les faire enlever par des anges, pendant qu’on y est ! Mais non : tout ce que Dieu nous donne doit servir à la réalisation du Plan de Dieu, à la venue du Royaume. Pas de gaspillage !Voila une bonne leçon de véritable écologie et de respect pour cet amour que Dieu nous témoigne en nous confiant la création et en nous donnant « notre pain de chaque jour » !
    2. De plus, dans ce respect de Jésus pour « ce qui n’a pas servi », il y a, pour nous, un appel à l’espérance. Nous pensons trop souvent avoir œuvré pour rien : « j’ai perdu mon temps à essayer d’éduquer mes enfants, à supporter mon conjoint etc….en pure perte, pour rien ! ». Non…avec Jésus, rien n’est perdu, rien ne doit être perdu !

    6.Au lieu de comprendre cela, nous voulons « accaparer Dieu », un peu comme les juifs qui voulaient en faire leur roi…pour en profiter, bien sur!

    Nous avons une attitude d’accaparement de Dieu quand nous essayons de lui faire abandonner son Plan sur nous pour que ce soit le notre qui l’emporte ! C’est cela qui oblige parfois Dieu à prendre une distance avec nous, afin de préserver ce qui est le meilleur pour nous ! ( comme ici, quand Jésus est obligé de se retirer dans la montagne pour préserver l’œuvre du Salut et empêcher une « folie des hommes ») ! En vrai, c’est nous qui, toujours, nous éloignons de Dieu et non l’inverse!

    6.Les juifs voulaient prendre Jésus de force. Forcer les choses n’est jamais dans le Plan de Dieu. C’est ce que Gamaliel, plus tard, va  démontrer avec sagesse au « grand conseil » qui prétendait faire taire la prédication des apôtres : (Ac 5, 34-39 : "ne risquez pas d'être en guerre contre Dieu).

    Michel ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

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  • SEIZIÈME  DIMANCHE  ORDINAIRE  B  (22 Juillet 2018)

     

    Marc 6, 30-34 avec Jr 23, 1-6  et  Eph 2, 13-18

    Ne pas confondre bons bergers et mauvais bergers, Loi et simples règlements.

    Ce dimanche, la Parole nous invite à bien discerner.

     

    Fil conducteur :

     Jésus nous montre, par son propre exemple,ce qu’est un bon berger. Il l’est lui-même, en effet, jusque dans les moindres détails, mais il l’est surtout par l’Amour qu’il montre pour son troupeau, en le guidant vers les vrais pâturages, vers le véritable Bonheur et en le délivrant de tout ce qui pourrait freiner cette marche. Il nous appelle à être, nous aussi, de bons bergers pour nos frères.

     

     

    Principaux points :

    1. Jésus est vraiment ce bon berger que nous attendions ! Voyez comment il prend soin concrètement des besoins de repos et réconfort des disciples retour de mission, comment il répond au désir légitime des foules d’être enseignées, comprises, guéries, guidées.
    2. Paul nous dit que Jésus, avec autorité, a réfuté toutes les règlementations abusives parasitant la Loi de Moïse, échafaudées par les mauvais bergers décrits par Jérémie. Les règlements, normalement, ne sont faits que pour l’application d’une loi aux circonstances évolutives de la vie et doivent être changés quand ils ne sont plus adaptés à la Loi d’Amour et en gâtent alors l’esprit. C’est cette adaptation que refusaient les ennemis de Jésus, dans la crainte de perdre leur pouvoir sur le peuple. , C’est toujours cette adaptation nécessaire que refuse l’intégrisme, par une sorte d’immobilisme paralysant !
    3. Mais Jésus ne se contente pas de rejeter ces règlements devenus abusifs. Dans la brèche ainsi ouverte, il développe la Loi d’Amour,  « l’Alliance nouvelle et éternelle ». Ainsi, il a détruit le « mur » qui séparait juifs et païens et les a rassemblés en un seul peuple. Ce faisant, Jésus montre bien la différence entre la Loi, émanant de Dieu, de son Plan de Bonheur par l’Amour, à respecter intégralement…et les règlements complétant cette Loi, à faire évoluer impérativement selon les circonstances changeantes de la vie… ! Il nous libère…pour un « plus » !
    4. Cette libération nous introduit à la « civilisation de l’Amour ». Cette libération n’est pas l’anarchie avec levée de toute « barrière » sociologique ou morale, comme le prônent de « mauvais bergers »confondant liberté et licence. On ne peut supprimer les « glissières de sécurité » sur les autoroutes tant que le cœur des conducteurs n’est pas converti au respect du prochain ! De même, les sociétés humaines ont la responsabilité de faire respecter certaines règles élémentaires pour la sécurité de tous.
    5. En voyant comment se comporte le vrai berger qu’est Jésus, nous sommes interpellés sur le type de berger que nous sommes. Car tous nous sommes bergers dans le sens où nous avons la responsabilité de plus faibles que nous. Est-ce que, trop souvent, nous nous contentons de « faire des brèches » dans ce que nous jugeons inadapté, bête ou injuste, sans nous préoccuper d’introduire la Loi d’amour à la place des brèches légitimes que nous avons pratiquées ?

     

    Michel  ANDRE, diacre     jeannemichel.andre@gmail.com

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