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BRELEVENEZ - LANNION - Page 241

  • QUATORZIÈME  DIMANCHE  ORDINAIRE  B (8 Juillet 2018)

     

    Marc 6, 1-6 avec Ez 2, 2-5 et 2 Cor 12,7-10

                  Qui connaît le chemin pour nous faire parvenir au BONHEUR ?

     

    Fil conducteur : Si, en tant que chrétien, nous reconnaissons que c’est Dieu qui peut le mieux nous montrer le chemin du Bonheur, il est logique de suivre les indications qu’il nous donne. Ces indications se trouvent dans sa Parole…et aussi dans  les événements de nos vies, dans les joies mais aussi dans les épreuves qui nous arrivent et qui relèvent de son Plan ! Mais pour suivre ces indications, ma libre participation au Plan de Dieu est nécessaire, dans cette liberté indispensable à l'amour ! Or, cela n’est possible, nous dit Saint Paul, que si nous  reconnaissons d’abord notre faiblesse, mais dans la joie d'une dépendance d'amour par rapport à. Dieu, qui pourra alors réaliser en nous les merveilles dont il a déposé les germes!

     

    Principaux points : (« D’où lui vient cette sagesse… ?)

    1. Le récit de l’affrontement de Jésus avec ses concitoyens de Nazareth nous ramène à la question du chemin qui mène au Bonheur. Ces nazaréens prétendent savoir tout, expliquer tout! Ils se croient très forts, capables de tout juger ‘ (et condamner), prétendant qu’ils n’ont pas de leçons à recevoir de ce « fils de banal charpentier ». Ils montrent ainsi qu’ils sont d’abord des jaloux des succès de Jésus, incapables de reconnaître les merveilles de Dieu, inconscients de leurs propres faiblesses et prompts à en trouver chez les autres!/ En tant que disciples du Christ, nous savons  que c’est Dieu qui peut le mieux nous indiquer le chemin du Bonheur et nous mettons en lui notre confiance pour cela Ensuite, il nous faut réaliser dans le concret ce qui mène au Bien et rejeter ce qui mène au Mal!
    2. Est-ce moi tout seul qui suis capable de mener ma vie sur le bon chemin ? (comme l’affirmait le tatouage étalé sur la poitrine, du premier cadavre que j’ai eu à disséquer quand j’étais étudiant en médecine, avec l’affirmation cocasse : « ni Dieu ni Maître ») ? ou bien est-ce Dieu sans moi? faisant de moi un robot irresponsable ? ou est-ce Dieu avec moi, dans la confiance réciproque de l’amour ? C’est cela le bon choix!
    3. Cependant, même si nous avons fait ce « bon choix », nous constatons que, nous laissons difficilement Dieu intervenir dans nos vies par l'envoi d'épreuves. Nous demandons, au contraire, comme Paul, qu’il nous débarrasse de celles-ci! C’est normal et bien « humain, car, si nous sommes, d’abord « Merveilles de Dieu », nous sommes aussi pleins de faiblesses. Nous sommes tristes de devoir abandonner ce à quoi nous tenons et nous sommes parfois même en colère devant ces épreuves douloureuses que nous trouvons « injustes» de la part de Dieu ! C’est le signe que nous pensons savoir, mieux que Dieu, ce qui, au final, sera mieux pour nous ! Nous avons la prétention de connaître le fond des choses, comme ces gens de Nazareth qui croyaient tout connaître de Jésus et dont la vanité était un obstacle à l’action bienfaisante de Jésus !
    4. Paul nous montre, au contraire, comment redonner à Dieu sa vraie place dans notre vie, en acceptant tout à la fois la réalité de notre faiblesse et la puissance transformante de son amour pour les Merveilles que nous sommes à « ses yeux » ! A la demande de Paul d’être libéré de son épreuve, le Seigneur lui a répondu  : « ma grâce te suffit » et c’était vrai Ce l’est aussi pour nous !
    5. C’est cela qui nous fera passer de la tristesse à la joie…et non les habituels encouragements venant des autres : « il ne faut pas pleurer comme ça ! sois courageux !éclate toi ! ». Ce qui nous fera sortir de notre colère devant l’épreuve, ce n’est pas la révolte, mais la confiance en Dieu !
    6. Ainsi nous éviterons d’exercer vis-à-vis de Dieu le chantage habituel : « puisque, Seigneur, tu nous a promis d’exaucer la prière, tu dois me débarrasser de ce qui va contre mes désirs » ! Ce serait faire passer mon Plan avant le sien, ma solution avant la sienne. Ce serait prendre emprise sur Dieu, comme ceux qui prennent emprise sur les autres en se permettant de leur dire : « si Dieu ne t’exauce pas, c’est signe que tu pries mal ou pas assez » ! Là encore, ce serait, comme les gens de Nazareth, prétendre tout connaître et prendre la place de Dieu!
    7. En conclusion, ne soyons pas comme ces gens de Nazareth qui croyaient tout connaître et qui ont refusé l’offre de Jésus de le suivre. Accueillons la «Bonne Nouvelle » de Jésus et proclamons la autour de nous !

     

    Michel  ANDRE  jeannemichel.andre@gmail.com

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  • TREIZIÈME  DIMANCHE  ORDINAIRE  B (1er Juillet 2018)

     

    Marc Chap. 5, 21-43, avec Sg 1, 13-24 et 2Cor 8, 7-15

    Guérison de la fille de Jaïre

    Passer de la croyance à la FOI

    Fil conducteur :

    Dans la Parole de Dieu de ce dimanche nous voyons Jaïre  passer de la simple croyance à la Foi. C’est cette transformation de la relation à Dieu qui entraîne le miracle et, au-delà du miracle, la Vie nouvelle  en Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie ! Comprenons bien que nous sommes tous invités, dans notre vie, à suivre le même chemin de salut que Jaïre, vers le Bonheur du Royaume !

     

    Principaux Points :

    1. La demande d’intervention faite à Jésus par Jaïre, aussi bien que par la femme aux pertes de sang, témoigne de la ferme croyance dans les pouvoirs exceptionnels de Jésus. C’est la reconnaissance, en lui, d’une puissance divine !  A partir de cette ferme croyance, Jésus va faire avancer Jaïre vers une relation nouvelle avec lui, une relation de confiance totale, celle de l’Amour, débouchant sur la FOI !
    2. /Pour cela, Jésus va laisser Jaïre affronter de plein fouet le choc terrible du problème du « Mal »: Pourquoi la mort ? Pourquoi sa petite fille est-t-elle morte malgré sa démarche auprès de Jésus ?/
    3. Le livre de la sagesse vient de nous dire que Dieu n’a pas, dans son Plan initial, voulu la mort, mais que celle-ci est venue par « la jalousie du démon », créant ainsi un « trou » dans la tapisserie harmonieuse de la création. Cette jalousie du démon n’est-elle pas suscitée par ces dons magnifiques que Dieu fait à l’homme, comme vient de nous le dire Paul !
    4. Néanmoins, c’est ce « mal » que doit affronter Jaïre (et nous aussi d’ailleurs). Il faut alors choisir entre la confiance en Jésus et la méfiance, celle que dénote le ricanement de l’assistance dans la maison de Jaïre.
    5. C’est la nécessité du même choix qui nous  rejoint, nous aussi, au niveau des épreuves que nous affrontons et dans lesquelles nous percevons bien qu’une lutte se joue, dans notre vie, entre l’Amour et les puissances du Mal. C’est alors la foi seule, car elle est confiance au-delà de la simple « croyance », qui peut l’emporter…comme, d'ailleurs, pour la femme atteinte d'hémorragies!
    6. A noter ce qui semble un détail, mai qui a son importance : l’injonction, par Jésus, aux parents, de faire manger l’enfant revenue à la vie ! Cela nous incite à ne pas nous « enfermer » dans le « miraculeux », mais à bien garder les « pieds sur terre ». De même que, en sens contraire, les soucis de la vie quotidienne ne doivent pas nous rendre insensibles aux signes quasi miraculeux qu’on y rencontre…si l’on y porte attention !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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