Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 243

  • SIXIÈME  DIMANCHE  DU  TEMPS  PASCAL  B                   (6 Mai 2018)

    Ac 10, 25-48  Ps 97  1 Jn 4, 7-10  Jn 15, 9-17

    REVELATION INOUÏE DE  CE QU’EST L’HOMME  POUR  DIEU ET  DU  PLAN  DE  BONHEUR  DE  DIEU  POUR  TOUS  LES  HOMMES

    Fil conducteur :

    Inimaginable, pour les juifs du temps de Jésus, cette révélation faite à Pierre du désir de  Dieu de faire de tous les hommes ses "amis". Il en résulte que, de  notre côté, il nous faut imiter la façon que Jésus a d'aimer et, pour cela, nous « dessaisir de notre vie ». De cette façon, la BONNE NOUVELLE pourra se répandre sur la terre et Jésus ira rejoindre le Père, lors de l’Ascension prochaine, pour amener tous les hommes de bonne volonté au BONHEUR même que vit depuis toujours la Trinité divine !

    Principaux points :

    1. Promesse de bonheur et mode d’emploi: Jésus nous révèle le Bonheur parfait par l’Amour parfait, vécu dans la Trinité Il ajoute de suite comment faire pour participer nous-mêmes à ce Bonheur : c’est en nous aimant les uns les autres comme Jésus nous a aimés ! C’est très simple…mais pas facile, car Jésus ajoute qu’il faut, pour cela se « dessaisir de sa vie »
    2. Or, ce « dessaisissement » de notre vie est un sujet de confusion fréquent : faut-t-il renoncer à vivre, voir se suicider, comme le supposaient certains Juifs auxquels Jésus disait qu’ils ne pouvaient le suivre là où il allait? (Jn 8, 21-22). Faut-t-il faire de grandes prouesses au péril de cette vie que Dieu nous a confiée ? Tout cela serait aller en sens inverse du Plan de Dieu et mépriser ce don magnifique de la vie qu’il a fait à chacun.
    3. Non, il s’agit de se dessaisir du plan que nous élaborons concernant notre vie, et qui, trop souvent, est contraire au Plan de bonheur conçu pour nous par Dieu. Notre plan, il est marqué par nos dérives* auxquelles nous nous accrochons désespérément, par notre confusion entre vrai Bonheur et satisfaction totale de tous nos désirs, bons et mauvais ! Se dessaisir de ces illusions nous permet, au contraire, de conformer notre vie au Plan de Dieu. Cela nous fait peur tant que nous n’avons pas fait le saut de la confiance amoureuse en Dieu, celle de la Foi !
    4. Contrairement à ce que nous imaginons, à savoir que nous allons vers Dieu à coup de « mérites » accumulés (en ramant et rouspétant contre la dureté de cette vie !), c’est Dieu qui vient vers nous et qui nous choisit, non pas comme esclaves, ni même comme serviteurs, mais comme amis!L’esclave obéit par peur et cherche à s’échapper dés que possible. Le serviteur obéit, faute de mieux le plus souvent, et se défile volontiers. Le véritable ami, lui, est dans une relation d’amour. Est-ce vraiment la mienne avec Dieu ? L’ami, c’est celui que l’on n’hésite pas à déranger et qui fait de même avec nous (cf la parabole de l’ami importun (Lc 11, 5-8).Si nous acceptons la proposition de Jésus d’être ses amis, alors, ça change tout ! Dés lors nous pouvons aimer Dieu comme Jésus aime le Père, nous aussi sommes alors dans un véritable amour filial. De ce fait, nous devenons capables d’aimer les autres comme Dieu les aime, à la façon merveilleuse de Jésus !
    5. Nous sommes alors en plein accord avec Dieu, avec sa volonté, et nos demandes deviennent automatiquement conformes à cette volonté de Dieu…car elles sont devenues des demandes dictées par l’amour véritable et non par des désirs mettant l’Amour en danger.  C’est cela « demander au Père au nom de Jésus ». Faire au nom de quelqu’un, c’est comme si cette personne elle-même le faisait. Aucun risque, par conséquent, que Celui qui nous a dit de demander « en son Nom », se contredise  en refusant notre demande faite vraiment « en son Nom », donc de sa part ! Nous qui connaissons la suite des événements, nous comprenons qu’il était nécessaire que Jésus nous montre que c’était en « amis » bien aimés qu’il allait envoyer ses disciples (dont nous-mêmes), diffuser par toute la terre sa Bonne Nouvelle du BONHEUR, tout en s’élevant enfin lui-même jusqu’à la Droite du Père à l’ASCENSION! 

    Michel  ANDRE, diacre     jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG    http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

     

    * cf  « Réponses chrétiennes à quelques questions » édité par « Editions du salut » Morebooks,  tome 1, chap 7 et 8

     

     

     

     

  • CINQUIÈME  DIMANCHE  TEMPS  PASCAL B 29 Avril 2018

     

    Jn 15, 1-18, avec Ac 9, 26-31 et 1 Jn 3, 18-24

    Comment faire du BONHEUR, le fruit béni de notre vie ?

    Fil conducteur : Avec cette magnifique parabole, Jésus nous révèle le Plan de Dieu, la place essentielle qu’il y tient et celle, magnifique, qui nous est réservée si comme les sarments de la vigne, nous sommes étroitement attachés à Jésus !

    Ce Plan de Dieu, c’est la réalisation du Bonheur sans fin, en plénitude, pour tous les hommes et que pas un ne se perde, parmi toute cette multitude de sarments de la vigne de Dieu. L’image de la vigne était déjà connue des disciples à travers le psaume 79 où l’on voit comment l’implantation de la « vigne de Dieu » a été contrecarrée par les attaques de l’Ennemi et la méfiance des hommes vis-à-vis du Vigneron. Car, trompés par Satan, certains hommes prétendent savoir mieux que Dieu/Vigneron quel est le chemin du Bonheur et refusent de s’attacher à Jésus, le vrai et seul cep de la vigne par lequel l’AMOUR, depuis sa Source , parvient jusqu’aux sarments.

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Jésus nous conjure de faire confiance à son Père, vrai Vigneron de l’immense vigne humaine, pour réaliser ce qui amènera les hommes, sarments de cette vigne, à produire les fruits de BONHEUR tels que prévus par son Plan. Le Vigneron est qualifié pour soigner efficacement cette vigne dont il aime tous les sarments. Autrement dit, Dieu connaît ce qui est le meilleur pour nous, même s'il lui faut aussi nous "tailler" !
    2. N’est-ce pas le vigneron et non le sarment qui connaît quand et comment tailler la vigne, l’empêcher de trop monter, courber le sarment en forçant un peu mais pas trop ?  Quand Jésus nous dit que son Père est le vigneron, cela veut dire que c’est Lui et pas nous,  qui a décidé de l’endroit approprié pour planter cette vigne où nous sommes fixés. Le vigneron connaît son affaire et ne plante une espèce de vigne donnée que dans l’endroit convenable, le meilleur pour elle.  Alors pourquoi réclamons nous trop souvent d’autres conditions de vie, concernant lieu, conjoint, enfants, métier, environnement etc… que nous trouvons inadaptés à notre personne. Pourquoi allons-nous parfois jusqu’à dire :« Ah, si seulement j’étais dans d’autres conditions, avec un conjoint sans tous ces défauts, des enfants sans problème, une meilleure santé etc… Ce serait tellement mieux : je ne comprends pas comment le Bon Dieu ne s’en rend pas compte ! ».
    3. Nous restons braqués sur un question de logique (la nôtre !), alors qu’il s’agit d’une question de confiance envers Celui qui nous a créés pour le Bonheur par l’Amour ! Or notre confiance doit s'enraciner dans une intimité réelle avec Jésus. Pour réaliser une telle intimité, il nous faut avoir donné résolument à notre vie le sens JUSTE et BON. Il nous faut courageusement regarder si notre vie, jusqu’ici, va dans le Bon Sens ? Qui d’entre nous ne s’est trompé de chemin en voiture et cela même depuis l’usage du GPS ? Quand tel est le cas, il nous faut changer de sens.
    4. Encore faut-il s’apercevoir à temps qu’on s’est trompé, avant que vienne le blocage ! Seuls entreront dans l’Amour et y progresseront vers le BONHEUR TOTAL ceux qui auront fait confiance au Père/Vigneron concernant les soins pour sa vigne et qui, bien sur, seront restés fixés sur le cep qu’est Jésus lui-même. Un sarment détaché du cep sèche et meurt ! Dès lors, soyons vigilants! Au lieu de chercher systématiquement à mener les choses à notre façon, pour faire aboutir à tout prix notre plan personnel. Faisons confiance au Plan de Dieu, dont la finalité est notre Bonheur. Et surtout, restons attachés, par l’Amour à Jésus/cep ! Nous obtiendrons alors, nous dit Jean dans sa lettre (1Jn 3, 22) tout ce que nous lui demanderons, parce que nous aurons gardé son commandement d’aimer !

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com