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BRELEVENEZ - LANNION - Page 261

  • ONZIÈME  DIMANCHE  ORDINAIRE B (17 Juin 2018)

     

    Marc 4, 26-34  avec 2 Cor 5, 6-10 et Ez 17, 22-24

    Part de Dieu, part de l’homme

                          Dieu a prévu la responsabilité de chacun

    Fil conducteur :

    Pour arriver à la plénitude de Bonheur, qui nous est promise dans le Royaume de Dieu, nous avons  à réaliser notre part. Nous devons prendre les moyens nécessaires pour cela, à travers le déroulement de toute notre vie. Tout comme le cultivateur dont parle Jésus a préparé son champ, fait les semailles etc! Certes, nous faisons confiance à Dieu, notre Créateur et Sauveur pour réaliser, de son côté, ce qui dépend de lui et assurera, en temps voulu, notre Bonheur en plénitude., C’est, en effet, à jouir du Bonheur même de Dieu que nous sommes appelés. ! Mais avons-nous conscience de la part qu’il nous faut faire, de notre côté, pour arriver à notre Bonheur en plénitude ? Ayant accompli notre part, nous serons dans la paix car en totale confiance en la puissance et en l'Amour de Dieu!

     

    Principaux points :

    1. Dans la venue de ce Royaume de Dieu où notre Bonheur aura sa plénitude, nous pensons souvent que tout incombe à Dieu. A entendre certains, notre Bonheur ne relèverait que de Dieu, sans aucune responsabilité pour nous, en ce domaine. Sans parler de l’outrance de ceux qui prétendent que, tout étant écrit d’avance, quoi que nous fassions, nous irons au Ciel ou en enfer, sans pouvoir rien y faire !
    2. La vérité est, tout au contraire, que nous avons notre part à accomplir, dans ce monde, en tant que co-créateurs, à côté de la part irremplaçable de Dieu. En cette période d’examens, nous savons bien qu’il ne suffit pas, à nos jeunes, d’avoir de bons professeurs et de bonnes conditions de travail pour gagner le résultat attendu ! Il faut aussi que l’élève étudie, se donne le mal d’apprendre et de travailler!
    3. Dieu, pour la « réussite de notre vie » et pour notre Bonheur final en plénitude, a mis en nous, des capacités formidables :
    • ainsi, tout ce que l’homme réalise à travers les progrès enthousiasmants de la science, quand il sait mettre celle-ci au service du Bien et non du Mal.
    • Mais aussi tout ce que nous pouvons tous réaliser dans l’accomplissement de ces tâches de tous les jours, dont Verlaine disait : « la vie humble aux travaux ennuyeux et faciles est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour! ».
    • Chacun de nous est comme ces petites graines dont parle Jésus, en lesquelles sont, en germe, des capacités étonnantes de croissance.

     

    4) Oui, Dieu nous a confié, à chacun, une part formidable à  réaliser en vue du Bonheur définitif par l’Amour, dans le Royaume!

    Mais nous avons à tenir notre juste place, notre juste rôle, dans cette réalisation. Ainsi, il nous faut :

    • Faire la part qui nous est confiée par Dieu. Le cultivateur dont nous parle Jésus doit préparer son champ, les semences, semer et surveiller la croissance pour agir, à nouveau, quand sera venu le temps de la moisson.
    • Par contre, après avoir accompli avec conscience sa part de travail, l’homme doit faire confiance à Dieu pour le reste et peut alors « dormir sur ses deux oreilles ». Il ne doit pas outrepasser son rôle, comme le ferait un cultivateur inconscient qui tirerait sur les tiges pour qu’elles croissent plus vite, ou qui utiliserait, pour produire plus, des produits mettant en péril la vie des consommateurs !
    • Outrepasser leur rôle, c’est ce que font les hommes quand ils prétendent tout régenter, tout contrôler dans l’univers et dans la conduite de la vie!
    • Nous avons donc de grandes responsabilités confiées à nous par Dieu. Mais, en fin de compte, dans cette venue du Royaume de Dieu et dans notre destinée de Bonheur, nous avons la responsabilité des moyens évidents à assumer, mais pas celle du résultat. Le résultat, c’est la part de Dieu. Comme l’affirme Paul, ce résultat final, même s’il nous parait encore lointain et pas toujours conforme à nos désirs immédiats, nous savons que c’est le meilleur, car c’est bien le partage de son propre Bonheur, éternel, infini, auquel Dieu, dans son Amour, désire nous faire parvenir!

     

    Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

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  • DIXIÈME  DIMANCHE  ORD  B 10 juin 2018 IDÉES  POUR  HOMÉLIE 

     

    Gn 3, 9-15 Ps 129 2 Co 4, 13 à 5,1 Mc 3, 20-35

     

    SAVOIR  CHOISIR !

     

    FIL CONDUCTEUR

     Nous voyons ici la prédication de jésus se heurter à des obstacles : l’incompréhension des membres même de sa propre famille, le désir de s’approprier  la réputation dont Jésus commence à bénéficier auprès des foules en raison de ses miracles et de son enseignement. Mais tout cela n’atteint pas la violence avec laquelle les forces du Mal se déchaînent en l’accusant d’être complice du Mal même. En effet, ces forces du Mal, représentées par certains pharisiens, déclarent que c’est par Belzeboul que Jésus chasse les démons ! Le simple bon sens, comme Jésus le démontre à ses interlocuteurs, suffit, normalement, à rejeter cette accusation odieuse. Ce qu’accomplit Jésus, c’est, à l’évidence, le Bien, révélateur de l’Amour que Dieu nous porte, en vue de notre Bonheur et que Jésus répand à profusion !

     

    PRINCIPAUX  POINTS

    1. La tactique de Satan apparait ici : c’est la confusion visant à confondre le Bien et le Mal et, pire encore, visant à déclarer Bien le Mal et Mal le Bien. Tout cela afin de nous amener à un mauvais choix pour l’orientation de notre vie. Ce choix qui est devant chacun de nous, c’est le choix fondamental entre ce que Dieu nous propose, en vue de notre Bonheur et ce que Satan et ses copains nous suggèrent, pour notre malheur !
    2. Dieu demande à chaque homme, comme il l’a fait avec Adam et Eve, de s’ouvrir : à l’Autre (Dieu) et aux autres (le prochain),en vue d’introduire l’Amour dans toute notre vie et de parvenir au Bonheur du Royaume. A l’opposé, Satan, lui, fait miroiter devant notre imagination, le repli sur nous-même, dans une indépendance totale vis-à-vis de Dieu et du prochain. Ainsi, prétend Satan (Gn 3, 5) : « vous serez comme des dieux, possédant la connaissance du Bien et du Mal ». C’est le rêve stupide  de devenir soi-même capable de fixer ce qu’est le Bien et ce qu’est le Mal, débouchant sur la confusion entre les deux !
    3. Le « choix selon Satan », est dirigé contre l’Esprit Saint, Esprit de Vérité et d’Amour. C’est lui, l’Esprit, qui est la Vérité, nous la révèle, ainsi que l’opposition formelle entre le Bien et le Mal, entre l’Amour véritable et le faux amour. Ce choix contre l’Esprit ou « péché contre l’Esprit », suggéré par Satan, est rejet formel et total de l’Amour auquel il devient impossible, de ce fait et contre le désir miséricordieux de Dieu, de mettre le Pardon dans la relation entre Dieu et l’homme.
    4. C’est pourquoi Jésus nous avertit que le choix de tomber dans ce « péché contre l’Esprit » échappe au désir miséricordieux de Dieu de pardonner ! L’homme, dans ce cas, ne peut, à la fois, rejeter formellement l’Amour miséricordieux de Dieu et implorer cette Miséricorde ! D’ailleurs, il ne l’implore pas et son seul « regret » est de ne pouvoir détruire ce Dieu d’Amour et de devoir en supporter la présence qu’il exècre mais ne peut éviter !
    5. Que des êtres humains puissent faire un tel choix nous montre d’où proviennent, dans notre monde, les effets horribles de cette haine satanique envers Dieu, envers le Bien, envers l’Amour.  Par contre, les conséquences malheureuses de nos diverses « faiblesses » et « dérapages », seront toujours pardonnées par l’Amour infini de Dieu, quand nous sollicitons sa Miséricorde, dans le cadre du Salut qu’il nous a accordé en Christ.
    6. Il nous faut rassurer nos frères et sœurs qui s’inquiètent beaucoup d’avoir peut-être péché contre l’Esprit ! Si cela les inquiète, c’est le signe qu’ils ne veulent pas tomber dans ce péché et que Dieu les voit toujours, malgré leurs nombreuses faiblesses, comme ses bien-aimés, ses « merveilles », aimées de lui à l’infini et destinées par lui au BONHEUR!
    7. Pour autant, ne laissons pas faiblir notre vigilance à propos de la confusion possible entre Bien et Mal dans les moindres actes et pensées de notre vie concrète. Refusons toute confusion, même d’apparence mineure, dans ce domaine. Nous risquerions ainsi d’être entraînés loin de notre choix baptismal pour le Bien et l’Amour, sans que nous y prenions garde !
    8. Comme nous le recommande Jésus, que notre OUI soit OUI envers le Bien et l’Amour et notre NON soit NON envers toute confusion avec le Mal ! Notre choix doit être clair et concrètement présent dans tous les détails de notre vie !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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