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BRELEVENEZ - LANNION - Page 298

  • Deux attitudes, deux prières révélatrices

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                 PROPOSITIONS  pour  Homélie 30ème Dimanche Ord C

                                         23 octobre 2016

                    Si 35, 12…18  Ps 33  2 Tm 4, 6…18  Lc 18, 9-14

     

                         LE  PHARISIEN  ET  LE  PUBLICAIN

                           Le danger mortel de la comparaison!

          

     

    FIL  CONDUCTEUR :

              Comment deux prières, ont-elles pu diverger dans leur résultat,

              au point d'aboutir l'une à la justification et l'autre à la

              condamnation de leur auteur? Tout dépend, en fait, de la

              disposition du cœur de celui qui prie, selon qu'il est dans

              l'illusion sur Dieu, sur lui-même et sur les autres, ou qu'il est

              dans la vérité et donc dans l'humilité!

     

                       PRINCIPAUX  POINTS :

    1. D'emblée, l'attitude du pharisien, se plaçant devant,"droit dans ses bottes", évoque une relation à Dieu pour le moins ambiguë! On pourrait, cependant, approuver qu'ils ne se place pas près de la sortie, comme certains fidèles qui, à la messe, laissent quelques bonnes rangées de distance entre eux et l'autel, au point d'en gêner le prêtre qui célèbre devant…le vide!
    2. Mais la première phrase de la prière semble commencer de la bonne façon, par la louange et l'action de grâce: "Mon Dieu, je te rends grâce"…! Là encore, le pharisien se démarque de toutes ces prières qui commencent sans que leur auteur marque sa juste place de créature par rapport à son Dieu Créateur, le Tout Puissant. Parfois, nous sommes tellement pressés de "demander" dans notre prière, que nous oublions de nous mettre à la "juste place" qui convient !
    3. Malheureusement, c'est ensuite que tout dérape, car le pharisien révèle ce qu'il a dans le cœur, à savoir une attitude profonde de comparaison méprisante avec "les autres hommes", venant d'une façon de se situer lui-même dans l'illusion de ce qu'il est! Il se voit "merveille". Certes, il l'est, comme chacun de nous, au regard que Dieu porte sur ses enfants bien aimés. Mais là où il se trompe, c'est quand il croit qu'il est merveille par lui-même, de lui-même, par ses propres mérites et non par l'Amour miséricordieux de son Créateur!
    4. Logiquement alors, il faut au pharisien faire valoir toute la qualité de ses propres mérites (ou de ce qu'il croit tel!) Et la meilleure façon pour cela est, évidemment, de dénoncer les insuffisances des autres, leurs dérapages, erreurs et péchés, en les jugeant sévèrement!
    5. Or, ce genre de dénonciation n'est pas le fait des seules "médias", qui pratiquent volontiers cette flétrissure malsaine de l'humanité!

    Reconnaissons que ce défaut de la comparaison, qui mène automatiquement à juger et condamner notre prochain, se glisse habilement et souvent à notre insu dans les conversations banales que nous tenons avec les autres autour de nous!

    1. Suivons plutôt l'humilité du publicain qui a su se tenir à sa juste place,

         dans la vérité de ce qu'il est : merveille au regard de Dieu, mais aussi,

         faible et pécheur. Il sait que le pardon de Dieu a le pouvoir de le

         réhabiliter, de le rendre encore plus merveilleux, par  grâce et non par

         mérite de sa part. Bénéficiant  de l'Amour miséricordieux de son Dieu, il

         entre alors dans la douloureuse joie du repentir qui le ramène à sa juste

         et véritable place parmi tous les enfants bien aimés de Dieu, justifiés par

        le Salut apporté à tous par Jésus!

     

     

    Michel  ANDRE, diacre 

     

    jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • L'obstination de la plaignante face au juge inique...

     

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    29ème Dimanche ordinaire C et Journée

         missionnaire mondiale

                   Ex 17, 8-13  Ps 120  2Tm 3, 14-4, 2  Lc 18, 1-8

     

     

    FIL  CONDUCTEUR :

     

    Jésus veut nous persuader de persévérer dans la prière, mais surtout dans la prière…telle qu’elle doit être! Or, nous avons parfois tendance à persévérer …dans une prière faussée, inadéquate, décourageante et alors sans résultat, sinon celui de récriminer contre « l’indifférence de Dieu » voir même celui de nous révolter, au lieu d'essayer d'y voir clair!

     

    PRINCIPAUX  POINTS

    1. La première condition d'une "bonne prière", c'est d’abord de remettre tout à sa vraie place. Ainsi, la place de Dieu, c'est la première. C'est la louange de Dieu, de sa Toute puissance, liée à son amour et la confiance en lui, qui doivent avoir la première place dans notre prière. C'était le cas de la veuve, alors que le juge inique ne respectait pas Dieu!
    2. Ensuite, prier pour une cause juste, qui cadre avec le Plan de Dieu, donc avec l’amour et non avec des intérêts à courte vue. Jésus nous dit bien que la veuve voulait que le juge « rende justice », car sa cause était juste et non pour obtenir un passe droit ou un avantage discutable. Pouvons-nous affirmer que nos demandes au Seigneur soient toujours cent pour cent justes, sans préoccupation seulement égoïste ? Y faisons-nous une place suffisante au soulagement des souffrances de notre prochain, à commencer par les plus proches, mais aussi ceux qui souffrent au loin. Avons-nous le souci de cette masse humaine que n’a pas encore effleuré l’annonce de cette Bonne Nouvelle, objet de ce dimanche des « missions »? A voir les enjeux énormes de notre monde actuel, concernant ses valeurs et sa survie même, nous devrions parfois avoir honte de « déranger Dieu » pour des choses vraiment banales !
    3. Nous pensons que « persévérer dans la prière », c’est rabâcher sans cesse. Pas du tout ! C’est au contraire, selon les circonstances, adapter notre demande actuelle à ce que Dieu veut maintenant de « meilleur » pour nous et non à ce que nous désirons sans trop réfléchir! Adaptons notre demande d'après le discernement préalable de ce qui est vraiment bon pour nous, avant de demander ce qui est peut-être très mauvais, tels que scorpion ou serpent plutôt que pain ou œuf!
    4. Ne prenons pas Dieu pour un distributeur de billets! Il ne suffit pas de taper le code…il faut aussi quelque chose sur le compte! Il faut ici, pour une prière juste, que notre "compte" soit rempli d'une totale confiance en Dieu! Cette confiance, c'était celle de ce mineur chilien qui, après sa délivrance, relatait son combat au fond de la mine où il était resté « piégé » pendant 68 jours. Sa déclaration est un modèle de vérité et d’humilité :« Dans la mine, au fond, il y avait Dieu et le diable ; j’ai bagarré avec, mais j’ai saisi la main de Dieu car c’était la meilleure et j’ai su que nous serions sauvés ! ». C’est cela la vraie confiance, celle qui obtient tout ce qui est bon pour nous,  une confiance totale en Dieu, qui connaît mieux que nous ce qui peut nous apporter ce BONHEUR pour lequel il nous a créés!
    5. La parabole nous montre aussi l’importance de la façon de demander. La veuve ne dit pas au juge inique qu’il est injuste, elle ne brandit pas de pancarte revendicatrice, elle reste digne, mais quand elle évoque la  « justice », il s’agit évidemment de la justice de Dieu, car elle sait à quoi s’en tenir sur ce juge.

     

    Puisse Jésus, aujourd'hui nous accorder cette grâce d'une prière jamais "découragée"!

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

  • Une messe dimanche en Bretagne

     

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    Dimanche 9 octobre à 11 heures a eu lieu à la basilique de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan) une cérémonie à la mémoire des agriculteurs qui ont mis fin à leurs jours.

    Il y a un an, Jacques Jeffredo, maraîcher dans le Morbihan avait dressé 600 croix blanches à Sainte-Anne-d’Auray en hommage aux familles des suicidés en agriculture. Il avait pris cette initiative, alerté par un nombre de cas croissants qui lui était rapporté.

     Il renouvelle cette année son initiative ce dimanche 9 octobre 2016, cette fois-ci autour d’une croix et de bougies qui symboliseront ces agriculteurs disparus.

    Le suicide est aujourd'hui la 3ème cause de décès dans le monde agricole. Étranglés par une crise qui perdure, de nombreux agriculteurs français se sentent abandonnés.

    «Plus de 600 agriculteurs se suicident par an. Cela représente environ deux personnes par jour, soit l’équivalent de quatre Airbus chaque année». Lui même agriculteur, Jacques Jeffredo a mis tout en œuvre pour mettre la lumière sur ce fléau peu médiatisé en France. À l’occasion d’une messe célébrée dans la basilique de Sainte-Anne d’Auvray, dans le Morbihan, ce maraîcher breton a installé sur le parvis du sanctuaire 600 croix blanches pour les 600 agriculteurs se donnant la mort chaque année.

    Son action choc a rencontré un vif succès puisque près de 1 500 personnes ont répondu à l’appel. «J’ai cru voir de l’émotion sur les visages. C’est une forme de reconnaissance et de réhabilitation pour des gens qui ont donné leur vie dans la misère», a réagi Jacques Jeffredo après la messe. Ce dernier est très attaché à ce problème puisqu'il a lancé, il y a peu, une pétition en ligne pour faire connaître cette journée. Plus de 6 700 signatures ont été collectées depuis le 14 juillet.

    D’après les chiffres de l’Institut de veille sanitaire, ou INVS, 485 agriculteurs exploitants sont morts par suicide entre 2007 et 2009. Des statistiques bien en-dessous des évaluations de Jacques Jaffredo mais qui représentent tout de même un suicide tous les deux jours. 


    Voir l'image sur Twitter

    Pour enrayer ce problème, le gouvernement et le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, ont promis de prendre le problème au sérieux. Un numéro national d’appel sera mis en place avec la collaboration avec l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé.