BRELEVENEZ - LANNION - Page 269
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ADSAVET EO AN AOTROU KRIST ! Christ est ressuscité, Alléluia !
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Aet eo an Tad Marsel Derrien d’an Anaon / Décès de l’abbé Marcel Derrien
Source photo : site du Diocèse St Brieuc & Tréguier La Bretagne perd encore l’un de ses prêtres bretonnants. En ce dimanche des Rameaux, le Père Marcel Derrien vient en effet de décéder ce matin à Saint-Brieuc, à l’âge de 87 ans.
Ordonné prêtre en 1956 au collège Notre-Dame à Guingamp (Diocèse de St Brieuc & Tréguier), il a passé dix années dans l’enseignement, essentiellement à l’école des sourds à Saint-Brieuc, avant d’être nommé vicaire à Rostrenen puis, dix ans plus tard, recteur à Grâces-Plouisy. En 1984, il a été nommé curé de la paroisse Saint-Briac à Bourbriac où, après un passage de deux années à Rostrenen, il est revenu en 1996. En septembre 2005, il avait été victime d’un accident de santé qui l’avait contraint à prendre sa retraite.
Il célébrait régulièrement les messes en breton dans son diocèse, que ce soit au Danouët ou ailleurs, et avait notamment participé activement à la commission mettant en place le missel romain et le lectionnaire interdiocésain en breton, missel qui a récemment obtenu la recognitio de Rome.
Les obsèques auront lieu à la basilique de Guingamp à 14h, mercredi 28 mars 2018.
Doue d’e bardono !
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Variante homélie Rameaux B 25 mars 2018
Après ce récit de la passion de Jésus, il semble qu’il n’y ait rien à ajouter. Cependant, cet ensemble, cette succession de lumière et de ténèbres nous interpelle, comme un rappel de ce qu’est notre propre vie. Celle-ci n’est-t-elle pas avancées lumineuses vers l’Amour à la suite du Christ, mais entrecoupées de reculs, voir de chutes, au détriment de l’Amour, d’enthousiasme, mais aussi de déceptions. Bref , c’est l’alternance qui caractérise notre vie. Mais nous savons, désormais, par la Foi, que l’aboutissement en sera, comme pour Jésus, la Résurrection, le Bonheur en plénitude dans l’Amour…si nous gardons cette confiance en Dieu qui fait de nous des justes. Cette confiance, nous la tenons de l’Amour que nous a manifesté Jésus en s’offrant au Père, lors de sa Passion, pour notre Salut, à travers cette succession de lumière et de ténèbres que nous venons d’entendre ! Mais chez le Christ, aucune trace de cette alternance difficile à vivre. Au contraire, une continuité dans l’Amour qui suscite chez nous, en retour, la confiance nous rendant capables, nous aussi, par Grâce de Dieu, d’offrir au Père notre vie, jointe à celle de Jésus, lors de chaque eucharistie.
Ainsi pouvons nous vivre notre vie non comme une passion sans but, mais comme les prémices de la Résurrection et du triomphe définitif de l’Amour sur le Mal !
Michel ANDRE diacre